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Amélie Wallyn

Maladie d’Alzheimer : comment retarder son évolution naturellement ?

Conseils pour ralentir l'évolution des troubles dans la maladie d'Alzheimer.

Votre proche est malheureusement atteint par la maladie d'Alzheimer qui touche à sa mémoire, à ses capacités de langage et à être lui-même chaque jour.
L'une des questions que l'on me pose le plus est de savoir comment ralentir son évolution.

Bien que la maladie d'Alzheimer demeure incurable à ce jour, plusieurs stratégies naturelles peuvent contribuer à retarder sa progression et à améliorer la qualité de vie des personnes malades (et donc de leurs aidants).

Dans cet article, j'évoque diverses méthodes naturelles pour freiner l'évolution de la maladie d'Alzheimer, en mettant l'accent sur l'alimentation, l'activité physique, la stimulation cognitive, la qualité du sommeil, la gestion du stress et les approches complémentaires. Ces stratégies, bien qu'elles ne remplacent pas les traitements médicaux, peuvent grandement contribuer au bien-être et à la santé des personnes atteintes de cette maladie.

Adopter une alimentation saine et équilibrée

Privilégier le régime méditerranéen

aliment pour ralentir alzheimerLe régime méditerranéen est largement reconnu pour ses bienfaits sur la santé générale, notamment celle du cerveau. Caractérisé par l’utilisation d’huile d’olive vierge en tant que principale matière grasse, ce régime est riche en fruits, légumes, légumineuses et poissons gras comme le saumon, le maquereau et les sardines. Il encourage une faible consommation de produits laitiers et de viande rouge, ainsi qu’une consommation modérée de vin rouge.

Des études ont démontré que suivre un régime méditerranéen peut significativement réduire le risque de maladies neurocognitives et ralentir le déclin cognitif. Ce régime contribue à diminuer l’accumulation de la protéine amyloïde dans le cerveau, un facteur clé dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

Ce qu’il faut comprendre c’est qu’il y a une inflammation au niveau du cerveau de la personne malade. Certains aliments sont connus pour favoriser les inflammations. Eviter le fromage et les viandes rouge permet de ne pas accentuer le problème.

Incorporer des aliments riches en antioxydants

Les aliments riches en antioxydants sont essentiels pour protéger le cerveau contre les dommages causés par le stress oxydatif. Les antioxydants, tels que les vitamines C et E, les polyphénols et les oméga-3, jouent un rôle important dans la prévention de l’oxydation des cellules cérébrales. Des fruits comme les fraises, les framboises et les bleuets, ainsi que des légumes verts feuillus comme le chou frisé, les épinards et la laitue, sont d’excellentes sources d’antioxydants.

Les noix, notamment les noix de Grenoble, les amandes et les pistaches, contiennent de la vitamine E et des acides gras insaturés qui aident à protéger le cerveau contre les dommages oxydatifs. En intégrant ces aliments dans votre alimentation quotidienne, vous pouvez réduire significativement le risque de déclin cognitif et ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Attention aux ingrédients magiques !

Souvent, on me demande si faire avaler de l’huile d’olive tous les jours ou de l’huile de coco (ou autre aliment à la mode) peut ralentir la maladie d’Alzheimer ou même guérir la maladie d’Alzheimer. 
La réponse est non. Vous imaginez bien que si c’était si simple, il y aurait pénurie de cet aliment dans les magasins.

En général ces rumeurs viennent du fait que l’ingrédient contient un bon nutriment. Mais si la personne n’est pas du tout en carence de ce nutriment, ca ne sert à rien de lui en rajouter. Et surtout, ca ne sert à rien de donner plus que le cerveau n’en a besoin. 

Maintenir une activité physique régulière

Les bienfaits de l’exercice sur le cerveau

sport ralentir les effets de la maladie d'alzheimerL’activité physique régulière offre de nombreux bienfaits pour la santé du cerveau, surtout dans le contexte de la maladie d’Alzheimer.

Des études montrent que l’exercice physique peut réduire le risque de développer des maladies neurocognitives de manière significative. Les personnes pratiquant une activité physique modérée ou intense diminuent leur risque de développer une maladie neurocognitive d’environ 30% par rapport à celles qui en pratiquent peu.

