Amélie Wallyn

Alzheimer : il ne sait plus se brosser les dents, comment l’aider ?

Alzheimer : il ne sait plus se brosser les dents, comment l’aider ?

La maladie d’Alzheimer impacte profondément le quotidien des personnes atteintes, rendant même des gestes simples comme le brossage des dents difficiles. Cela est dû aux troubles de la mémoire et aux difficultés cognitives caractéristiques de cette affection neurodégénérative. Les symptômes incluent la perte de mémoire, des problèmes pour réaliser des tâches habituelles, et des troubles de la communication mais aussi des difficultés praxiques (coordination des mouvements, compréhension de l’usage des objets).

Cette détérioration cognitive affecte l’autonomie dans les soins personnels, tels que l’hygiène bucco-dentaire, nécessitant souvent un soutien spécifique des aidants.

Cet article propose des conseils pour aider les personnes atteintes d’Alzheimer à préserver une santé bucco-dentaire optimale malgré les obstacles imposés par la maladie.

L’importance de l’hygiène bucco-dentaire chez une personne atteinte d’Alzheimer

 

Comprendre les enjeux

L’hygiène bucco-dentaire est essentielle dans le quotidien des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Plus qu’une question de propreté, une bonne hygiène bucco-dentaire est un pilier de la santé globale et du bien-être. Les recherches révèlent un lien entre les maladies parodontales, comme la gingivite et la parodontite, et un risque accru de déclin cognitif et de démence.

Les bactéries pathogènes, notamment Porphyromonas gingivalis, présentes dans la bouche, peuvent nuire gravement au cerveau. Elles produisent des protéines toxiques qui attaquent les cellules nerveuses, aggravant ainsi les symptômes d’Alzheimer. Ainsi, préserver une hygiène bucco-dentaire adéquate est essentiel pour ralentir la progression de la maladie et améliorer la qualité de vie des patients.

Mais aussi, une mauvaise hygiène bucco-dentaire entraine des douleurs. Douleurs que la personne atteintes d’Alzheimer ne saura pas forcément communiquer. Elle réduiera donc son alimentation, sera de mauvaise humeur et même peut-être agressive… sans que personne ne comprenne pourquoi et sache quoi faire pour l’aider.

Impact sur la santé générale

Outre les aspects cognitifs, une bonne hygiène buccale influence grandement la santé générale des personnes atteintes d’Alzheimer. Une mauvaise santé buccale peut entraîner diverses maladies systémiques, y compris des maladies cardiovasculaires, le diabète et des infections respiratoires.

L’inflammation causée par les maladies des gencives peut se propager dans le sang, déclenchant ou aggravant d’autres conditions de santé. Par exemple, le lien entre la maladie parodontale et un risque accru d’attaques cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’autres événements cardiovasculaires est bien documenté.

De plus, maintenir une bonne hygiène buccale est vital pour préserver l’estime de soi et l’intégration sociale du patient. Une bouche propre et saine favorise la capacité à manger et à apprécier la nourriture, essentielle pour le bien-être nutritionnel.

Cela peut, en retour, améliorer considérablement la qualité de vie, réduire le risque de malnutrition et d’autres problèmes de santé associés.

Identifier les obstacles au brossage des dents

Perte de la mémoire procédurale

L’une des principales difficultés pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est la perte de la mémoire. La personne oublie si elle s’est lavée ou non les dents. Elle peut même oublier l’importance du brossage des dents car c’est finalement assez récent que l’on en parle. Votre parent ne se brossait pas forcément les dents dans l’enfance (et voyez encore moins un dentiste).

Ces oublis peuvent se traduire par une simple négligence de se brosser les dents ou par une incapacité à effectuer correctement les étapes du brossage. Par exemple, la personne peut oublier de mettre le dentifrice, ou oublier de cracher.

Il est important de rappeler régulièrement à la personne concernée l’importance de se brosser les dents et de s’assurer qu’elle le fait correctement. Il faut vraiment renforcer cette routine en ayant un rituel du coucher très rigoureux, avec les étapes toujours dans le même sens. 

