Le syndrome de glissement touche énormément de personnes âgées. Il rend dépendantes et tue de nombreuses personnes âgées, presque du jour au lendemain.
Si le syndrome de glissement n'est pas aussi brutal qu'un AVC, la réactivité de l'aidant pour alerter le médecin reste capitale. En effet, une personne âgée autonome peut devenir complètement dépendante et se laisser mourir en quelques semaines. |
---|
Si j'aborde le sujet aujourd'hui, c'est que plusieurs lecteurs m'ont déjà contactée pour me parler d'un proche présentant des symptômes tristement similaires au syndrome de glissement. Pourtant, ce phénomène étant assez méconnu, beaucoup hésitaient à contacter un médecin en urgence, se disant que le problème était lié à une faiblesse temporaire.
Dépister rapidement un syndrome de glissement permet de diminuer le risque de décès, mais aussi d'augmenter les chances pour que la personne âgée retrouve l'autonomie qu'elle avait avant cet épisode.
Pour vous aider préventivement face à ce fléau qui touche de bien trop nombreuses personnes âgées, je vais tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser.
Qu'est-ce que le syndrome de glissement ?
Le syndrome de glissement est le changement important de comportement d'une personne âgée, alliée à une soudaine perte d'autonomie.
La personne autrefois plutôt autonome n'a plus goût à rien. Elle ne veut plus non plus se laver, se lever, manger. À cela, s'ajoutent d'importantes angoisses. Cela peut par exemple être la peur de se retrouver seul.
On la décrit souvent comme une personne âgée qui ne veut plus plus se battre.
La personne serait physiquement capable de se lever et d'aller seule aux WC par exemple, mais n'en est psychologiquement pas capable. Elle devient donc dépendante à tout niveau.
Petit à petit, à force de ne pas bouger, de mal s'alimenter, de ne pas se soigner, la personne perd réellement en autonomie. Ses muscles s'atrophient, elle développe des infections... et peut aller jusqu'à décéder.
C'est une véritable descente aux enfers.
Syndrome de glissement : combien de temps avant un décès ?
Il n'y a pas de chiffre précis mais cela peut aller très vite !
En ne s'alimentant pas, en ne réalisant pas correctement ses soins (prise de traitement, soin de plaie, etc.), la personne accélère la dégradation de son état de santé.
85% des personnes âgées atteintes d'un syndrome de glissement décèderont malheureusement en moins d'un mois.
Qui peut être concerné ?
Le syndrome de glissement concerne principalement les personnes âgées.
Le syndrome de glissement se développe en très grande majorité chez les personnes âgées venant de vivre un choc.
En fonction de la personne et de la personnalité, ce choc peut avoir une nature différente. Toutefois, cela survient régulièrement dans certaines situations :
- après une ou plusieurs chutes. Plus la chute sera grave (en termes de blessure ou de temps passé au sol à avoir peur), plus le risque sera important. Toutefois une personne peut faire un syndrome de glissement même sans avoir souffert de fracture. Elle réalise que la chute est un risque et développe un blocage pour la marche, puis un syndrome de glissement.
- après une hospitalisation, un séjour en maison de repos, ou tout autre déménagement.
- après avoir guéri d'une maladie qui lui a semblé éprouvante.
Toute personne âgée doit être surveillée après la convalescence d'une chute ou d'une maladie. Car même si elle semble aller bien juste après sa guérison, le syndrome de glissement peut s'installer quelques jours plus tard.
D'autres évènements doivent vous pousser à surveiller le comportement de votre proche âgé :
- le décès d'une personne proche,
- l'éloignement d'un membre de la famille (syndrome de glissement provoqué par une sensation d'abandon).
- interruption soudaine et involontaire d'une activité longtemps pratiquée
Quels sont les symptômes d'un syndrome de glissement ?
Le syndrome de glissement peut laisser penser à une dépression soudaine et intense. D'ailleurs, cela fait encore l'objet d'une réflexion au niveau international. Certains pays classent le syndrome de glissement comme une forme de dépression spécifique de la personne âgée, à évolution morbide.
En effet, atteinte d'un syndrome de glissement, la personne âgée semble ne plus avoir goût à rien. Elle arrête ses activités de loisirs, mais aussi les tâches vitales. Elle maigrit, s'affaiblit, devient incontinente. Comme si elle attendait la mort. C'est une personne âgée qui ne veut plus se battre pour aller mieux, pour rester autonome, pour retrouver le goût à la vie.