L’exercice physique stimule la circulation sanguine cérébrale, apportant plus d’oxygène et de nutriments aux zones importantes du cerveau, notamment l’hippocampe, essentiel pour la mémoire et les capacités cognitives. De plus, l’activité physique favorise la production de facteurs de croissance neuronale tels que le BDNF, l’IGF-1 et le VEGF, qui soutiennent la survie et le renouvellement des cellules cérébrales.

L’exercice agit également comme un bouclier anti-inflammatoire, réduisant les marqueurs d’inflammation cérébrale néfastes pour les fonctions cognitives.

Exemples d’activités adaptées

Pour intégrer une activité physique régulière dans la routine de votre proche atteint d’Alzheimer, choisissez des activités agréables et adaptées à ses capacités physiques. Voici quelques suggestions :

  • Marche à pied et randonnée : Idéales pour améliorer la condition cardiovasculaire et maintenir la mobilité. Si votre proche est en début de maladie, vous pouvez l’emmener marcher dans un endroit calme comme un parc ou une forêt. Votre proche ne peut plus marcher beaucoup ? Même une marche pour aller chercher son courrier stimule son coeur.
  • Vélo d’appartement : Le vélo d’appartement permet de conserver une activité physique pour les personnes qui faisaient du vélo.  J’ai eu un patient de 80 ans qui faisait tous les jours sa séance. Cela permet d’éviter les accidents liés à un trouble de la concentration, les pertes d’équilibre, la panique s’il y a du monde, etc. 
  • Danse : Activité favorisant la mobilité, la socialisation et le plaisir, adaptées à différents niveaux de capacité physique. Alors n’hésitez pas à mettre de la musique et à inviter votre proche à danser (même un slow, s’il a vraiment de gros essoufflements à l’effort. Cela lui permet d’être debout)
  • Etendre le linge : cela demande de se baisser (mais on peut mettre le linge en hauteur sur une table ou une chaise), de lever les bras si on suspend le linge dehors, de porter du linge humide donc un peu lourd, de rester en station debout prolongée. Plein de bonnes choses, et en plus la personne reste autonome et se sent utile. 

Comment stimuler le cerveau pour ralentir l’évolution des troubles ?

Orthophonie et équipe spécialisée Alzheimer

La stimulation cognitive peut être proposée  par l’intervention d’une équipe spécialisée Alzheimer, d’une ergothérapeute ou d’une orthophoniste.  Ils proposent des exercices et des activités personnalisées pour stimuler la mémoire, la concentration et les compétences langagières, aidant ainsi les patients à conserver leurs capacités communicatives et à ralentir le déclin cognitif.

Jeux de société pour les fonctions cognitives

Les jeux de société sont une excellente manière de stimuler les fonctions cognitives de manière ludique et engageante. Ils ciblent diverses fonctions telles que la mémoire, la concentration, le langage et l’orientation. Choisissez des jeux adaptés au niveau de difficulté de la personne et dont les consignes sont faciles à comprendre pour une personne qui ne sait plus apprendre.

Utilisation de la méthode MALO pour ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer

La méthode MALO est un outil précieux pour les aidants et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Elle propose des activités et un accompagnement vidéo pas-à-pas pour stimuler les fonctions cognitives, en se concentrant sur la mémoire, la concentration, l’orientation et les compétences langagières. Les séances sont organisées sur des cahiers mensuels, facilitant ainsi la planification et l’exécution régulière des activités de stimulation cognitive.
L’aidant est soutenu et aidé dans la stimulation de son proche. La personne atteinte d’Alzheimer s’amuse et passe un bon moment avec son aidant.

Activités du quotidien stimulantes

Les activités quotidiennes peuvent également être transformées en exercices stimulants pour le cerveau.
Par exemple, la préparation d’une lessive nécessite de se concentrer pour trier par couleur et par matière. Ranger le linge nécessite de s’orienter dans l’espace. Ne pas oublier le linge dans la machine nécessite de la mémoire. 

