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Amélie Wallyn

Alzheimer et trouble du sommeil : comment l’aider à dormir la nuit ?

Assez régulièrement, des aidants me contactent pour me parler de leur proche atteint d’Alzheimer qui se déplace dans la maison la nuit et qui dort le jour.

On me demande :

  • Comment faire pour qu’il ne se réveille plus la nuit ?
  • Comment faire pour qu’il ne déambule plus la nuit ?
  • Comment faire pour qu’il se repère dans le temps ?
  • Comment faire pour qu’il soit moins somnolant la journée ?

J’ai donc décidé d’écrire un article pour aider les très nombreuses personnes qui sont concernées par ce problème. 

Quels sont les troubles du sommeil fréquent chez les personnes atteintes d'une maladie de type Alzheimer ?

  • la personne se réveille au milieu de la nuit et commence sa journée comme si elle s’était réveillée au matin. Elle se déplace chez elle (et parfois même en dehors de chez elle), parle, fait du bruit. Le sommeil de l’aidant est perturbé. 

  • La personne atteinte d’une forme de démence n’a plus de rythme et dort aussi bien de jour comme de nuit de façon aléatoire. 

Que se passe-t-il pour que la personne malade ne dorme pas ? 

  • Les personnes souffrant d’une maladie neurodégénérative sont très sensibles aux facteurs environnementaux. Elles sont sensibles aux éclairages qui perturbent leur notion du temps, au stress que peut communiquer un aidant fatigué en fin de journée. La digestion peut s’avérer également plus difficile pour une personne âgée. Chaque changement de rythme ou d’habitude perturbe la personne malade.

  • Parfois, la personne ne sait plus s’orienter dans le temps. L’heure sur son réveil ne signifie plus rien pour elle. Quand elle se réveille, elle ne sait donc pas qu’il faut essayer de dormir encore un peu. 

  • Certaines personnes se lèvent la nuit pour boire un verre ou aller aux toilettes. Et elles ne savent plus retourner dans leur chambre ! Elles déambulent alors dans leur logement, jusqu’à oublier qu’elles cherchaient leur chambre. Elles commencent alors leur journée bien plus tôt que prévu. 

  • Les médicaments pris par la personne peuvent avoir des effets secondaires et empêcher le sommeil de façon directe, ou indirecte (par exemple en donnant envie d’uriner). 

  • Dans le cas d’une maladie d’Alzheimer chez une personne âgée, l’âge entre en ligne de compte. En effet, le sommeil des personnes âgées est beaucoup plus léger. Le sommeil profond dure moins longtemps, contrairement au sommeil léger. La personne se réveille donc plus facilement en ressentant une douleur ou une sensation de vessie pleine. 

Quand les troubles du sommeil accélèrent l’évolution de la maladie d’Alzheimer. 

La maladie d’Alzheimer est causée par une accumulation anormale dans le cerveau d’une protéine appelée peptide bêta-amyloïde qui entraîne l’apparition de plaque amyloïde. Plus une personne a de plaques amyloïdes, plus sa maladie est avancée. Or en 2013, il a été découvert que le manque de sommeil favorise l’apparition des plaques. Dormir trop peu accélère donc l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Comment aider une personne souffrant d’une forme de démence à dormir la nuit plutôt que le jour ? 

Beaucoup de personnes ayant des troubles du sommeil s’orientent vers les traitements médicamenteux. Pourtant, ces médicaments n’arrangent pas le sommeil sur le long terme. En plus, elles peuvent avoir des conséquences sérieuses sur la personne atteinte de troubles cognitifs. Ainsi, les somnifères peuvent accentuer leur confusion, mais aussi provoquer des chutes. Par ailleurs, il est fréquent que les personnes âgées prennent de nombreux médicaments et qu’il y ait donc une interaction néfaste entre un des médicaments et le somnifère. Donc dans tous les cas, chaque prise de somnifère doit être prescrite par un médecin

Et c’est la même chose pour les plantes ! On a tendance à banaliser l’effet des plantes, que ce soit en infusion et en huile essentielle. Pourtant, ces plantes ont des effets que vous ne connaissez pas forcément. En plus de leurs effets calmants, elles peuvent donc avoir un second effet nocif pour la santé de votre proche. Elles peuvent également annuler l’action de certains médicaments pris par la personne (pour le coeur par exemple). Demandez toujours l’avis d’un professionnel avant d’en utiliser. Chaque personne ne se ressemble pas. Votre proche n’est pas une personne âgée lambda, c’est une personne avec ses antécédents et ses traitements particuliers. 

