Amélie Wallyn

Démence vasculaire : tout savoir sur cette maladie

Comment savoir si c'est Alzheimer ou une démence vasculaire cérébrale ? Qu'est-ce que la démence vasculaire ? Comment diagnostiquer une démence vasculaire ?  Comment traiter la démence vasculaire ?

La démence vasculaire est la deuxième cause de démence dans les pays occidentaux, après la maladie d'Alzheimer. Comme elle concerne donc de nombreuses personnes, mais qu'elle n'est pas aussi souvent évoquée que la maladie d'Alzheimer, j'ai décidé aujourd'hui de consacrer un article à la démence vasculaire. Dans cet article, je répondrai aux questions que vous m'avez souvent posées !

Qu’est-ce que la démence vasculaire ? Quelles sont les causes de la démence vasculaire ?

comment soigner démence vasculaire

La démence vasculaire est la conséquence de lésions au cerveau d’origine vasculaire. Plus clairement, la démence vasculaire peut survenir :

  • Après un AVC ou après plusieurs « mini-AVC ». En effet, les AVC entraînent soit une hémorragie dans une zone du cerveau (AVC hémorragique) soit au contraire, l’AVC est causé par un caillot qui bloque un vaisseau et donc le sang n’irrigue pas certaines zones du cerveau (AVC ischémique). Ces accidents vasculaires peuvent produire des lésions au niveau des cellules du cerveau et donc entraîner une démence vasculaire.
  • En lien avec une artériolopathie hypertensive, qui est une atteinte des vaisseaux et qui entraîne des zones de lésions au niveau du cerveau.
  • À cause d’hypotensions fréquentes. En effet, avec l’hypotension la pression sanguine n’est plus suffisante et le cerveau n’est donc pas suffisamment irrigué.
  • En lien avec une maladie de Binswanger qui est une maladie rare qui atteint le cerveau. La maladie de Binswanger se produit lorsquil y a une obstruction généralisée des petits vaisseaux sanguins dans la substance blanche (une zone profonde du cerveau). Souvent, elle est associée à une hypertension artérielle importante non stabilisée et à des troubles des vaisseaux sanguins dans tout le corps.

Pour diminuer les risques de développer une démence vasculaire, il faut donc faire surveiller sa tension régulièrement pour éviter l’hypertension (et donc l’artériolopathie hypertensive et l’AVC) et l’hypotension. Il faut également avoir une alimentation saine pour éviter le diabète, facteur de risque d’AVC et suivre les recommandations pour être en bonne santé (faire du sport, ne pas fumer…) pour éviter les AVC et autres complications vasculaires.

Toutefois il y a certains facteurs contre lesquels on ne peut rien faire : l’âge et le sexe masculin sont des facteurs de risques pour les démences vasculaires.

Comment diagnostiquer une démence vasculaire ?

Les symptômes de la démence vasculaire

Les symptômes peuvent varier d’une personne à une autre. En effet, cela dépend des zones concernées par les AVC et autres troubles vasculaires. 

Toutefois, certains symptômes se retrouvent souvent et font penser à une démence vasculaire :

  • les troubles de l’humeur : ils arrivent rapidement dans le cadre d’une démence vasculaire. Plus de la moitié des personnes atteintes par cette maladie souffrent également de dépression.
  • Les troubles du comportement : la personne ne prend plus d’initiative dans ses activités, ne montre plus de signe d’émotion, ne s’intéresse plus à grand-chose…
  • les troubles cognitifs : il s’agit de trouble de la concentration, un trouble du jugement. La personne n’arrive plus à planifier, à s’organiser. Préparer un repas devient difficile, car elle ne prévoit pas ses ingrédients, ne prend pas compte des temps de cuisson et commence donc à cuisiner un long repas à l’heure où le repas devrait être servi.
    Il y a également des pertes de mémoire et c’est souvent suite à ce symptôme que la famille s’inquiète et incite la personne à consulter. 
  • les troubles neurologiques :  il s’agit de la conséquence des AVC au fil du temps, qui peuvent toucher des parties du cerveau qui servent à la motricité, au contrôle des émotions. Cela peut se caractériser par un membre qui perd en force, par une partie du visage paralysée, par des troubles de la déglutition. Mais cela peut également causer une incontinence urinaire, un passage du rire aux larmes sans raison.
  • des migraines, une fatigue importante.

La maladie évolue en 5 ans en moyenne. Le décès est généralement lié à un AVC ou à un infarctus. 

Alzheimer ou démence vasculaire ?

Les personnes qui voient leur proche perdre la mémoire peuvent se poser la question du diagnostic. Est-ce que c’est Alzheimer ou une démence vasculaire ? Quelques éléments peuvent vous donner des indices. Toutefois, je vous rappelle que pour avoir un diagnostic et mettre en place les traitements et suivis nécessaires, il faut en parler avec le médecin traitant et les médecins spécialistes.

Les causes ne sont pas les mêmes : 

Les personnes qui ont une démence vasculaire ont également une athérosclérose, du diabète, des problèmes de tension ou des antécédents d’AVC.

Ce n’est pas forcément le cas des personnes qui ont la maladie d’Alzheimer.

Les symptômes ne sont pas les mêmes :

Même s’il s’agit de deux maladies neurodégénératives, les symptômes ne sont pas exactement les mêmes.

  • Les troubles cognitifs ne sont pas exactement les mêmes que ceux entraînés par la maladie d’Alzheimer.
    Dans une démence vasculaire, la perte de mémoire est moins importante, moins évidente que dans la maladie d’Alzheimer. Au tout début de la maladie, la mémoire est plutôt préservée.
    Ce sont surtout les troubles de l’attention ou de l’orientation spatiale qui sont le plus gravement touchés.
    Par ailleurs, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer perdent progressivement le langage, tandis qu’une personne atteinte d’une démence vasculaire a des troubles du langage, mais pas aussi prononcés.
  • Des troubles de l’humeur peuvent être retrouvés chez des personnes présentant une maladie d’Alzheimer, mais ne sont pas aussi fréquents que lors d’une démence vasculaire. Par ailleurs, dans la démence vasculaire, les troubles se manifestent très tôt, parfois avant même que les proches ne découvrent les troubles cognitifs.
  • Les troubles neurologiques et comportementaux sont des troubles que l’on retrouve dans la démence vasculaire et beaucoup moins dans une maladie d’Alzheimer. Mais il faut savoir que les personnes qui ont une maladie d’Alzheimer ont aussi parfois des lésions vasculaires, qui peuvent avoir pour conséquences une partie des symptômes de la démence vasculaire.

Les résultats d’imagerie ne sont pas les mêmes :

Sur les IRM d’une personne présentant une démence vasculaire, on peut voir que des zones du cerveau sont détruites, qu’il y a des « trous ». Ce n’est ordinairement pas le cas sur les IRM de personnes ayant la maladie d’Alzheimer.

L’évolution de ces maladies n’est pas la même :

La démence vasculaire évolue par à coups. À certaines périodes les symptômes seront stables, puis ils s’aggraveront brutalement. On parle d’une évolution par paliers.
La maladie d’Alzheimer est plus progressive. Les neurones sont détruits progressivement et entraînent une diminution progressive des capacités de la personne atteinte.