Parallèlement, une angoisse importante peut s'installer. Ainsi, les personnes atteintes d'un syndrome de glissement peuvent avoir beaucoup de mal à rester seules. Elles peuvent également avoir très peur de la chute ou d'une maladie. Alors même que leur comportement les rend plus à risque de tomber et de s'affaiblir !
Voici des signes qui doivent faire penser à un syndrome de glissement :
- un désintérêt pour toutes choses, allant jusqu'à la clinophilie (fait de ne plus vouloir bouger du tout du fauteuil ou du lit, dans une passivité extrême)
- un amaigrissement lié à une anorexie, car la personne n'a plus le goût de faire à manger, puis n'a plus le goût de manger du tout. Elle peut même aller jusqu'à recracher ou vomir son repas, si elle a été forcée à manger.
- une fatigue importante
- une déshydratation, liée à une absence de soif et de volonté de boire. Cette déshydratation favorise les infections rénales et urinaires, mais aussi les épisodes de confusions.
- une incontinence : car la personne ne se motive pas à aller aux WC dans les temps. Si elle porte une protection, elle peut ne pas voir l'intérêt de faire un effort pour aller aux toilettes et préférer rester humide jusqu'au change.
- des troubles cognitifs, liés à la déshydratation, la dénutrition, la fatigue et la dépression
- l'opposition aux soins, avec parfois de l'agressivité.
- un repli sur soi progressif allant vers une disparition complète de la communication.
Quelles sont les conséquences d'un syndrome de glissement ?
Dans 85% des cas, le syndrome de glissement est fatal à la personne âgée !
Elle a en effet de gros risques de mourir d'une complication. Les infections peuvent en effet se multiplier, en lien avec l'absence de toilette et l'incontinence, mais aussi avec la dénutrition et l'épuisement du corps et de l'esprit.
Ce chiffre est d'autant plus important que souvent les aidants ne se rendent pas toujours compte rapidement de la situation et hésite à alerter les soignants. Il faut en effet garder en tête que la personne âgée n'alertera pas d'elle-même son médecin ou son aidant. Elle est dans le refus du soin. Le syndrome de glissement peut être vu comme une forme de suicide inconscient.
Dans les cas où la personne âgée ne décède pas, elle peut néanmoins garder une certaine forme de dépendance, même après guérison. En effet, une personne âgée déjà fragile n'arrivera pas forcément à entièrement récupérer après un alitement prolongé. Elle perd en masse musculaire, ce qui rend ses déplacements plus compliqués et donc toute activité devient pénible. Elle peut alors rechuter ou développer une dépression détachée d'un syndrome de glissement.
Enfin, pris en charge rapidement, le syndrome de glissement peut également ne devenir qu'un vilain souvenir. Toutefois, l'aidant sera particulièrement vigilant à l'avenir si son parent subit à nouveau un choc important.
Comment soigner une personne âgée atteinte d'un syndrome de glissement ?
Une orientation souvent tardive vers un professionnel de santé...
La première chose à faire face à un syndrome de glissement est d'alerter ! Mais ce n'est pas toujours si évident.
Les aidants n'ayant pas toujours la possibilité de se rendre fréquemment chez leur proche, ils ne constatent pas la dégradation soudaine de son état de santé.
Et même quand l'aidant se rend compte que quelque chose ne va pas... il est fréquent qu'il n'alerte pas de suite ! En effet, beaucoup d'aidants mettent ce changement d'attitude sur le dos d'un virus affaiblissant momentanément leur parent, ou sur celui d'une fatigue extrême. La personne âgée est tellement souvent malade que l'aidant ne veut pas déranger le médecin une fois de plus. Souvent, l'aidant se donne le temps de voir comment cela évolue. Cela, ajouté aux délais parfois importants pour avoir rendez-vous chez le médecin traitant... la personne âgée a le temps de glisser, de glisser...
Si vous constatez donc un changement d'attitude important de votre proche âgé, peu de temps après un choc, et qui évolue rapidement... alertez le médecin traitant ! Il n'est pas disponible avant un moment ? Dans ce cas, faites intervenir SOS médecin ou les secours. Au pire des cas vous vous serez inquiété un peu hâtivement... mais il vaut mieux cela que l'inverse. Personne ne pourra vous reprocher d'avoir appelé les urgences parce que vous étiez inquiet face à un problème de santé qui vous semblait majeur et à évolution rapide !