Des problèmes de santé peuvent empêcher la personne d’avoir un bon sommeil. Cela peut être le cas des infections urinaires, des douleurs, de l’apnée du sommeil, du syndrome des jambes sans repos… Évoquez donc le sujet avec le médecin afin de déterminer si les troubles du sommeil ne sont pas la conséquence d’un autre problème de santé. 

 

Les conseils de base pour un bon sommeil

Les conseils qui s’appliquent à toute personne qui peut avoir du mal à dormir d’appliquent également à une personne atteinte d’Alzheimer, de démence vasculaire ou autre maladie entraînant de la dépendance. On recommandera donc de : 

  • surveiller la température de la chambre. Une chambre trop chauffée ne permet pas d’avoir un bon sommeil.

  • Faire une activité physique chaque jour, une activité qui stimule l’esprit également, mais ne faire que des activités reposantes à partir de la fin d’après-midi. 

  • Utiliser une lampe qui baisse progressivement la lumière avant de se coucher, et qui simule le lever du soleil au moment de se réveiller. 

  • N’utiliser la chambre que pour dormir. Si on travaille ou que l’on a des activités de loisirs dans la chambre, le cerveau n’associe plus forcément le fait d’aller au lit avec le fait de s’endormir. Même si la personne bouge peu, il est donc recommandé de lui proposer de passer sa journée au fauteuil plutôt qu’au lit.

  • Évitez de boire du café ou du thé la journée, ou des aliments sucrés en soirée. 

  • Arrêter les écrans au moins 1h avant de se coucher. Il vaut mieux écouter de la musique ou lire en fin de soirée. 

 

Conseils spécifiques pour une personne atteinte d'Alzheimer ou apparenté

En plus de ces conseils, quelques conseils spécifiques peuvent être proposés pour une personne atteinte de démence : 

  • mettre un panneau phosphorescent sur la porte de la chambre et de toilettes, ou tracer un chemin grâce à du scotch phosphorescent. Cela évitera que la personne se perde en allant ou en revenant des WC et oublie qu'elle devait retourner se coucher.

  • proposer une chaise percée dans la chambre, ainsi que de l’eau et de quoi manger en cas de faim nocturne. Eviter les déplacements diminue le risque de se perdre, mais permet aussi de garder son corps un peu plus endormi. 

  • un rythme très régulier pour l’heure du repas et l’heure du coucher. Le corps et l’esprit savent ainsi ce qui est à venir et peuvent s’y préparer. Vous pouvez ainsi lui créer de nouvelles habitudes et des rituels avant l’heure du coucher. Par exemple, repas puis moment lecture ou musique douce, collation avec une boisson chaude puis passage à la salle de bain avant d’aller dans la chambre. 

  • L'été, faites attention à ce que la personne ne croise pas la lumière du jour lorsqu'elle se rend aux WC. Fermez bien tous les stores et volets. Si elle voit la lumière, elle se dira que c'est une heure décente pour se réveiller. Et le jour se lève à 4h30 mi-juin.
    Et même lorsque l'on a pas de troubles cognitifs, notre cerveau voit la lumière et ne veut plus se rendormir. Mon propre cerveau m'a joué des tours lorsque je me levais la nuit pour allaiter mon fils et que je devais passer dans un couloir dans lequel je ne peux pas cacher la lumière du jour. C'est une question d'hormone du sommeil .Nous n'étions pas faits pour vivre aux horaires modernes. 
    Vous pouvez également ajouter un rideau occultant dans sa chambre car parfois la lumière passe à travers le store. Et installer un boudin de porte (fixé à la porte pour éviter les chutes).