Comment traiter la démence vasculaire ?

comment soigner démence vasculaireMalheureusement, il n’existe actuellement pas de traitement pour guérir les lésions cérébrales qui entraînent les symptômes. Il est donc actuellement impossible de faire disparaître les symptômes de la démence vasculaire lorsqu’ils sont déjà présents. 

Ralentir l’évolution de la maladie.

Par contre, il est possible d’intervenir pour empêcher l’évolution de la maladie. Pour cela, il faut empêcher les facteurs de risques de se développer.

  • Adopter une alimentation saine.
  • Surveiller son taux de sucre pour détecter précocement un diabète et le stabiliser grâce à un changement d’alimentation et un traitement. 
  • Éviter le cholestérol ou tenter de le réduire. 
  • Faire surveiller sa tension régulièrement et la corriger si nécessaire par un traitement, une alimentation moins riche en sel, des temps de relaxations.
  • Avoir un suivi régulier chez le cardiologue pour évaluer les risques cardio-vasculaires et opérer en amont s’il y a un risque d’AVC.

Cela demande un certain contrôle de la part de l’aidant.

En effet, il est donc très important de vérifier que malgré ses troubles, la personne atteinte de démence vasculaire prend bien ses traitements.

Il faut aussi avoir un oeil sur son alimentation. Comme la personne malade souffre de troubles du jugement et des émotions, il est préférable qu’il n’y ait pas trop de tentations alimentaires chez elle. Elle pourrait en effet manger beaucoup de biscuits ou d’aliments gras et s’énerver quand vous lui en ferez la remarque. 

Pour lutter contre les troubles cognitifs liés à la démence vasculaire 

Pour lutter contre les troubles cognitifs et retarder leur apparition et leur évolution, de la stimulation cognitive peut être proposée.

Cela peut être mis en place par une équipe spécialisée Alzheimer, un(e) orthophoniste ou un(e) ergothérapeute.

L’idée est de proposer des exercices ou petits jeux qui font appel aux fonctions cognitives. Ces jeux sont adaptés de manière à être légèrement compliqués pour la personne, de sorte qu’elle doive produire un effort. C’est le même principe que pour la musculation. Si la personne réussit l’activité trop facilement, cela ne la stimule pas beaucoup. À l’opposé, il ne faut pas non plus qu’elles soient trop difficiles. Cela ne ferait que mettre la personne en échec et ne lui donnerait pas envie de continuer ce soin. De plus, cela la dévaloriserait et renforcerait ses émotions négatives.

Si votre proche n’est pas en mesure d’être accompagné par un professionnel (pas de professionnels disponibles dans le secteur, raison financière, refus de la part du malade, etc.), ou s’il souhaite faire plus de stimulation, vous pouvez proposer à votre proche d’essayer la Méthode MALO. Je vous en parle plus sur cette page, mais en résumé, il s’agit d’une méthode que j’ai co-créé avec une aidante familiale afin de proposer des activités adaptées à la maladie de la personne qui sont simples à mettre en place par l’aidant en moins d’une heure par semaine.   

Lutter contre les troubles de l’humeur

Enfin, il pourra être proposé un suivi par un psychologue ou psychiatre pour lutter contre les troubles de l’humeur qui peuvent devenir invalidants et source de grandes souffrances pour la personne atteinte d’une démence vasculaire comme pour ses proches qui ne reconnaissent plus la personne dynamique qu’ils ont toujours connue. Parfois, un traitement sera proposé. Mais des thérapies et alternatives non médicamenteuses sont à essayer en premier lieu. En effet, les traitements contre l’angoisse et la dépression peuvent entraîner des effets secondaires tels qu’une hypersomnie ou de troubles de la mémoire. Les personnes atteintes de démences vasculaires sont souvent des personnes prenant déjà d’autres traitements de manière chronique et il est toujours mieux d’éviter de les multiplier pour éviter des interactions malheureuses entre deux molécules. 

L’importance de préserver sa vie sociale

Il est très important de préserver la vie sociale de la personne malade. 

  • Une vie sociale enrichissante est bénéfique sur le l’humeur de la personne. Il s’agit de moments hors du temps où la maladie ne captive pas toute l’attention de la personne. Ils donnent un but pour l’avenir et de jolis souvenirs du passé. 
  • La vie sociale est également très stimulante pour les fonctions cognitives. Il faut rester concentré quand l’autre personne parle pour pouvoir lui répondre. Il faut solliciter son langage pour comprendre et s’exprimer. La mémoire est mobilisée pour se rappeler du prénom et de la profession de son ami, mais aussi de ce que font ses enfants dans la vie. 
  • Sortir ou recevoir des amis donne également une bonne raison de faire sa toilette, de faire un peu de ménage. Cela maintient donc l’autonomie de la personne. 
  • Si l’aidant vit avec la personne atteinte de démence vasculaire, cela lui permet également de discuter avec d’autres personnes sans pour autant laisser son proche seul. Et il est très important que l’aidant ne s’isole pas. L’aidant doit avoir des plaisirs dans la vie, pour ne pas s’effondrer sous le poids de la responsabilité et de l’angoisse.

Si les amis se sont enfuis…

Malheureusement, les troubles du comportement de la personne malade peuvent mettre mal à l’aise. Certains amis réduiront leurs visites, leurs appels. 

Avec l’âge, peut-être aussi que les amis ont également leurs propres problèmes de santé. 

Dans ce cas, n’hésitez pas à sortir. Quelques mots à la boulangère en allant chercher son pain, ou une brève discussion au parc avec un promeneur qui balade son chien peuvent également faire beaucoup de bien. 

Vous pouvez également contacter les associations d’aidants autour de chez vous, qui organisent parfois des activités aidants-aidés. 

Ou proposer à votre proche de se rendre une demie-journée par semaine dans un accueil de jour, s’il existe dans votre secteur un groupe présentant le même niveau de troubles que lui.

Créer un environnement stable et des routines de vie

La personne a du mal à s’organiser. Même effectuer sa toilette peut devenir compliquer car elle peut oublier d’apporter ses vêtements dans la salle de bains, de faire chauffer l’eau. Elle peut enfiler ses vêtements avant ses sous-vêtements. Et elle peut tout simplement oublier de faire sa toilette, parce qu’elle aura du mal à placer cette activité à un moment dans sa journée. Et comme beaucoup de personnes atteintes de démence vasculaire souffrent de dépression, il se peut tout simplement qu’elle ne trouve pas la motivation d’aller jusqu’à la salle de bains. 

Avec des routines établies, la personne est rassurée. Elle sait ce qu’elle a à faire et quand le faire. Elle va se laver directement après le petit-déjeuner et n’a donc pas à trouver l’énergie de se motiver pour le faire à un moment quelconque de la matinée. 

Pour finir

Comme les aidants de personnes qui ont une maladie d’Alzheimer, les aidants de personnes qui ont une démence vasculaire peuvent avoir tendance à s’épuiser. Vous accompagnez votre proche au jour le jour pour pallier ses difficultés. Vous vivez dans le stress d’une évolution de la maladie. Vous ne savez pas à qui en parler. Surtout, ne restez pas seul avec tout cela !