Faire à manger nécessite de s’orienter dans sa cuisine pour retrouver les ustensiles et aliments. De faire preuve de concentration pour ne pas laisser bruler les légumes pendant qu’on prépare le féculent. D’utiliser sa mémoire pour savoir qu’on a déjà mis le sel et le poivre.

Optimiser la qualité du sommeil pour avoir de meilleures compétences cognitives

Importance du sommeil pour la santé cognitive

Le sommeil joue un rôle important dans le maintien de la santé cognitive, particulièrement pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il est essentiel pour la consolidation de la mémoire et l’apprentissage de nouvelles informations. Pendant le sommeil, le cerveau traite et consolide les souvenirs, améliore les capacités de résolution de problèmes et régule l’humeur et l’émotivité.

Un sommeil de qualité a des effets positifs sur les fonctions cognitives, notamment l’attention, la mémoire, le langage. Des études montrent que les personnes bénéficiant d’un bon sommeil présentent des performances cognitives supérieures à celles souffrant de troubles du sommeil.

A contrario, le manque de sommeil ou un excès de sommeil peuvent entraîner une diminution de la vigilance, de l’attention et de la mémoire de travail, ainsi qu’une augmentation du risque de déclin cognitif et de troubles mentaux comme la dépression et l’anxiété. 

Vous l’avez tous déjà expérimenté. Si vous êtes fatigués, vous avez du mal à vous concentrer sur les paroles d’une personne en face de vous. Vous avez du mal à trouver vos mots. Vous vous énervez plus facilement.

Conseils pour améliorer le sommeil

Pour améliorer la qualité du sommeil, particulièrement pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, voici quelques conseils pratiques :

  • Éliminer les sources de lumière et de bruit : Assurez-vous que la chambre est sombre et calme. 
  • Augmenter l’exposition à la lumière naturelle : Exposez la personne à la lumière naturelle pendant la journée pour aider à maintenir le rythme circadien. La luminothérapie peut être bénéfique pour ceux qui ont du mal à distinguer le jour de la nuit.
  • Favoriser l’exercice physique : L’activité physique régulière pendant la journée peut améliorer le sommeil nocturne. Évitez cependant les activités stimulantes dans les deux heures précédant le coucher.
  • Réduire la durée des siestes : Les siestes prolongées peuvent perturber le sommeil nocturne. Limitez-les à une durée raisonnable et évitez de vous allonger trop tard dans la journée.
  • Instaurer une routine apaisante pour le coucher : Adoptez des heures fixes de coucher et de lever, et suivez un rituel régulier avant de dormir, comme écouter de la musique calme ou prendre une collation légère. Évitez l’alcool, la caféine et les aliments lourds ou épicés avant de se coucher.
  • Faites-en sorte qu’il ne sorte pas de sa chambre la nuit pour uriner, pour boire ou manger. Tout peut être mis à disposition dans sa chambre pour éviter qu’il sorte et ne sache plus aller dans la chambre, ou oublie qu’il était en train de dormir. 
  • La mélatonine, hormone du sommeil, peut être proposée dans certains cas sur avis médical. Les somnifères sont à éviter au maximum car ils peuvent entrainer des épisodes de confusion et des chutes. 

Retrouvez un article détaillé sur le sommeil de la personne atteinte d’Alzheimer ici. 

Gérer le stress et favoriser la détente pour éviter les troubles cognitifs et du comportement

Techniques de relaxation et méditation

Gérer le stress et favoriser la détente est essentiel pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, car le stress et l’anxiété peuvent aggraver les symptômes de la maladie.

Les techniques de relaxation et de méditation apportent de nombreux bienfaits. La méditation, notamment, réduit le stress et l’anxiété en stimulant les zones du cerveau impliquées dans la régulation émotionnelle et en augmentant la libération d’hormones comme la dopamine, la sérotonine et les endorphines, améliorant ainsi le sentiment de bien-être.