  • Vous pouvez enlever les vêtements de jour de la chambre de la personne, pour qu’elle ne soit pas tentée de s’habiller au moment où elle se réveille. 

  • Faire attention à ce que la personne perçoive suffisamment la lumière du jour en journée, pour qu’elle puisse s’orienter dans le temps et savoir que la lumière artificielle s’allume quand l’heure du coucher approche. Si la personne ne peut pas sortir pour profiter du soleil, il existe des lampes de luminothérapie qui peuvent l’aider. 

  • Si la personne ne sait plus lire l’heure, il est possible qu’elle ne sache tout simplement pas si c’est une heure raisonnable pour se lever ou non.
    Les enfants ont le même souci, et des parents ont trouvé une solution. C’est un réveil qui ne diffuse pas la même couleur en fonction de l’heure. Ainsi, il diffuse l’image d’un personnage assoupi quand il faut dormir, une couleur jaune quand il peut se réveiller sans bruit et une couleur verte quand il peut se réveiller sans aucun problème. Il en existe différents modèles, dont certains proposent aussi des sons relaxants pour aider la personne à s’endormir.

    Je vous partage la vidéo d’un modèle pour que mes explications soient plus claires, mais je n’ai pas testé ce modèle ou aucun autre (ca viendra peut-être, comme mon bébé grandit). Je pense que cette astuce peut aider certains d’entre vous pour aider à l’orientation dans le temps de la personne atteinte d’Alzheimer.
    Le tout est de trouver un modèle qui ne soit pas trop enfantin.

 

Et s’il se réveille au milieu de la nuit ? 

La première chose est de tâcher de ne pas s’énerver. Ce n’est pas contre vous qu’il fait cela. Il ne se rend même pas compte qu’il vous a réveillé(e) à une heure très très matinale. 

S’il se réveille, orientez-le vers une activité plutôt calme, dans l’espoir qu’il puisse se rendormir. La télévision est par exemple à éviter. La lumière de l’écran va le réveiller, et le programme peut également l’énerver. Orientez-le plutôt sur de la lecture, l’écoute de musique douce, des massages… Ainsi, il pourra éventuellement réussir à s’endormir à nouveau. 

Essayez de l’empêcher de trop dormir la journée. S’il est fréquent que les personnes âgées fasse une sieste en milieu de journée, elles ne sont pas censée en faire 5 ! Une sieste après le déjeuner suffit, et elle ne doit pas durer trop longtemps. 

Dans les premiers temps, votre proche peut être angoissé ou énervé si vous ne le laissez pas dormir, mais cela l’aidera à se recaler progressivement. Car si vous ne le laissez dormir que la nuit, son corps en profitera pour dormir la nuit sans réveil intempestif.

A propos de l'auteur Amélie Wallyn

Ergothérapeute et co-auteur de la méthode MALO, je partage mes conseils et outils pour vous aider à maintenir votre proche à domicile le plus longtemps possible !

Ne partez pas sans nous laisser un petit commentaire :)

  • Mon mari ,68 ans, est atteint de démence fronto-temporale
    Notre vie a basculée en très peu de temps
    J’ai fait toutes les démarches pour des aides et surtout pour des séjours de répit
    Je ne veux pas le mettre en EPHAD car il y serait trop malheureux
    Je veux le garder à la maison mais je me sens bien seule face à tous ces problèmes
    Cela fait plus d un an que cela dur, le diagnostic a été posé après de nombreuses examens

  • Je tiens à vous remercier vivement pour cet article enrichissant et édifiant sur le lien entre Alzheimer et le trouble du sommeil. Votre contribution éclaire des aspects essentiels de cette problématique complexe.

    L’article décrit clairement comment la maladie d’Alzheimer peut perturber les habitudes de sommeil, en expliquant les divers troubles du sommeil souvent associés à cette maladie dégénérative. Vous avez également présenté des suggestions pratiques pour aider les patients atteints de la maladie d’Alzheimer à mieux gérer leurs troubles du sommeil.