Quels soins pour un syndrome de glissement ?
Si vous parvenez à identifier ce syndrome assez tôt, vous pouvez aider à stabiliser et améliorer l'état de votre proche.
Mais cela demande beaucoup d'énergie car la personne n'est pas volontaire, elle ne pense pas avoir besoin d'être aidée. C'est une personne âgée qui ne veut plus se battre pour aller mieux.
Si vous pouvez être entouré.e, cela vous permettra de vous répartir les missions mais aussi d'avoir quelqu'un à qui parler. Ce n'est pas facile de gérer seul les émotions d'une personne qui n'a plus le goût de vivre.
Comment aider une personne à un stade précoce du syndrome de glissement ?
- La rassurer.
Votre proche est anxieux. Cela peut le bloquer pour réaliser certaines activités et cette perte d'autonomie peut le déprimer... ce qui, dans le cadre d'un syndrome de glissement, accentue sa perte d'autonomie.
S'il a peur des chutes, parlez-en au médecin. Il pourra prescrire de la kinésithérapie pour faire un bilan d'équilibre, réaliser quelques séances de rééducation à la marche.
Le passage d'un.e ergothérapeute permet de recevoir des conseils personnalisés pour éviter les chutes. Cela peut être pris en charge par certaines mutuelles ou caisse de retraite. Sinon, vous trouverez des conseils en cliquant ici.
S'il a peur d'être seul, rappelez-lui que vous êtes-là et que vous ne l'abandonnez pas. Passez plus souvent, téléphonez. Appelez des amis avec-lui pour organiser des rencontres, emmenez-le à l'extérieur pour qu'il voit du monde. Le temps qu'il prenne l'habitude de le faire seul.
S'il a peur des hospitalisations, faites-lui réaliser que son comportement risque justement de l'amener à s'affaiblir et à être hospitalisé. S'il a vécu une mauvaise expérience à l'hôpital, proposez-lui d'opter plutôt pour un autre hôpital ou une clinique s'il y avait de nouveau besoin.
- L'aider à manger
Il est plus difficile de manger quand nous sommes seuls. N'hésitez pas à lui proposer de manger avec vous ou un autre membre de votre famille. Ou de vous appeler au téléphone ou en visio pendant le repas.
La routine au niveau des repas peut aussi être lassante. Il y a sûrement pleins d'aliments et de recettes que votre proche n'a jamais goûté. Lui faire découvrir lui montre qu'il y a encore des choses qu'il peut découvrir à son âge.
Vous pouvez également lui proposer des parts de repas que vous cuisinez pour vous, et qu'il ne cuisine pas pour lui (on se fait rarement une blanquette quand on est seul). Ou des aliments qu'il adore mais ne s'offre pas (pour économiser, parce qu'il attend une bonne occasion, etc.)
Sans aller jusqu'à le mettre en danger (s'il est diabétique notamment), soyez plus souple sur son alimentation. L'important c'est qu'il mange et boive. Tant pis si ce n'est pas équilibré, ce sera rattrapé plus tard. Quand il y a syndrome de glissement, il y a une urgence vitale pour que votre proche se nourrisse. Il arrivera d'ailleurs plus facilement à grignoter qu'à manger une grosse assiette.
- Proposez-lui de sortir
Comme elle est faible, prévoyez un fauteuil roulant ou une toute petite marche. Même sur un banc devant chez elle, prendre l'air peut faire du bien.
- Proposez-lui des activités
Elle va sûrement répondre qu'elle est fatiguée. Si vous réalisez l'activité devant elle, soit elle vous imitera et participera, soit elle s'occupera en vous regardant.
Il faut à tout prix casser sa routine. Lui montrer qu'il y a encore des choses intéressantes à faire ou à voir.
- Aidez-la à prendre soin de son apparence
Proposez votre aide pour le rasage, de faire un soin des mains ensemble, offrez-lui son parfum préféré. Se sentir bien dans sa tête passe aussi par se sentir bien dans sa peau.
On se sent de meilleure humeur quand on aime le reflet renvoyé par le miroir.
Dans le cas d'un syndrome de glissement, la personne peut déprimer en voyant les conséquences du temps sur son apparence. Proposez-lui des soins du visage, du maquillage, une séance coloration-permanente chez le coiffeur où à la maison, etc.