Les exercices de respiration profonde sont une technique simple et efficace pour promouvoir le calme. En prenant des respirations lentes et profondes, on déclenche une réponse de relaxation dans le cerveau, pouvant être pratiquée dans un environnement calme et répétée plusieurs minutes pour atteindre un état de détente. Ils sont assez simples à mettre en place. Vous pouvez vous aider d’enregistrement guidés pour proposer ce moment de respiration. Réalisez la séance avec votre proche, il parviendra peut-être à vous imiter. Si besoin, proposez-lui de mettre la main sur votre ventre pour qu’il sente bien quand vous inspirez et expirez.

Des activités comme la visualisation, où la personne imagine des scènes apaisantes en fermant les yeux, peuvent également améliorer l’humeur et la confiance en soi. Cela peut s’accompagner d’une écoute musicale de bruits de la nature (ou autre)

Le rôle de la socialisation et des loisirs dans la réduction du stress

La socialisation et les activités de loisir jouent un rôle important dans la réduction du stress et la promotion de la détente chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Participer à des activités physiques en groupe, comme la marche ou les jeux de cartes, favorise non seulement la relaxation physique mais aussi la socialisation.

Ces activités permettent de maintenir des liens sociaux actifs, de combattre l’isolement et d’offrir un soutien émotionnel précieux.

Même des activités simples comme le jardinage ou les promenades en plein air sont bénéfiques en permettant de partager des moments avec d’autres et de se connecter avec la nature. En sortant de chez soi, on rencontre toujours quelqu’un à saluer et un animal à caresser.

En intégrant ces activités dans la routine quotidienne, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent bénéficier d’un environnement plus apaisant et supportif, contribuant ainsi à ralentir la progression de la maladie et à améliorer leur qualité de vie.

La sociabilisation vient aussi du contact avec la famille. Vous aidez votre proche par vos visites, vos appels, vos courriers. Proposez au reste de votre famille d’envoyer des cartes postales et des photos, même s’ils n’ont pas le temps ou l’envie d’aller chez votre proche malade. 

Les professionnels qui viennent au domicile de votre proche contribuent également à maintenir un lien social. Ce sont des personnes avec qui échanger tous les jours, parler de la pluie et du beau temps. 

Considérer les approches complémentaires

Utilisation des huiles essentielles et aromathérapie

L’aromathérapie, utilisant les huiles essentielles, peut être une approche complémentaire utile pour améliorer le bien-être et réduire le stress des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Des huiles essentielles comme la lavande, le romarin et la bergamote sont reconnues pour leurs propriétés apaisantes et stimulantes.

L’aromathérapie aide à calmer l’anxiété, à améliorer l’humeur et à favoriser une meilleure qualité de sommeil. L’utilisation de diffuseurs d’huiles essentielles ou de bains parfumés avec ces huiles peut créer un environnement relaxant. De plus, certaines études suggèrent que l’aromathérapie peut réduire les troubles comportementaux et les symptômes d’agitation, améliorant ainsi la qualité de vie quotidienne.

Attention toutefois aux contre-indications. On pense souvent que les huiles sont anodines car naturelles. Mais si elles ont un effet sur le stress, c’est bien qu’elles ont un effet sur le corps. Elles peuvent avoir un impact par exemple chez les personnes cardiaques. Demandez donc toujours un avis à un spécialiste en précisant l’âge et les antécédents de votre procjhe. 

Suppléments alimentaires et vitamines

Les suppléments alimentaires et les vitamines peuvent jouer un rôle dans la prévention et la gestion de la maladie d’Alzheimer. Des études ont mis en évidence l’importance de certaines vitamines et nutriments pour protéger la santé cognitive. Les vitamines B6, B12 et les folates sont particulièrement importantes car elles aident à réduire les taux d’homocystéine dans le sang, un facteur de risque pour le déclin cognitif.

La prise de ces vitamines peut réduire l’atrophie cérébrale et diminuer le risque de maladie d’Alzheimer. Les oméga-3, notamment l’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA), sont également bénéfiques. Ces acides gras insaturés, présents dans les poissons gras et les suppléments, soutiennent la fonction nerveuse et réduisent l’inflammation, ce qui peut ralentir le déclin cognitif.

La vitamine D est une autre hormone neurostéroïde essentielle pour la santé cognitive. Une consommation quotidienne peut réduire le risque de maladie d’Alzheimer de manière significative après sept ans. La vitamine D possède des effets anti-inflammatoires et anti-oxydants, et aide à prévenir l’accumulation du peptide bêta-amyloïde caractéristique de la maladie d’Alzheimer.