    Cependant, un ajout sur les dernières recherches en cours concernant les traitements spécifiques du trouble du sommeil chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer aurait été le bienvenu pour compléter votre article déjà très complet.

    Encore une fois, je vous remercie pour votre travail précieux et pour l’attention que vous portez à ce sujet. Continuez à éclairer notre compréhension de ces enjeux.

  • Bonjour, mon mari a la maladie d’Alzheimer, il a 65 ans. Il est très angoissé. Il ne fait que pleurer. S’il fait + ou – 50 kg c’est tout juste. Je ne sais plus quoi faire. Je n’arrive meme pas à l’apaiser. C’est très dur de le voir comme cela. Là les infirmières lui mixe sa nourriture. Je ne sais plus quoi penser. Il n’est plus à la maison, mais dans une maison de repos en Belgique, car j’ai entendu trop de chose du personnel médical en France que ce soit : assistante sociale, qui a mis mon mari dans un endroit qui n’était pas sa place, un médecin qui a dit des choses invraisemblables (je l’ai rabaissé plus bas que terre) et j’en passe. Il est jeune, il n’y a rien pour les personnes jeunes (c’est honteux de voir cela), alors qu’il y en a de plus en plus qui sont malades. Je ne sais pas si j’aurai un retour, mais je suis outré de voir cela. C’est bien de dire et de lire vos articles mais il n’y a aucun effet parfois et on se sent seule. Personne ne demande si nous aidant allons bien. Merci.

    • Je suis désolée que vous ayez vécu tout cela. La situation est vraiment très difficile en France. Je ne sais pas comment ca se passe ailleurs et j’espère que la situation y est mieux.
      Je sais que pour certains domaines, la Belgique a des structures que nous n’avons pas (ou pas suffisamment). Mais quel désespoir de devoir changer de pays, quelle difficulté pour l’aidant s’il veut continuer à voir son proche, sans pour autant s’isoler seul dans un pays étranger !

  • Merci pour vos conseils j’ai pus les lire durant cette nuit blanche ou mon aidée se lève sans cesse .

  • Je suis un peu perdu, même après vos explications. J’ai l’impression que rien de ce qui est écrit ne correspond à mon épouse qui a perdu le sommeil.

  • Mon frère est en famille d’accueil depuis 1 mois 1/2, ils ne savent pas s’ils vont le garder car il se lève toutes les nuits ver 1 heure. Comment y remédier, merci de vos conseils

    • Bonjour, est-ce que vous savez pourquoi il se lève ? Est-ce qu’il cherche les WC, est-ce qu’il veut manger, est-ce qu’il pense que c’est le jour ?
      Peut-être que dans sa vie précédente il devait se lever à 1h pour un travail de nuit ? Pour trouver la solution, il faut se poser toutes ces questions. Découvrir ce qu’il se passe est la partie la plus compliquée.

  • Bonjour,ma mère fait de la démence.Le médecin lui a prescrit médicament antidépresseur qui est supposé être aussi pour le sommeil.
    Elle ne dort pas et se réveille souvent pour uriner.
    Le médecin devrait tu lui donner le matin,et med pour dormir le soir?

    • Bonjour, elle urinait aussi souvent avant le soir ? Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à en parler au médecin. Cela peut être un effet secondaire du traitement et il pourra soit changer le moment de la journée où elle le prend, soit lui proposer autre chose.

  • Mon mari a eu une rupture d anévrisme en 2014 , là depuis le mois d avril 2021 il est en arrêt, plus envie de rien faire, n est pas sorti une seule fois en plus il est alcoolique et agressif, après le repas du soir il prend ses médicaments et j ai l impression qu il lutte pour pas dormir, le matin il parle pas par contre l après midi c’est un vrai moulin de paroles, il dort 5 minutes c’est comme si il a dormi toute la nuit, la télé éteinte mais il laisse la lumière toute la nuit, il m insulte, me traite de marmotte, là ça fait 3 nuits où il a pas dormi par contre il va dormir de 4h du matin à 10 h, j en peux plus je sais plus quoi faire

    • Bonjour, est-ce qu’il boit encore ou il est en sevrage ? Est-ce qu’il est suivi par un médecin pour vérifier d’éventuelles maladies en lien avec la rupture d’anévrisme ou avec la dépendance à l’alcool ?