Il existe des solutions pour avoir moins de tâches à charge. Des professionnels peuvent intervenir pour donner les traitements, faire les soins de toilette. Des structures existent pour que vous laissiez des professionnels s’occuper de stimuler votre proche durant une journée par semaine, ou durant quelques jours que vous pouvez utiliser pour faire votre propre suivi médical ou simplement partir en vacances.

Il existe également des associations qui pourront vous expliquer ce qu’est la maladie, vous permettre de trouver des oreilles attentives de personnes qui savent ce que vous traversez.
Pour découvrir tout ce qui existe dans votre région, n’hésitez pas à consulter le CLIC (gratuitement) qui vous donnera des brochures de structures, vous éclairera sur les services et aides financières auxquelles vous pouvez prétendre, sur les associations qui se réunissent proches de chez vous…

N’hésitez pas également à me poser vos questions dans les commentaires, les réponses que je donnerai en aideront d’autres que vous.

 

A propos de l'auteur Amélie Wallyn

Ergothérapeute et co-auteur de la méthode MALO, je partage mes conseils et outils pour vous aider à maintenir votre proche à domicile le plus longtemps possible !

Ne partez pas sans nous laisser un petit commentaire :)

  • Merci pour cet article qui explique bien. Notre amie de 84 ans a ce problème. Je la trouve très courageuse. Elle note tôt le matin (moment lucide, dit elle) tout ce qu’elle doit faire dans la journée dans son carnet et coche au fur et à mesure. Elle fait des jeux de mots quotidiennement. Elle s’occupe de sa toilette, la cuisine simple et sa maison, et à une aide deux fois par semaine. Nous ses anciens collègues et amis restons en contact régulier à la fois directement, au téléphone et par messagerie. Je ne savais pas que l’évolution allait sur 5 ans et par paliers. C’est inquiétant.

  • Tout ce que vous avez mentionné dans les différentes définitions de cette maladie correspondent exactement à ce que je constate chez mon conjoint et ça m’aide à comprendre, à agir et surtout accepter le diagnostic. Merci beaucoup! Liette R.

  • Merci pour cet article très explicatif et clair. Ma maman vient d’être diagnostiqué pour une démence vasculaire. Elle a 90 ans et vit toujours chez elle à la maison. Je vis à l’étranger mais mes sœurs s’occupent ensemble d’elle depuis de nombreuses années. Je serai heureuse de recevoir vos jeux de mémoire.

  • J’ai une leucoaraïose Fazekas 3 découverte il y a 3 ans j’ai 81 ans je vis seule . La maladie à progressé niveau de l’équilibre je me sens dépourvue

  • Je suis aidant de ma maman âgée de 97 ans et qui a une démence vasculaire découverte récemment son état c’est aggravé brutalement depuis mi décembre et un scanner à confirmé une atrophie du cerveau , ma maman a déjà 17 heures avec l admr financé par l apa ,
    Mes frères et sœurs se relayent actuellement toutes les nuits pour que je puisse co tinuer à m’occuper d’elle à domicile, mais les nuits sont quelquefois agitées, pas toujours , depuis 2 mois.
    Nous avons peur de nous épuiser et nous ne voulons pas la placer, nous avons eu cette mauvaise expérience avec mon papa placé en epadh car difficile maintien à domicile , il a tenu 4 jours et c’est laisser mourir, alors même si c’est un grand age dont l’issue sera fatale ,on le sait bien, nous ne voulons pas de cela pour elle .
    La question est quel est l’organisme ou association qui peut nous aider à la maintenir à domicile jusqu’au bout , elle n’a pas de gros moyen, une toute petite retraite , mes sœurs et frères non plus et moi même une petite pension d invalidité car ne suis pas en forme non plus, nous nous trouvons assez démunis face à tout ça.

    • Bonjour, malheureusement, l’argent est souvent le gros problème. Est-ce que son APA a été évalué récemment ? Il est possible de le faire réévaluer à la hausse quand de nouveaux symptômes apparaissent. Mais cela ne suffira pas pour qu’il y ait toujours une présence à domicile. Une piste pour récupérer un peu de temps en plus : si c’est l’admr qui passe pour la toilette, vous pouvez demander une prescription médicale à son médecin pour que ce soit un(e) infirmier(e) libéral(e) ou l’équipe du SSIAD qui passe. La toilette est prise en charge par la sécurité sociale / mutuelle. Le temps que l’admr ne passerait plus à faire la toilette pourrait être utilisé pour tenir compagnie à votre mère sur des temps où vous pourriez vous reposer ou sortir un peu.
      Je ne sais pas si vous avez pensé à solliciter sa mutuelle et sa caisse de retraite ? Certains organismes financent une aide de vie (1 à 2h par semaine, mais c’est déjà ça de gagné).

      On peut discuter ensemble de ses problèmes de sommeils. Pouvez-vous me dire en quoi ses nuits sont agitées ? C’est qu’elle se réveille beaucoup ? Qu’elle déambule dans la maison ? Qu’elle crie ?

  • Bonjour ,
    Merci pour cet article très intéressant qui me permet de connaître les differences des démences .
    Je suis aide -soignante de formation initiale et j’ai eu la chance de faire la formation d’assistante de soins en gérontologie .Actuellement je travaille comme assistante de vie a domicile (indépendante ),
    Je me suis abonné a la methode Malo qui est outil precieux pour mes interventions ….
    Actuellement je m’occupe d’un ami qui a une démence vasculaire ,il a 72 ans j’interviens 4h par mois pour soulager sa compagne ….
    Savez -vous ou je pourrai me renseigner pour trouver des modèles de projets pour continuer de stimuler mon ami avec l’évolution de sa démence vasculaire en plus de la méthode Malo.
    Merci d’avance bien cordialement belle soirée.
    Sandrine Brun

  • Bonjour
    Merci pour ces informations. Ma mère âgée de 87 ans a fait un malaise et aux urgences ils ont diagnostiqué une leucopathie débutante. Mi décembre elle doit faire un irm.
    Je suis inquiet sur l’évolution à venir.
    Votre information a été précieuse.
    Merci à vous
    JM Hullet

    • Bonjour, cela dépend beaucoup de chaque personne. Est-ce qu’elle a un traitement contre les facteurs aggravants de la maladie (comme l’hypertension) ? Est-ce qu’elle est stimulée au quotidien ? Dans tous les cas, la maladie progressera et les troubles augmenteront, mais la vitesse d’évolution varie d’une personne à une autre.

      • Mon mari a une demence mixte.vasculaire et alzeimer. Avec son accord et sur les conseils du médecin il est inscrit 2 jours par semaine pour un accueil de jour..j aimerai savoir si l apa prend en charge l accueil de jour..car pour le moment nous sommes obligés d attendre l instruction du dossier n ayant pas les moyens financiers. Ce qui est dommage car sa journée d essai vendredi 3 s est bien passée. Par contre lorsque je suis allée le cherché quand il m a vue il a pleuré. Et je me suis sentie coupable..merci de votre réponse.