Désorientation dans le temps

La personne peut penser avoir déjà lavé ses dents alors qu’elle l’a fait la veille. 

Ou elle peut commencer à se laver les dents, et s’arrêter au bout de 10 secondes car elle n’a pas de repère dans le temps. Dans ce cas, n’hésitez pas à proposer un sablier (plus facile à utiliser qu’un minuteur)

Difficultés motrices et de coordination

Les troubles de coordination motrice et les difficultés à réaliser des gestes quotidiens constituent également d’importants obstacles. L’apraxie, ou l’incapacité à effectuer des gestes appris malgré une fonction sensorielle intacte, peut rendre le brossage des dents particulièrement ardu.

La personne peut rencontrer des problèmes pour manipuler la brosse à dents, appliquer le dentifrice, ou même maintenir la brosse dans sa bouche correctement. Pour surmonter ces difficultés, envisagez des alternatives plus simples. Pour le dentifrice, il eiste différents formats. La personne sera peut-être plus à l’aise avec un pousse-pousse ? Un dentifrice à croquer ? Un dentifrice en poudre dans lequel tremper sa brosse à dents ?

Attention à la proposition d’une brosse à dents électriques. Cela peut être parfait pour certains, mais cela peut en terroriser d’autres. Si la personne n’a jamais eu cet objet bruyant et vibrant dans sa bouche, elle pourra être très inquiète.

Si nécessaire, l’aidant peut aider directement la personne en guidant sa main ou en effectuant le brossage pour elle.

Anxiété et résistance

L’anxiété et la résistance sont des réactions fréquentes chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer face à de nouvelles situations ou routines, y compris les soins dentaires. La résistance au brossage des dents ou aux visites chez le dentiste peut compliquer la tâche pour l’aidant.

Une communication claire et une préparation adéquate de la personne à ces activités sont essentielles. Expliquer ce qui va se passer et rassurer la personne peut aider à diminuer son anxiété.

Essayez de déterminer ce qui fait peur à la personne. Parfois, cela peut-être simplement de se retrouver face au miroir. Avec la maladie d’Alzheimer, la personne peut ne plus se reconnaître. C’est étrange de se laver les dents face à quelqu’un d’autre qui nous imite. Se moque-t-il ?

Informer le dentiste de la condition de la personne permet également d’adapter son approche pour une expérience moins stressante. Demander le premier rendez-vous de la journée peut-être une bonne solution pour éviter qu’il y ai du retard ou du monde dans la salle d’attente. 

Stratégies d’assistance pour le brossage des dents

 

Adaptation de l’environnement

Pour aider une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer à se brosser les dents, il est important d’adapter l’environnement où cette activité se déroule. Il est bon de savoir que le brossage ne doit pas obligatoirement se faire dans la salle de bain. Optez pour un lieu où la personne se sent confortable et détendue.

Veillez à ce que l’espace choisi soit bien éclairé et spacieux, facilitant ainsi la visibilité de la personne sur ce qu’elle fait et augmentant son confort.

L’établissement d’une routine quotidienne est également essentiel. Intégrer le brossage des dents dans les habitudes de la journée, idéalement le matin et le soir avant de se coucher, aide à prévenir les problèmes dentaires et à maintenir une bonne santé bucco-dentaire.

Choix des outils appropriés

Le choix des outils pour le brossage des dents est un aspect important pour en faciliter la réalisation. Pour les personnes atteintes d’Alzheimer, il est souvent recommandé d’opter pour des brosses à dents avec des poils souples et des manches longs ou des têtes angulées, facilitant la manipulation par rapport aux brosses à dents standard.

Les brosses à dents pour enfants, avec leurs poils doux et leurs manches plus courts, peuvent aussi être une excellente alternative.

Les brosses à dents électriques, bien qu’utiles, doivent être utilisées avec prudence. Leur bruit et leurs vibrations peuvent être inconfortables pour certaines personnes et même leur faire peur, tandis que d’autres peuvent les trouver plus faciles à manipuler.