  • Ma mère se réveille en pleine nuit pour aller aux toilettes et va préparer son déjeuner comme si il était 7h30. Elle est de plus agressive dans cette situation. Elle ne reconnaît plus l’heure sur la pendule. Et est persuadée qu’il est l’heure de prendre son déjeuner et son médicament pour la tension. Je suis inquiet devant cette situation car si je ne l’entends pas, elle est capable de déjeuner et de prendre son cachet bien plus tôt que prévu. Ma mère a 82 ans. Que lui arrive t’il d’après vous ? Est ce un début d’alzheimer ? Ou un début de démence ? Merci d’avance.

    • Bonjour
      Malheureusement, je ne suis pas médecin et même lui ne peux pas faire de diagnostic juste en se basant sur cette information. Parlez-en tout de même à son médecin pour qu’il soit informé de la situation et puisse prescrire des examens complémentaire à votre mère.
      Il existe aussi des horloges avec un logo pour que la personne sache s’il est l’heure de dormir ou de manger. En voici un exemple : https://amzn.to/3H8sbXc
      Le souci c’est qu’il faut qu’elle ait le réflexe de la regarder, et qu’elle ait les capacités de comprendre son fonctionnement.

  • Bonjour,
    J’apprécie les conseils que vous avez donnés aux précédentes demandes d’internautes. J’aimerais un conseil pour l’aidante que je suis en particulier pour parvenir à dormir la nuit.
    Deux semaines par mois, je m’occupe jour et nuit de ma mère de 95 ans. La nuit, elle se réveille très souvent : toutes les 1/2 heures voire tous les quarts d’heure ; elle parvient à se lever et à se placer sur le fauteuil percé posé près de son lit mais ne parvient pas à se recoucher.
    Je me lève donc à chaque instant pour l’aider à se coucher ; de nouveau au lit, elle dort aussitôt. Le lendemain, elle a oublié ses levers nocturnes et mes interventions auprès d’elle pour l’aider. Ainsi, elle peut se lever de 9 h 30 à 4 h du matin sans me laisser la possibilité de dormir ; ensuite elle se lève toutes les heures. C’est une vingtaine de fois qu’il faut venir auprès d’elle chaque nuit. Au bout des deux semaines, il me faut plusieurs jours pour récupérer. Ensuite, c’est ma sœur qui assure le relais auprès de ma mère. En journée, les séances aux toilettes sont très fréquentes également lorsqu’elle ne dort pas : le matin et l’après-midi. Je dois préciser que ma mère est lourde, difficile à aider car elle a une arthrose grave aux épaules, et qu’elle est équipée d’un lit médicalisé. Elle a énormément changé de comportement depuis environ un an et ne cherche plus à communiquer avec nous ; elle a perdu ses repères temporels : le matin, le soir, le midi : elle ne sait plus.

    • Bonjour, 
      Est-ce que votre mère va réellement aux WC où est-ce qu’elle s’y assoit par habitude ou par peur de salir son lit ? Si elle urine si fréquemment, il faudrait en parler au médecin. On en parle jamais, mais cette zone là aussi peut être rééduquée.
      Ou tout simplement, un traitement peut être changé (certains ont des effets secondaires de type diurétiques connus, ou parfois les malades ne réagissent tout simplement pas de la même façon à un traitement que la moyenne des gens).

      S’il n’y a pas de réel besoin d’aller sur les WC, il est possible qu’elle y aille par peur. Dans ce cas, une protection de type culotte peut lui être proposée pour la nuit, pour éviter qu’elle ait peur de mouiller ses draps.
       
      Les barrières de lit existent aussi, mais cela reste pour moi une contention à utiliser en dernier recours. C’est en effet un peu violent d’être coincé dans son lit et en plus certaines personnes débordent d’énergie pour escalader la barrière (alors même qu’en temps normal elles ne savent pas se déplacer). 