        • Bonjour, l’accueil de jour peut être pris en charge par l’APA. Indiquez le au conseil départemental ou à l’équipe qui s’occupe du dossier pour qu’ils intègrent le coût de l’accueil de jour au plan d’aide. Si besoin est, il existe une aide supplémentaire « l’aide pour le répit de l’aidant » qui peut financer en partie l’accueil de jour en complément de l’APA.
          Pour ce qui est des larmes à votre retour, ne vous inquiétez pas et ne vous culpabilisez pas. Cela ne signifie pas qu’il est mal là-bas ou qu’il est mal avec vous. C’est juste l’expression d’une angoisse au moment de changer d’environnement. Un peu comme les enfants à l’école ou à la crêche. Ce sont des larmes qui partent très vite. La personne a juste besoin d’être rassurée.
          Et certainement que cela s’arrêtera quand il ira régulièrement dans cette structure car cela deviendra une routine et donc ne l’angoissera plus autant.

  • Bonjour , je suis une femme de 49 ans . J’ai appris suite à une IRM que j’ai des soucies vasculaire au niveau du cerveau . Je vais revoir mon médecin rapidement bien sûre . Mais j’ai une question est ce qu’a 49 ans je peux déjà avoir des semences vasculaires ou la maladie Alzheimer. Je suis sous anxiolytique et antidepresseur et je souhaiterais savoir si les médicaments que je prends depuis 7 ans peuvent avoir un rapport avec ce problème qui vient de surgir dans ma vie …je suis anxieuse et j’aime savoir les choses afin de l’être moins justement et ne pas me rendre malade . Donc si vous pouvez me répondre sans tabous j’en serais ravis . Merci beaucoup pour votre aide précieuse . Nathalie

    • Bonjour. Tout est toujours possible malheureusement. Je crois que la personne atteinte d’Alzheimer la plus jeune avait 25 ans. Tout comme il y a des cancers du sein aussi chez les enfants. C’est rare, mais cela existe. Je ne peux pas vous donner de diagnostic. Beaucoup de maladies peuvent engendrer des troubles vasculaires. N’hésitez pas à prendre le temps de discuter avec votre médecin et à lui demander de vous dire les choses avec des mots que vous comprenez et non avec des noms scientifiques que vous risquez de chercher sur internet (ce qui vous fera paniquer à tous les coups, car sur internet, même les symptômes d’un rhume peuvent être graves).

  • C’est bien expliqué quand à faire la part des choses entre alzheimer et démence vasculaire. Je vis avec un proche qui soufre de démence vasculaire et je trouve votre article insuffisant quand aux solutions et soins nécessaire à cette maladie

  • Bonsoir ! Mon mari a fait un AVC en 2014 à 58 ans avec récupération physique rapide mais troubles cognitifs. Depuis 2018 , ses troubles s’intensifient et aujourd’hui il souffrirait de démence vasculaire. Je souffre énormément de la disparition progressive de celui que j’aimais depuis 47ans ! Je suis en dépression et le deuil blanc me pèse .Il vient d’intégrer un accueil de jour une fois par semaine pour me soulager mais je vis mal et lui aussi , le fait d’être séparés . Mon chagrin est immense et j’ai peur des années à venir ! Merci de me lire !

    • C’est très difficile à vivre, je comprends. Et malheureusement, il n’y a rien à faire d’autre que laisser le deuil se faire petit à petit et profiter autant que possible de chaque moment ensemble. N’hésitez pas à contacter une association d’aidant proche de chez vous. Ils pourront sûrement vous accompagner psychologiquement mais aussi vous offrir des outils pour profiter de chaque moment et ne pas avoir de regret à l’avenir.

      • Merci pour votre réponse et votre compréhension! En effet , j’essaie de profiter de sa présence même s’il est déconnecté par moments et que les troubles sont fluctuants .J’essaie de prendre un peu plus soin de moi pour tenir dans le temps et l’association que j’ai contactée est bienveillante envers nous deux mais j’ai peur de l’avenir et des décisions qu’il faudra prendre .

    • Bonjour j’ai 52 ans et mon mari 55 je suis dans la même situation que vous
      Mon chagrin est immense. Mon mari est en accueil de jour le lundi
      il a eut une rupture d’anévrisme en mai 2021 c’était la deuxième
      j’ai peur pour l’avenir…ce serait tellement simple si je ne l’aimais pas…
      ma vie va encore s’écrouler si un jour je dois le placer !!!
      jamais je ne me remettrais de ce drame
      si vous voulez me donner de vos nouvelles j.runser @ aliceadsl.fr
      tenez bon !!!
      isabelle

  • Bonjour, ma maman de 77 ans a des troubles cognitifs assez sévères, suite à une longue chimiothérapie. Elle refuse de faire son IRM, se nourrit très peu et refuse l’aide de personne extérieure, ma soeur et moi-même s’en occupons du mieux que nous pouvons mais cela est très épuisant. Comment faire pour qu’elle puisse rester à son domicile le plus longtemps possible ce qui est son souhait. D’avance merci pour votre réponse.

  • vous etes d’un apport considérable pour les aidants de cette catégorie de malades en souffrance.je vous suis reconnaissant….merci

  • Merci infiniment pour ces explications très claires . Grâce à vous j’ai enfin compris la maladie dont souffre ma mère . Son m’a expliqué rapidement sa maladie par faute de temps sans doute. Merci encore une fois. K

  • Ma femme de 52 ans vient d’être diagnostiqué. Elle est très jeune pou être atteinte de cette pathologie. Elle a fait un malaise avec perdre de connaissance il y a 18 mois et le diagnostic vient de tomber après un IRM. Les symptômes sont multiples une concentration à la peine, des sautes d’humeur voir des actes violents. On se sent totalement démuni et désorienté.

    • Bonjour,
      Il y a une association pour les malades jeunes. Peut-être qu’ils pourront vous mettre en relation avec des aides spécifiques pour les malades jeunes ou avec des groupes de paroles pour les personnes vivant la même chose que vous : http://www.centre-alzheimer-jeunes.fr/
      Ne restez pas seuls et n’hésitez pas à rejoindre une association d’aidants et de malades. Renseignez-vous aussi auprès d’une assistante sociale au sujet des différentes aides qui peuvent être mises en place.

  • Ma mère souffre de démence vasculaire et elle est depuis lundi dernier dans une maison de retraite. Je suis en Allemagne et la Clic a aidé mais pas assez vite. Je ne pense pas que maman soit là où il faudrait. Elle n‘est pas encore désorientée par contre elle perd la mémoire. Les autres personnes sont moins en forme que maman et elle se sent mal placée. Que pourrais je faire pour la mettre là où elle serait mieux? Je suis en Allemagne d’où mes problèmes. Et nous ne sommes pas riche.

    • Bonjour,

      Est-ce que vous avez des avis de médecins sur son état de santé ? Pour quelle raison est-elle en structure (chute, ne pense pas à manger, sort et se perd de chez elle, risque de mettre le feu en cuisinant…). Parfois, s’il y a besoin de peu de « surveillance », il est possible que la personne ait son propre appartement dan une résidence pour sénior, mais avec beaucoup de prestations autour d’elle. Par exemple, lui enlever l’accès à des plaques de cuisson mais lui laisser un micro-ondes et lui faire livrer des repas préparés. Un passage infirmier pour les soins, la toilette, les traitements. Une aide de vie qui vient faire le ménage sur le temps du midi et peut donc surveiller en même temps que le repas est pris, etc.
      Je ne vous cache pas que cela prend du temps à mettre en place et qu’il est plus facile d’être sur place les premiers temps pour être sûre que tout le monde a le matériel qu’il lui faut, que les différents personnels puissent communiquer entre eux, etc.