Il est important d’expérimenter différentes options pour trouver celle qui convient le mieux à la personne concernée.

brosser les dents alzheimerEn cas de difficulté avec le brossage traditionnel, des alternatives comme les tissus de nettoyage des gencives et des dents peuvent être utiles. La personne glisse son doigt dans le tissus et frotte ses dents. C’est moins difficile que l’utilisation d’une brosse à dent car il n’y a pas d’objet intermédiaire à utiliser. La personne ressent ses mouvements. Bien sûr, ca ne vaut pas un lavage classique car un tissus ne vaut pas une brosse en terme de frottement. Mais c’est toujours mieux que rien. 

Si malgré toutes les sortes de dentifrice il n’y en a aucun qui conviennent (en tube, en pousse-pousse, en poudre, à croquer, etc.), il est possible de s’en passer. 80% de l’efficacité du brossage provient du mouvement. Il faut mieux se brosser les dents à l’eau que pas du tout. C’est également une solution pour les personnes qui avalent le dentifrice. 

Enfin, j’ai beaucoup d’aidants qui ne veulent plus que leur proche se lave les dents parce qu’il avale le dentifrice. C’est à vérifier (et je n’ai pas trouvé de sources fiables sur le sujet) mais ne pas se laver les dents peut entrainer plus rapidement des problèmes que celui d’avaler un peu de dentifrice, spécialement chez des personnes dont l’espérance de vie n’est pas de 30 ans. Il est également possible de passer à un dentifrice pour enfant, conçus en sachant que l’enfant ne se rince pas bien la bouche.

Techniques pour encourager et faciliter le brossage des dents

 

Impliquer la personne dans le processus

Impliquer la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer dans le processus de brossage des dents est essentiel pour préserver son autonomie et son estime de soi. Encouragez-la à participer autant que possible, même si c’est seulement en tenant la brosse à dents ou en appliquant le dentifrice.

Cette implication peut rendre la tâche plus engageante et moins stressante.

Vous pouvez également rendre l’expérience plus agréable en jouant de la musique qu’elle aime ou en discutant de sujets qui l’intéressent. Cela peut aider à détendre la personne et à la rendre plus coopérative lors du brossage des dents.

Démonstration et guidage

La démonstration et le guidage sont des outils précieux pour aider une personne atteinte d’Alzheimer à se brosser les dents. Commencez par montrer l’exemple et expliquez clairement chaque étape du processus. Lavez-vous les dents en même temps qu’elle. Souvent l’imitation reste acquise plus longtemps chez les personnes atteintes de troubles cognitifs. Cela permet en plus de faire une activité ensemble, ce qui peut détendre la personne et lui faire plaisir (les occasions se faisant de plus en plus rares).

Si nécessaire, guidez sa main pour l’aider à effectuer les mouvements corrects.

Cette approche peut être particulièrement utile lorsque la personne a encore la capacité motrice mais a oublié comment se brosser les dents. Ou si elle est angoissée.

Si la personne résiste ou a du mal à ouvrir la bouche, vous pouvez essayer de masser doucement sa mâchoire pour la détendre, ou appliquer un peu de dentifrice sur ses lèvres pour lui rappeler la sensation et l’odeur, ce qui peut l’encourager à ouvrir la bouche. Expliquez-lui bien tout ce que vous faites et ne forcez surtout pas la brosse à dents dans sa bouche. La personne pourrait être agressive et vous mordre (après tout, qui s’introduit de force dans la bouche de quelqu’un d’autre ?). Elle pourrait également se blesser en essayant de vous repousser. 

Utilisation de rappels et de routines

Les routines sont essentiels pour maintenir une hygiène bucco-dentaire régulière. Faites chaque action dans le même ordre. Passage aux WC, mise en pyjama, nettoyage des dents, conduite vers la chambre. Et jamais proposer de laver ses dents avant la mise en pyjama. Ainsi, dès que la personne se change, elle sait à quoi s’attendre ensuite.