      Autre solution, se poser la question de sa mobilité. Pourquoi sait-elle sortir du lit et aller à la chaise, et pas se redresser de la chaise ? Est-ce qu’elle a des accoudoirs ? Est-ce que votre mère ne préférerait pas une barre d’appui sur le mur d’en face ? Ou tout bêtement : est-ce que la chaise est réglée assez haute ? Il est difficile de se lever d’une assise basse. 

      J’espère vous avoir aidée. 
      Belle soirée

    • Merci pour votre soutien. Je vais réfléchir sur les possibilités de parfaire les moyens de lui permettre plus d’autonomie la nuit et d’augmenter son temps de sommeil.

  • Bonjour, Mon père est atteint de cette maladie, et la nuit il se réveille sûrement pour aller aux wc mais ayant une gonarthorse bilatérale, il n’arrive plus à se lever seule, donc il glisse du matelas sans cesse et on a du mal à le recoucher vu son poids en plus, il se raidit quand on vient l’aider. La journée il dort sans arrêt malgré le fait qu’on le stimule, il ne tient plus. Comme faire pour qu’il puisse dormir la nuit et qu’on puisse s’endormir pcq on s’épuise à force…

    • Bonjour,
      Je vous conseille d’évoquer la situation avec votre médecin qui connait mieux l’état de santé de votre père. Il pourra déterminer s’il peut être intéressant de proposer un lit médicalisé avec barrières pour éviter que votre père ne se lève la nuit (avec dans ce cas une protection urinaire pour la nuit) ou s’il est capable de faire un ou deux pas pour aller sur la chaise percée placée à côté du lit.
      Si vous partez sur l’option lit médicalisé, comparez les différents lits pour choisir celui qui descend le plus bas possible, cela sera plus simple pour le remettre au lit en cas de chute (s’il est incapable de vous aider).
      Ces réveils nocturnes et le stress de dormir au sol doivent beaucoup le perturber, et il aura peut-être un meilleur rythme si la situation s’arrange.

  • Bonjour,
    Je souhaiterai savoir comment on peut calmer les malades d’alzheimer quand ils se réveillent la nuit et qu’ils sont agités surtout, pour le cas de ma mére, elle se proméne dans la maison jusqu’a ce qu’elle est exténuée et commence a transpirer.
    j’ai beaucoup de mal à accepter comment la santé de ma mére s’est dégradée durant ces derniers mois.

    • Bonjour,
      Est-ce que vous savez pour quelle raison elle se réveille ? Parfois, les personnes se lèvent pour aller aux WC et se perdent sur le trajet de retour. Ou alors elles se lèvent parce qu’elles ont faim, et oublient ce qu’elles étaient en train de faire et se mettent alors à déambuler en cherchant la réponse.
      Le mieux est donc d’installer une chaise percée dans la chambre et de proposer à boire et à manger sur la table de nuit pour éviter que la personne ne sorte de la chambre.
      Il y a aussi la possibilité d’installer un réveil qui simule la tombée de la nuit et le lever du jour pour que votre proche sache quand il est l’heure de se lever ou non.
      Amélie

  • j ai trouver les conseilles que vous donner sont bien pratique pour les personnes a la maison mais moi mon mari est dans un CHSLD ET ILS ME DISE que mon mari se promène la nuit ils appelle ça de l’errance que faire merci une épouse inquiète réponse S V P Adrienne

    • Bonjour,
      Tout dépend de la raison pour laquelle il se promène la nuit. Cela peut être lié à un traitement médicamenteux qui donne des insomnies, à une agitation, ou une perte des repères. Le problème c’est qu’en EHPAD, les professionnels ont peu de temps pour créer des routines nocturnes pour les personnes âgées (du genre une tisane, un tour aux WC et au lit). Peut-être qu’une lampe qui réduit progressivement sa luminosité pourrait l’aider ? Cela aide le cerveau à savoir que ca va être le moment de dormir et à produire les hormones nécessaires à l’assoupissement.

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