      N’hésitez pas à en parler avec le médecin et l’équipe soignante de la structure où elle se trouve. Ils sauront vous dire si votre mère est encore suffisamment autonome, ou si elle a juste une fausse impression d’aller bien.

  • Merci pour vos explications. Votre article est très bien fait. Je découvre cette tte maladie chez mon mari diabétique atteint de neuropathie périphérique et âgé de 73 ans. C’est épuisant de l’aider mais au moins comprendre est important et permet de prendre les bonnes mesures. Aucun praticien généraliste ou spécialiste ne m’avait expliqué le lien entre la leucoaraiose et laneuropathie.

  • Bonjour,
    Ma maman âgée de bientôt 89 ans a été diagnostiquée Fazekas stade 3. Elle est souvent fatiguée, retourne dans le passé, pense qu’elle est habillée alors qu’elle ne l’est pas….c’est compliqué vraiment. Elle est en EHPAD depuis fin décembre. Que faire ? Je vais la voir aussi souvent que possible et elle vient aussi chez ma sœur et moi.
    Pouvez vous m’aider ?? Je suis perdue

    • Bonjour , je suis dans la même situation que vous. On vient de diagnostiquer à maman qui a 85 ans Frazekas stade 3. Elle a des changements d’humeurs , quelques trous de mémoire mais son plus grand handicap est la marche et l’équilibre. Je suis très inquiète. Comment évolue la maladie pour votre maman ?
      Nous allons consulter un cardiologue rapidement .
      Nous pouvons échanger si vous le souhaitez

  • Je vie dans l’angoisse.
    Mon mari a une dégénérescence vaculaire.
    Je suis seule dans la région je ne sais plus comment faire il a des sauts d’humeur, de la folie parfois.
    Je ne sais pas si je vais tenir longtemps je suis about

    • Bonjour,
      Etes-vous bien entourée par des professionnels ? Le médecin, le neurologue et le cardiologue, bien sûr. Mais aussi des passages infirmiers, orthophonistes… Vous pouvez également vous rapprocher d’un psychologue (en libéral ou via une association d’aidants).
      Pour avoir du répit, est-ce que vous avez pensé à l’accueil de jour ? Votre mari pourrez s’y rendre quelques fois dans la semaine pour que vous vous reposiez et pour que vous ayez le temps de faire toutes les activités qu’il devient plus simple de faire seule ?

    • Je vis la même angoisse, je suis seule aussi et je craque aussi ! Il faut se faire aider : j’ai contacté une neurologue qui m’a mis en relation avec une association qui s’occupe des malades du cerveau . Psychologue, infirmière, ergothérapeute se succèdent chez nous depuis quelques semaines et il intègre un accueil de jour une fois par semaine pour me soulager et l’aider . Je me sens épaulée mais je vous avoue que de le voir s’abîmer me peine et me démoralise. Faites vous aider et trouvez des personnes à qui parler . Courage!

  • Merci de m’avoir éclairé sur les symptômes et l’évolution de cette pathologie Ma mère à 83ans et souffre de dépression traitée depuis 1982 environ AVC et AIT en2011 et simplement soignée pour sa dépression et Kardejic et pravastatine en prévention d’avc ,à aucun moment une surveillance de tension à été faite …depuis sa 3e chute à domicile dernièrement fracture du col du fémur , étant en SSR il à été détecté des troubles de la tension lié à des étourdissements et malaise au réveil.. Je suis sa fille toujours en activité et depuis sa dernière hospitalisation 2mois ma mère est actuellement en hébergement temporaire et j’envisage un placement car je ne pourrai pas être H24 avec elle et son état va se dégrader
    Ai je raison d’envisager ce placement ou dois je essayer un retour à domicile pour sa santé mentale ?
    Je ne sais plus..

    • Il n’y a pas de mauvaise réponse. Cela dépend de chacun, des vécus des uns et des autres.
      Sachez que quoi que vous choisissiez, il y a des façons de faire qui peuvent lui permettre de mieux vivre le changement.
      Si elle peut rester de façon permanente là où elle réside pour le moment de façon temporaire, cela lui permettrait de ne pas perdre les repères qu’elle a acquis.
      Finalement, ca ne la bouleverserait pas plus de rester sur place, là où elle a ses nouvelles habitudes.

      Il faut prendre en compte le fait de ne pas trop changer souvent les repères de la personne, mais aussi de veiller à sa sécurité.

      Vous pouvez, si vous le souhaitez, demander un rendez-vous avec l’équipe pour déterminer ce qui serait le mieux pour elle entre un retour à domicile avec des aménagements du domicile et des passages de soignants libéraux ou une entrée en structure. Ils la connaissent et sauront vous conseiller au mieux.

  • J ai 57 ans et j ai appris il y a environs 2 ans que j ai fais plusieurs petits avc. Mon cholesterol etait tres elever mais stabilisé depuis. Mon medecin espere le faire descendre en bas de 2.
    Je commence a voir de petites perte de memoire, mon humeur commence a changer, beaucoup agressivité dans le ton de ma voie et toujours tres très fatigué.
    Pour le travail c est vraiment pas evident , je dois m absenté souvent car quand ca commence tres gros mal de coeur, maux de tete et excessivement fatiguer.

    Es ce vraiment le debut d autres choses qui se préparent? Que dois je faire ?

    • Bonjour, je vous conseille de parler de tout cela à votre médecin généraliste et votre cardiologue. Cela peut être pleins de choses différentes. Toutes les personnes ayant eu des AVC n’auront heureusement pas forcément une démence vasculaire. Le médecin pourra vous faire réaliser un bilan sanguin et/ou une imagerie cérébrale s’il le juge nécessaire. Votre fatigue peut expliquer la perte de mémoire ou le changement d’humeur. Donc pas d’inquiétude pour le moment, allez juste faire vérifier tout cela.

  • j’ai ma belle mere a la maison :medecin et infirmieres m’ont dit qu’elle avait l’alzheimer,j’ai toujours dit qu’elle avait une demence.hors j’ai demande un dossier medical pour faire soigner ses dents car elle souffre et là je decouvre qu’elle a une demence vasculaire.Il serait temps de le savoir au bout de presque 7ans…

  • Très intéressant, cela explique bien la maladie et quel en est le résultat tout aussi bien pour l’aidant. Vous donner beaucoup de détails très intéressant.
    Je vous remercie pour ce magnifique travail

  • Bonjour
    Je suis perdue… mon papa vient de faire son Irm et on lui diagnostique une leucopathie vasculaire.
    Qu’est-ce que c’est exactement et que dois-je faire pour aider ma maman à faire les démarches nécessaires ?
    Mon papa a 71 ans.
    Symptômes… tremblements, pertes de mémoire fréquentes, agressivité, dépressif et j’en passe.
    Merci de m’orienter au mieux et surtout de m’expliquer !!!!
    Cordialement

    • Bonjour,
      Vous devriez en parler au médecin qui a prescrit cet examen car il a accès au dossier médical complet de votre père. Pour les aides, vous pouvez contacter le CLIC du secteur où vivent vos parents. Ils sauront vous orienter vers les professionnels qui existent dans le secteur, vous indiquer les aides financières auxquels vos parents peuvent prétendre et même vous aider à remplir les dossiers.