Je me souviens d'une superbe journée avec ma mamie, où je lui avais réalisé une couleur pour ses cheveux et mis du vernis. C'était un beau moment qui lui a donné le sourire pendant deux-trois jours. Et qui me donne encore le sourire des années plus tard.
- Donnez-lui les coordonnées d'un professionnel au cas où elle souhaiterait parler à une tierce personne.
Il existe des professionnels qui consultent par téléphone, des numéro verts pour joindre des bénévoles formés à écouter la détresse des personnes qui appellent, etc.
Si le syndrome est déjà bien installé.
Dans la majorité des cas, la personne âgée sera hospitalisée.
L'état général de la personne âgée est souvent très mauvais au moment où les soins peuvent commencer. Il est donc important de surveiller la personne à chaque instant. La famille, déboussolée et ne reconnaissant pas son proche, se retrouve déstabilisée à domicile. Comment soigner une personne qui s'oppose aux soins ? Nourrir quelqu'un qui vomira son repas ensuite, s'il n'envoie pas simplement l'assiette au sol ?
Par ailleurs, hospitaliser la personne permet de faire différents examens de santé qui permettront d'être certains du diagnostic, mais également de surveiller l'état général de la personne.
En établissement, la prise en charge est globale.
Dans un premier temps, il faut faire face à l'urgence :
- réalimenter et réhydrater la personne malade, avec ou non une alimentation par perfusion en fonction de l'état de la personne.
- soigner ses éventuelles infections.
- traiter la sphère urinaire et sphinctérienne en fonction de la situation (sonde, lavement...)
- prévenir et soigner les escarres liées à la dénutrition et aux appuis prolongés
- stabiliser les autres troubles de la personne âgée, qui a potentiellement cessé de prendre les médicaments qu'elle prend pourtant depuis des années pour une maladie sans rapport avec le glissement.
Mais pour que la personne guérisse totalement après un syndrome de glissement, il faudra également :
- rééduquer la personne à l'effort, notamment si elle est cardiaque. En effet, ce manque d'activité prolongé ainsi que la dénutrition impacte la masse musculaire. Il devient difficile de tenir sur ses jambes, de rester debout de façon prolongée, de porter des objets, se baisser...
- mais aussi et surtout de veiller au rétablissement psychologique de la personne âgée. Il ne faut pas oublier que la dépression est un symptôme majeur du syndrome de glissement, qui a été causé par un choc. Un suivi de l'état psychologique de la personne est donc indispensable.
Pendant le temps de l'hospitalisation, l'aidant pourra organiser un retour à domicile en toute sécurité. Pour cela, il pourra mettre en place des aides au domicile le temps que la personne retrouve son autonomie (aide à la toilette, au ménage, présence d'une aide de vie lors du repas, etc.).
Il pourra également s'organiser avec les autres aidants pour être disponible pour la personne âgée à son retour et mettre en place les conseils que j'ai donné plus haut concernant les stades précoce de syndrome de glissement. En effet, à son retour la personne âgée sera encore fragile et il faudra du temps avant qu'elle retrouve la santé, le moral et ses repères.
Syndrome de glissement : combien de temps pour s'en remettre ?
Cela dépendra de l'importance du syndrome de glissement, de l'entourage de la personne et de sa personnalité.
Le syndrome de glissement peut prendre fin assez rapidement (en une semaine, parfois). Mais malheureusement, il est bien plus long de se remettre de ses conséquences.
Si la personne âgée retrouve le goût à la vie et l'envie de se battre, elle s'est épuisée durant son syndrome de glissement. Elle doit retrouver un poids correcte, se muscler à nouveau et retrouver de l'énergie. Cela peut prendre du temps.
Il faut également garder en tête qu'il y a malheureusement 15% de rechute, et donc qu'il faut faire très attention aux réactions de son proche au moindre rhume ou choc psychique.
Ma mère a 97ans et vit en Ehpad depuis 2 ans .Elle a quasiment perdu la mémoire et à chaque visite je dois lui refaire un historique familial ! Elle avait du mal à se déplacer mais se douchait seule , allait aux toilettes et prenait ses repas avec les autres pensionnaires. Après une chute début octobre elle a été hospitalisée 3 jours . On lui a perdu son dentier à l’hopital . Absente durant 3semaines je l’ai retrouvée complètement grabataire , avec des protections , nourrie à la cuillère , très amaigrie et absente à tout. On la douche au lit !! Je suis désespérée de la retrouver aussi rapidement diminuée et sans réaction du personnel ! Elle réclame la mort sans cesse et je crains de la voir se laisser mourir . Que faire?