 

Quand et comment faire appel à un dentiste ?

Signes qu’il est temps de consulter

dentiste alzheimerIl est important de savoir quand consulter un dentiste.

Certains signes sont faciles à repérer : perte de dents, dents qui se cassent, douleurs dentaires exprimées.

D’autres sont plus subtiles : une personne qui perd du poids et mange moins, sans raison. Une personne atteinte d’Alzheimer qui ne veut plus venir à table et qui devient agressive quand on insiste. Une personne qui fait plus de fausses routes alimentaires car elle ne mâche pas comme il faut. Une personne qui parle moins. Tout cela peut être le signe d’une douleur que votre proche n’aura pas su exprimer. 

Les soins dentaires chez les personnes atteintes d’Alzheimer

Choisir des dentistes expérimentés dans la prise en charge des patients atteints de la maladie d’Alzheimer est primordial. Ces professionnels, en collaboration avec des gériatres et d’autres spécialistes, peuvent offrir une prise en charge complète et adaptée aux besoins spécifiques de la personne. Certains dentistes spécialisés peuvent être trouvés en tapant « dentiste Alzheimer + nom de la ville » mais le plus souvent, vous trouverez par bouche à oreilles. N’hésitez donc pas à demander aux professionnels autours de vous s’ils ont une personne à vous conseiller.

Des visites régulières chez le dentiste sont essentielles pour identifier et traiter rapidement tout problème bucco-dentaire, prévenir les complications et maintenir une bonne santé bucco-dentaire. Cela est vital pour le bien-être général et émotionnel du patient.

Les professionnels offrent également des conseils et des outils pour aider les aidants à assurer une hygiène bucco-dentaire adéquate à domicile.

Conseils pour les aidants

Maintenir la patience et la compréhension

Comment laver ses dents avec alzheimerMaintenir la patience et la compréhension est essentiel lorsqu’on accompagne une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Il est important de se rappeler que les difficultés et les comportements de la personne malade sont une conséquence directe de la maladie et non une forme de résistance ou de mauvaise volonté.

Accepter ces changements et adapter son approche en conséquence peut grandement améliorer la qualité de la relation et faciliter les soins quotidiens.

Prendre du recul et se poser des questions sur ses propres motivations et limites est également important. Par exemple, demandez-vous pourquoi vous aidez la personne à manger ou à se brosser les dents. Est-ce pour gagner du temps ou parce que la personne n’est vraiment plus capable de le faire seule ? Ces réflexions aident à maintenir une perspective réaliste et à éviter le burnout.

Ressources et soutien disponibles

Les aidants familiaux d’une personne atteinte d’Alzheimer ne doivent pas hésiter à solliciter des ressources et un soutien extérieur. Il existe de nombreux dispositifs et associations qui peuvent offrir un répit et des conseils précieux.

Par exemple, les formations proposées par des associations comme France Alzheimer peuvent fournir des connaissances et des stratégies pour mieux accompagner le proche malade. Ces formations couvrent des sujets tels que les symptômes de la maladie, les bonnes pratiques d’accompagnement au quotidien, et les aides financières et juridiques disponibles.

Les structures de répit, comme les accueils de jour ou les hébergements temporaires, sont également des options valables pour soulager les aidants et offrir à la personne malade des activités adaptées à ses besoins. De plus, les groupes de parole et les permanences téléphoniques peuvent fournir un soutien psychologique et des conseils pratiques aux aidants, aidant ainsi à prévenir l’isolement social et le stress lié à cette tâche.

Un aidant serein sera plus calme face aux difficultés du quotidien et pourra accompagner son proche sans crier ou forcer. Il sera plus souple pour s’adapter, pour imaginer une solution. 

Conclusion

En conclusion, l’hygiène bucco-dentaire est d’une importance capitale pour les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Une négligence dans ce domaine peut augmenter le risque de développement ou d’aggravation de cette affection, en raison notamment des inflammations et infections susceptibles d’impacter le cerveau. Mais elle peut également nuire grandement à la qualité de vie de la personne malade.