      • Merci pour votre réponse.
        Son état se détériore de jour en jour. Aujourd’hui par exemple on l’a cherché pendant 5h.
        Après une crise, il a pris la voiture pour faire 500km!!!
        On se sent seul car pour le médecin il faut attendre la crise fatidique pour l’hospitaliser !!!

    • Chaque cas est différent. Tout le monde réagit aux soins différemment, il y a des fois des maladies associées qui compliquent les choses et des environnements plus stimulants qui ralentissent l’évolution…
      Il faut vivre dans le présent avec ses maladies et profiter de chaque instant car on ne sait jamais comment sera la personne le lendemain.

  • Bonjour je viens d’apprendre qu’un de mes proche a une démence vasculaire Il est jeune 34 ans Un début de prise en charge se met en place Il est très positif ce qui est admirable. Pouvez vous me dire si cela est fréquent pour un homme si jeune et quel type de suivi est à prévoir Merci

    • Bonjour,
      La démence vasculaire peut en effet arriver assez tôt (les malades sont en général plus jeunes que ceux atteints de la maladie d’alzheimer par exemple) mais je n’ai jamais rencontré personne d’aussi jeune.
      Le suivi est le même que pour tous : medecin traitant probablement cardiologue, neurologue puis des paramédicaux (orthophoniste, ergo, kiné) pour maintenir ses capacités actuelles.
      Il peut être intéressant de voir un psychologue également pour accepter la maladie et ses conséquences ainsi qu’une assistante sociale car il y a des conséquences sur son travail, sa vie de famille, etc.
      Bon courage à lui.

  • Bonjour,
    J’ai 57 ans, je suis bipolaire et je fais également une névrose obsessionnelle.
    Je suis majoritairement dépressive avec des envies suicidaires et quelques périodes où je suis relativement bien, si je puis dire cela.
    Je suis bien entendu traitée pat un lourd traitement médical pour ces maladies et suivie par un psychiatre dans un CMP.

    Suite à un IRM que j’ai passé pour une surdité brutale, dans le compte-rendu j’ai pu lire cela :  » La séquence FLAIR objective une leucoaraïose Fazekas 1″.

    Je ne comprends pas ce que cela signifie et surtout, dois-je consulter un médecin ?
    Ai-je un début de démence vasculaire?

    Merci par avance pour vos réponses et votre aide.

    • Bonjour,
      Le médecin qui vous a prescrit l’examen et qui vous connaît bien saura mieux répondre que moi à cette question.
      Il faut vous méfier des diagnostics d’internet par des gens qui ne sont pas toujours diplômés et qui n’ont pas tous les éléments en main.
      Bien à vous,
      Amélie

  • Bonjour ma fille à fait un avc à 28 ans, ischémique sylvien droit, elle est restée paralysée a85%, je suis son aidante, depuis 6 ans… Depuis qq mois elle présente des dysfonctionnement, déstabilisants, perte de logique, détruire des livres pour les classer, ranger en dérangeant, dire des choses blessantes, elle a fait un séjour en hôpital psychiatrique mais pour eux il n’ont pas trouver de troubles… Et aujourd’hui 34 ans sonde urinaire… J’ai l’impression de la perdre…. Ou dois je m’adresser ? Elle m’accuse de la contrôler, de ne plus la comprendre alors qu’elle est incompréhensible…. Je suis perdue.

    • Bonjour, le problème n’est peut-être pas psychiatrique. Est-ce qu’elle est suivie par un neurologue ? Il serait intéressant d’effectuer un bilan avec son médecin traitant ou son neurologue. Ils pourront effectuer de nouveaux examens en fonction du contexte. Par exemple, ils ne chercheront pas la même cause si les troubles sont arrivés progressivement ou s’ils sont arrivés d’un coup. Beaucoup de pathologies peuvent expliquer les troubles de votre fille. Un autre accident vasculaire, une déshydratation, une infection, et bien d’autres encore. Ne perdez pas espoir et trouvez surtout une personne qui vous accompagnera jusqu’à trouver ce qu’il se passe. Bon courage à vous deux.

  • Bonjour à vous….je me suis réveillée une nuit avec une sensation bizarre dans la tête..j ai réveillée mon conjoint en lui disant ce qui venait de se produire…et en même temps, je ne me sentait comme plus chez moi, mais je reconnais mon conjoint par contre..par 3 fois je lui si répété que je ne me sentait pas chez moi…ce n était pas un mauvais rêve…j étais vraiment éveillée…et la les tremblements ont débutés…j ai déjà fait 2 petits avc en 2010 et 2016, sans séquelles, et là je me pose bien des questions….que peut t il s être passer?…… Merci à vous

    • Bonjour,
      Il faut impérativement en parler avec votre médecin. Il vous prescrira des examens afin de déterminer s’il s’agissait d’un autre AVC ou non. Il existe aussi ce que nous appelons des AIT (accident ischémique transitoires). Il s’agit d’un accident vasculaire qui s’arrange de lui même (compression passagère d’un petit vaisseau qui donne des symptômes neurologiques qui s’en vont quand la compression est finie). Nous en faisons tous au court de notre vie, mais on ne s’en rend pas forcément compte en fonction de la zone du cerveau touchée (on peut avoir juste un mal de tête, une fatigue…). Mais dans tous les cas, cela nécessite une consultation médicale afin de déterminer ce qui a pu se passer, surtout que vous avez des antécédents. Cela vous permettra de faire de la prévention.
      Votre médecin étudiera peut-être aussi la piste des troubles du sommeil (comme une apnée qui engendrerait un manque d’oxygène temporaire au niveau du cerveau).
      Vous serez rassurée d’en savoir plus et d’être examinée par une personne compétente et qui connait tout votre dossier.
      Belle journée à vous.

  • Bonjour…l IRM de ma mère montre une leucopathie vasculaire grade 1..et une atrophie cartico-sous-cortical sustentorielle.+une atrophie hippocampique bilatérale grade 3…… et le rendez-vous du neurologue est à la fin du mois… Est ce une démence vasculaires ou Alzheimer ??? Merci de me répondre .

    • Bonjour,
      Je comprends votre inquiétude et votre impatience, mais n’étant pas médecin, je ne suis pas habileté à réaliser de diagnostic. Le mieux est d’attendre l’avis du neurologue qui prendra en compte l’IRM, le vécu et les symptômes de votre mère ainsi que ses éventuelles autres pathologies et antécédents. Cela lui permettra de vous donner un diagnostic clair mais aussi de discuter de l’avenir avec vous deux ainsi que du traitement envisagé, des conseils d’hygiène de vie, etc.
      Bien à vous.
      Amélie

  • Bonjour

    Je vous remercie pour vos explications, claires et instructives, de même que vos réponses.
    Ma mère suite à une chute a fait une rhabdomyelise, et après avoir été soignée, est restée en SSR deux semaines . On lui a diagnostiqué une leucopathie d’origine vasculaire. Nous sommes cinq enfants à la maison et ça fait environ deux ans que j’essaie de les convaincre que quelque chose n’allait pas. Maintenant que le diagnostic est posé le déni n’est plus possible, et c’est un-triste- soulagement.