Il est important de consulter un médecin avant de commencer toute supplémentation pour s’assurer que les doses et combinaisons de nutriments sont adaptées aux besoins individuels et ne présentent pas de risques d’interactions avec d’autres médicaments.

Par ailleurs, la supplémentation a des limites. Elle est surtout intéressante pour des personnes n’ayant pas une alimentation optimale et variées ou ne s’exposant pas suffisamment au soleil, par exemple. 

Conclusion

La maladie d’Alzheimer peut voir son évolution ralentie grâce à diverses stratégies naturelles et complémentaires. Adopter une alimentation saine et équilibrée, comme le régime méditerranéen, et inclure des aliments riches en antioxydants sont essentiels. Maintenir une activité physique régulière, stimuler le cerveau quotidiennement à travers des jeux de société et des activités cognitives, et optimiser la qualité du sommeil sont également importants.

Gérer le stress et favoriser la détente via des techniques de relaxation, la méditation et la socialisation sont également des éléments clés. Les approches complémentaires, telles que l’aromathérapie et les suppléments alimentaires, peuvent apporter des bénéfices supplémentaires. En intégrant ces habitudes dans votre quotidien, vous pouvez améliorer significativement la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et ralentir sa progression.

Il est essentiel de passer à l’action dès aujourd’hui, en consultant des professionnels de la santé pour personnaliser ces stratégies et assurer un accompagnement optimal. N’attendez pas que la maladie soit trop avancée pour chercher à la ralentir. 

FAQ

Est-ce qu’Alzheimer peut stagner ?

Alzheimer est une maladie neurodégénérative progressive, ce qui signifie qu’elle s’aggrave avec le temps. Actuellement, aucun traitement ne peut arrêter ou inverser la progression de la maladie, bien que certains traitements et interventions puissent ralentir les symptômes ou améliorer la qualité de vie des personnes affectées. 

Quels sont les aliments à éviter pour la maladie d’Alzheimer ?

Pour prévenir la maladie d’Alzheimer, il est recommandé d’éviter ou de consommer avec modération les aliments suivants :

  • Le beurre, les margarines et les graisses trans (charcuterie).
  • Les sucreries, les viennoiseries et les pâtisseries industrielles.
  • La viande rouge et la charcuterie, qui augmentent le risque de stress oxydatif.
  • Les aliments frits ou rapides.
  • Les produits laitiers, à consommer avec modération.

Mais attention, il ne s’agit pas de les éliminer de façon stricte. Gardez en tête qu’une personne heureuse et épanouie ira mieux qu’une personne stressée et déprimée. Ralentir la maladie tout en déprimant la personne n’a pas de sens. Il faut faire les choses progressivement et modérément. 

Quel traitement naturel pour ralentir l’Alzheimer ?

Pour ralentir l’Alzheimer, plusieurs traitements naturels peuvent être envisagés sur consultation médicale. Ces plantes ne sont pas des traitements en tant que tel mais peuvent participer à une meilleure hygiène alimentaire.
Atention, ces plantes sont à prendre en complément d’une bonne hygiène de vie et d’une bonne stimulation.

Je ne suis pas personnellement formée à l’usage des plantes et n’ai pas consulté d’étude à ce sujet. Voici la réputation des plantes utilisée par certains dans le cadre d’une maladie d’Alzheimer

  • Le ginseng : Réputé pour ses propriétés neuroprotectrices qui améliorent les fonctions cognitives.
  • La sauge : Avec ses vertus anti-inflammatoires et antioxydantes, elle booste la mémoire et la fonction cognitive.
  • L’ashwagandha : Inhiberait la croissance des plaques bêta-amyloïdes et réduit le stress oxydatif cérébral.
  • La mélisse : Réduit l’agitation et l’anxiété.

A propos de l'auteur Amélie Wallyn

Ergothérapeute et co-auteur de la méthode MALO, je partage mes conseils et outils pour vous aider à maintenir votre proche à domicile le plus longtemps possible !

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