Il est essentiel de maintenir une routine de brossage des dents régulière, d’adapter l’environnement et les outils pour simplifier cette tâche, et de faire appel à des professionnels en cas de besoin. Les aidants doivent faire preuve de patience et de compréhension, tout en exploitant les ressources et le soutien disponibles pour offrir les meilleurs soins possibles.

 

FAQ

Quels sont les premiers signes qu’une personne atteinte d’Alzheimer pourrait rencontrer des difficultés à se brosser les dents ?

Les premiers signes indiquant qu’une personne atteinte d’Alzheimer pourrait rencontrer des difficultés à se brosser les dents incluent l’oubli du rituel de brossage, une perte de la notion du temps (se brossant les dents à des moments inappropriés), un passage très long dans la salle de bains, une brosse à dents qui est mal rangée ou qui est toujours seche, etc.

Une personne qui commence à avoir du mal à manipuler ses couverts et à manger proprement a des troubles praxiques. Elle aura certainement du mal à utiliser sa brosse à dents et à faire les mouvements adaptés. 

Comment aider une personne atteinte d’Alzheimer à accepter le brossage de dents.

Pour aider une personne atteinte d’Alzheimer à conserver une routine de brossage des dents régulière, il est important de simplifier et de faciliter le processus.

Instaurez un environnement confortable, par exemple, en utilisant une chaise pour que la personne ne se fatigue pas et une serviette pour protéger les vêtements (et qu’elle n’ait pas peur de se salir). Parfois, il faudra également retirer le miroir (pour qu’il n’ait pas peur de son reflet qu’il ne reconnait pas) et diminuer les objets accessibles près du lavabo.

Instaurez des routines. Si la personne sait que dès qu’elle se change, elle se lave les dents ensuite, elle pourra se préparer mentalement. Savoir ce qui va se passer est très rassurant pour la personne atteinte de troubles cognitifs.

Ne forcez jamais la personne, au risque de la blesser / de vous faire mordre et de perdre sa confiance. 

Adaptez les objets en fonction de ses troubles praxiques (voir plus haut dans l’article).

 

Quelles solutions alternatives de brossage de dents sont disponibles pour ceux qui ont des difficultés de dextérité ou d’arthrite ?

Pour les personnes souffrant de problèmes de dextérité ou d’arthrite, plusieurs solutions alternatives de brossage de dents sont envisageables :

  • Brosse à dents en bambou : Plus légère et plus facile à manipuler que les brosses à dents traditionnelles.
  • Siwak ou bâton d’arak : Une racine naturelle du Salvadora persica, que l’on frotte directement sur les dents, simplifiant le processus de brossage.
  • Tissus dentaire : pour frotetr ses dents avec ses doits.
  • Dentifrice de formes variées : Certains préféreront un pousse-pousse, une pâte, un dentifrice à croquer…

Comment assurer la sécurité de la personne atteinte d’Alzheimer pendant le brossage des dents, notamment pour prévenir l’ingestion de dentifrice ou de fluorure ?

Il est possible de passer à un dentifrice pour enfant sans fluor, conçus en sachant que l’enfant ne se rince pas bien la bouche.
Il est possible de se laver les dents sans dentifrice (80% de l’efficacité du brossage vient du mouvement et non du produit).
Je me lave les dents au savon de marseille depuis des années. Je frotte ma brosse à dents sur le savon. Pas de risque d’ingestion de fluor en procédent ainsi. 
Aussi, les goûts des dentifrices peuvent induire les personnes en erreur. Ils ont un goût de menthe, de citron, de fraises. Que des choses qui peuvent faire penser à un bonbon. Pour éviter cette incompréhension, vous pouvez choisir un dentifrice sans saveur ajoutée. 

A propos de l'auteur Amélie Wallyn

Ergothérapeute et co-auteur de la méthode MALO, je partage mes conseils et outils pour vous aider à maintenir votre proche à domicile le plus longtemps possible !

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