    Ma mère est sortie il y a une semaine pour rentrer chez elle. J’ai mis en place un passage d’aide à domicile, infirmières deux fois par jour, une télé assistance, même si elle a du mal à accepter le port du bracelet alarme. Est-ce que c’est suffisant ?
    Je suis la personne aidante, mais je ne peux pas rester tout le temps avec elle, travail oblige.
    Pouvez-vous me conseiller ?
    Encore une fois, merci.

    • Bonjour,

      Pour le moment, vous avez déjà mis en place beaucoup de choses. Il faudra voir quelles sont ses réelles difficultés au quotidien et adapter petit à petit. Par exemple, peut-être qu’elle aura besoin que vous achetiez des plats préparer à réchauffer au micro-ondes (ou que vous passiez par un service qui livre le repas chaque jour). Tout est à voir en fonction d’elle et de ses besoins.
      Pour la télé-alarme, peut-être qu’elle accepterait mieux un collier qui peut se glisser sous ses vêtements ? Si elle ne sort pas de chez elle, il y a sinon des systèmes qui fonctionnent avec des détecteurs d’ouverture sur les portes et qui alertent lorsque la personne est restée longtemps dans une pièce (chute dans les WC par exemple) ou a modifié ses habitudes (n’a pas ouvert son réfrigérateur de la journée, n’est pas allée aux WC, etc.). Il n’y a dans ce cas pas besoin d’un bracelet.

      Bon retour à elle.

    • Bonjour. Oui elle peut, comme toute autre personne. Si elle est fatiguée, cela peut-être parce que chaque action du quotidien lui demande plus d’énergie (il faut réfléchir à tout, les gestes et actions ne sont plus automatiques). Ainsi, si elle continue d’en faire autant qu’auparavant, elle s’épuise.
      Cela peut être aussi une perturbation du sommeil (elle n’a plus d’orientation dans le temps et se lêve plus tôt, ou déambule la nuit).
      N’hésitez pas à parler à son médecin de la situation, il peut y avoir d’autres causes à la fatigue et il ne faudrait pas passer à côté parce que la personne a une démence vasculaire.

  • Quand on a le désir de garder le plus longtemps possible le patient au domicile (maladie à corps de Lewy), qu’est-ce qui rend nécessaire le choix de l’établissement spécialisé ?

    • Eh bien, j’imagine que ce moment dépend de chacun et des limites que l’aidant se fixe.

      Certains aidants vivent avec leur proche et cela retarde ou évite l’entrée en établissement car ils peuvent être là plus souvent.
      Mais d’autres ont tellement peur pour leurs proches qu’ils enlèvent tout l’électroménager, enferment leur proche chez lui pour qu’ils ne puissent pas en partir… là, c’est que la limite a été franchie et qu’il n’est pas en sécurité tout seul.
      De même, quand il a besoin de surveillance permanente, il vaut mieux pour cette personne qu’elle vive dans une structure où il y a toujours du personnel réveillé. Car l’aidant doit dormir, aller se laver (et donc ne pas entendre ce qu’il se passe en bas quand il est sous la douche), a parfois besoin de sortir, etc.

      Cela dépend de la personne malade également. Est-ce qu’elle a des moments d’agressivité ou non ? Est-ce qu’il peut être dangereux qu’elle vive avec les enfants de l’aidant ?

      N’hésitez pas à m’écrire si vous vous posez d’autres questions plus spécifiques.

  • Bonjour,
    Le diagnostic d’une leucopathie dégénérative de stade III vient d’être effectué pour mon père âgé de 91 ans à la suite d’une chute.
    Comme symptômes jusqu’à cette dernière chute , il présentait une insensiblité au niveau de ses mains et un besoin d’aller à selles très fréquent.
    Comment cette maladie peut-elle évoluer? Comment l’aider?
    Merci par avance pour toutes les informations que vous pourrez m’apporter

    • Bonjour, je vous invite à en discuter avec ses médecins qui ont son dossier médical sous les yeux.
      Pour les aides, comme je lis qu’il doit souvent se rendre aux WC, je vous invite à réfléchir à une solution type chaise percée, guidage pour qu’il sache trouver ses toilettes s’il est désorienté, pantalon à élastique plus faciles à baisser qu’un pantalon à bouton… Cela afin qu’il ne chute pas en se précipitant dans l’urgence du besoin…

  • Bonjour,
    Je vous remercie pour cet article, bien renseigné. Je suis aidante de ma mère (82 ans), atteinte depuis plusieurs années de leucopathie microvasculaire. J’habite chez elle. Aucun médecin n’a voulu mettre de nom dessus, et depuis deux ans je les alerte de la perte de ses capacités cognitives. Seule la radiologue a nommé la démence vasculaire tout récemment, ce dont je me doutais bien, mais cette incapacité à nommer les choses pendant des années m’a fait beaucoup de mal car je privilégie les choses claires et nettes, et finalement on n’a fait que renforcer mes angoisses et ma solitude par rapport au quotidien.
    J’ai une question sans doute idiote, mais qui me tracasse quand même. Ma mère souffre également d’une névralgie du trijumeau qui la fait beaucoup souffrir. Comme dans la démence vasculaire, j’ai appris qu’elle était causée par une dégénérescence de la myéline. Y aurait-il donc un lien causal entre les deux, ou ces deux pathologies n’ont rien à voir entre elles ?
    Vous remerciant pour votre réponse,
    Sincères salutations,
    Karine

    • Bonjour,
      Oui c’est très difficile de ne pas comprendre ce qui se passe, de ne pas savoir contre quoi se battre. Au moins avec un diagnostic, on peut mettre en place des soins, anticiper l’avenir…
      Votre question concernant le lien avec la névralgie est malheureusement trop spécifique pour que je sache y répondre. Je ne suis pas médecin, et je n’ai jamais rencontré d’autres personne atteinte par ces deux maladies. Peut-être qu’un neurologue ou la radiologue dont vous parlez sauront vous répondre ?
      Bonne soirée
      Amélie

    • Bonjour Karine,
      Je m’occupe également de ma maman qui a exactement les mêmes symptômes que votre maman.
      J’aimerais, si vous le voulez bien, échanger avec vous sur l’évolution, les soins ou pratiques essayés.
      Je ne sais pas si vous allez voir mon commentaire mais ce serait bien que l’on puisse échanger leur parcours.
      Voici mon adresse mail : martine.pascal8 @ orange.fr
      N’hésitez pas à me contacter.
      Je vous en remercie par avance.
      Martine

  • Bonjour Madame,
    Merci pour votre article et la possibilité de poser des questions.
    Mon mari est atteint de démence vasculaire diagnostiquée en 2007 mais prise en charge seulement depuis 2 ans!!!! J’ai du me bagarer avec médecin de famille, psycho gériatre de centre mémoire et j’en passe pour qu’on daigne enfin lui proposer les séances de l’ESA. Aujourd’hui la maladie a tellement progressé qu’il devient apathique et se désintéresse de tout. Ayant eu la visite bisannuelle avec le gériatre qui le suit celui-ci prétend que c’est la phase dépressive de sa pathologie bipolaire et veut l’envoyer en clinique psy.
    J’étais infirmière, et j’ai soigné mon mari migraineux durant plus de 50 ans .il a avalé des quantité astronomique d’aspirine et pour ma part je suis sûre que ce sont des petites hémorragies associées à une hemorragie méningée survenue en Afrique suite à un accident qui ont provoqué les lésions , mais personne ne veut m’entendre. Alors j’ai baissé les bras. Je suis totalement épuisée et mes relations avec ma famille s’en ressentent. J’ai de l’aide bien sur mais je suis quand même sur la brèche tout le temps.
    J’ai besoin de conseils car en toute honnêteté mon attitude est inadéquate, je fais le contraire et je suis le contraire d’une bonne aidante.
    Merci de me répondre
    Alias Curieuse

    • Bonjour,
      Je ne peux pas donner d’avis sur le diagnostic posé par le médecin. Mais si vous êtes convaincue qu’il se trompe, vous avez le droit de demander une seconde opinion auprès d’un autre médecin. C’est tout à fait légal et tout à fait compréhensible pour des situations aussi importantes.
      Et si le 2eme avis confirme le 1er, cela vous convaincra peut-être. Et sinon, peut-être qu’il sera alors temps de contacter une association d’aidants et d’avoir un soutien psychologique. Le déni de la maladie est fréquent chez les proches. De là où je suis, je ne peux pas vous dire si c’est votre cas où non puisque je n’ai pas les compétences médicales pour établir un diagnotic et que je n’ai jamais rencontré votre mari.

      Je pense que vous avez besoin d’être certaine du diagnostic pour pouvoir avancer, accepter les choses et naturellement changer de comportement.

      Dans tous les cas, n’oubliez pas que votre mari est malade (peut importe de quelle maladie) et que son comportement n’est pas volontaire. Ne lui en voulez pas.

      Bonne journée

  • Bonjour je viens d’apprendre avec mon IRM que j’avais hypersignaux de la substance blanche en rapport avec une leucopathie micro vasculaire débutante serais til possible de m’espliquer se que sa veut dire merci

    • Bonjour, je vous invite à reprendre contact avec le médecin qui vous a prescrit cette IRM. Une leucopathie peut être le signe de différentes maladies (type sclérose en plaque ou Alzheimer) mais des personnes jeunes non malades présentes parfois aussi une leucopathie. En fonction de vos résultats, le médecin qui vous suit pourra prescrire des examens complémentaires ou vous dire qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter.

  • Mon mari a la maladie de Binswanger déclarée depuis 2014 (âgé de 65 ans à ce jour). Il est de plus en plus dépendant de moi. Il n’a plus la notion du temps, il ne sais plus mangé proprement, il a des difficulté à se déplacer, il fait sa toilette tout seul mais il oubli de se rincer par exemple ; il n’éteint plus les lumières, ne ferme plus les portes ; il me pose toujours les mêmes questions (l’heure du déjeuner ou du dîner) toutes les 5 minutes voire toutes les minutes. Dans une phrase il remplace des mots par les autres qui ne sont pas des synonymes donc des fois je ne comprends pas ce qu’il veut dire. Des fois il reste des heures prostré dans son coin, il a également des crises d’angoisse accompagnées de hurlements (il dit qu’il ne peut plus respirer et qu’il va mourir)
    Il a fait une hémorragie cérébrale en 1997, est-ce le résultat de cette hémorragie ? Aucun médecin n’est capable de nous le dire.
    Il a fait également une infarctus du myocarde en 2007 (perte de 40 % de ces capacité cardiaque). Il n’a pas de diabète ni de cholestérol.
    C’est une maladie qui peut durer combien de temps ?

    • La maladie de Binswanger est malheureusement une forme de démence (comme Alzheimer) pour laquelle il n’y a pas de traitement pour le moment (du moins, pas pour guérir). C’est une maladie qui est souvent liée à l’hypertention (elle-même souvent liée aux problèmes cardiaques).
      Un médecin peut prescrire de la stimulation cognitive par une ESA car c’est une maladie associée à Alzheimer avec perte des fonctions cognitives.

  • Merci de votre intérêt pour les démences vasculaires et votre travail dans l’ensemble.
    Me mère à fait un AVC en septembre et franchement prise en charge urgente inexistante et prise en charge soins de suite en SSR neuro nulle, avec entre autre un ergo tres hautain qui a avait décrété qu’il n’était pas nécessaire de rencontrer la famille et que ma mère était sénile avant AVC vu son age(84ans)
    Bref déçue par le peu de motivation à s’occuper des personnes âgées et difficile de trouver un ergo qui prenne la suite et continue à essayer de faire évoluer les choses

    • Bonjour, je suis désolée que vous rencontriez autant de difficultés avec le parcours de soin de votre mère. C’est déjà une situation inquiétante et déstabilisante sans avoir à ajouter cela 🙁
      J’espère que vous trouverez les bons professionnels pour vous accompagner et que vous trouverez en attendant toutes les informations dont vous avez besoin sur le site.

  • Bonsoir, Je suis AMP, et j’interviens à domicile auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

    Je suis intéressée par vos exercices de stimulation cognitive

    Bien cordialement

    Nolwenn

  • Je viens de découvrir ce blog et suis ravie de tous vos bons conseils; trouver des adresses, des fiches, des documents divers:tout cela est une aide précieuse et oui finalement, je suis plutôt maladroite avec ma Mam !

    • Bonjour,
      Je pense que dans des situations comme celles-ci, on est tous maladroits. On ne nait pas en sachant comment se comporter face à de telles maladies. Il faut d’abord gérer ses émotions, puis connaître la maladie… Bref, ce n’est pas évident ! Mais quand on y met de la bonne volonté, on ne peut pas nous le reprocher. Et on apprend de nos erreurs… 🙂

  • Dans les personnes âgées que j’accompagne, il y a des gens qui ont une démence vasculaire. C’est vrai que ce n’est pas tout à fait comme Alzheimer, et que j’ai un monsieur surtout qui est agressif des fois, il monte d’un d’un coup en colère. Votre article m’en dit plus sur cette maladie que je ne connais pas trop, je n’ai pas fais d’étude médicale.

    • Bonjour,
      Effectivement, les personnes qui ont une démence vasculaire peuvent dans certains cas avoir du mal à gérer leurs émotions (tout dépend de l’endroit où le cerveau est « abimé »). Puis ils ont beaucoup de choses à gérer, de la tristesse, de l’angoisse et donc peuvent exploser. Ce n’est pas par méchanceté. Toutefois, il faut en tenir compte. J’ai cru comprendre via un autre de vos commentaires que vous êtes bénévoles dans une association : n’hésitez pas à leur demander une formation sur la gestion de personnes qui ont une démence ou qui ont des crises d’agressivité pour vous sentir en sécurité. Aider c’est bien, mais il faut aussi se sentir à l’aise dans ce que l’on fait.

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