C’est très difficile de redonner l’envie de vivre à une personne qui l’a perdu.
Elle n’a plus de prothèse dentaire en ce moment ? Si c’est une personne qui aimait manger, cela doit être difficile pour elle. Et si elle n’a pas l’appétit, c’est une réaction en chaine car elle perd en force et en vitalité, donc en fait de moins en moins et déprime de ne rien faire. Ce qui coupe l’appétit…
Vous pouvez lui apporter de bonnes choses à manger adaptée à son régime alimentaire (vérifier qu’il n’y a pas de fausses routes). Lui proposer de s’asseoir au fauteuil pour manger (ca changera du lit). Lui proposer des soins de coquetterie (la douche au lit c’est assez rudimentaire).
Et être présente +++
Au moins pour n’avoir aucun regret.
Un exposé très clair et complet qui fait bien le tour de cet état. Il faut être très motivé et énergique pour faire face car l’aidant doit vouloir pour la personne… qui ne veut plus.
Oui c’est très difficile d’aider une personne en syndrome de glissement. Il faut avoir beaucoup d’énergie et de temps. De la motivation. Et beaucoup de patience car la personne refuse souvent ce que l’on a mis du coeur à proposer. Mais à la fin, si la personne arrive à s’en sortir, cela valait le coup.
Pour un aidant seul, c’est très très compliqué. Tout l’entourage devrait être sollicité dans une situation pareille.
bonjour , effectivement , ce soucis entrant en psychologie , peut sur une personne âgée
mettre en décompensation un organisme en vieilissement .
ce syndrome de décompensation intervient sur surtout une prise de conscience d’une personne a sa propre vieillesse car qui peut aimer se voir vieillir avec tous les soucis de santés plus ou moins lourds PERSONNE ou alors être dans le dénie ce que sont assez
souvent les presonnes âgées , une conséquence physique , une maladie , un événement assez rapide et brutal peut a ce titre mettre la personne jusqu’ici en perte de notion brutalement en face de sa réalité soit sa vieillesse le choc total tout comme après une chute meme sans conséquences physiques , la personne prend réalité qu’elle est vieille a quelques troubles pour marcher , et ou a du mal a ce déplacer
ceci mettant un repli total sur soi même éventuellement par protection et par ressenti que
plus rien ne va ! le commencement donc de la fin
Ma mère est actuellement hospitalisée sur cette hyptohése d’un effet de glissement soit décompensation physique sur choc émotionnel mettant ruputure totale avec son environnement sont état étant assez dénutri et déhydraté avec des analyses pas excellentes mettant doute sur pathologies , elle a donc été hospitalisée .
Elle en en chambre particulière infirmières venant toutes les 3 heures , l’une le matin pour la toilette , ensuite pour le petit déjeuner , le midi et a 4 heures sur les visites
une seule fois vu le médecin lors de son intégration , ce dernier venant la consulter me mettant contraint de partir car rien pour s’assoir dans le couloir , donc pas eu l’occasion ensuite d’avoir une idée réelle sur son intégration mettant cela sur une remise en condition de son état pour ensuite faire examens plus approfondis .
la visite de cet après mlidi m’a laisser un sentiment après 8 jrs d’hopital , ici d’un ordre de départ sentant que l’équipe dé l’hopital est là pour l’accompagner non pour soigner
ma mère étant dans la forme totale du repli sur elle meme en sommnolence dans son fauteuil et pensant être a la maison non hopital
aucun éléement médical entre les mains ! je me dois donc de suivre pour la santé de ma mère ce qui est , car je pense qu’il n’ont pas tenu compte de l’état de volonté altérée de ma mère sur le formulaire d’entrée pour désigner personne de confiance afin d’émettre avis médicaux et résumé a défaut il faut un curateur ou membre famille désigné comme tel
pour accès aux infos médicale seul un avis m’a été adressé d’un rendez vous pour scanner en autre hopital et aucun a vis médical depuis sur cet examen .
soit sur cette vue et suivi , le placement sera surement fait , contre la volonté de ma mère et la mièenne , et suite a discorde familiale la curatellle n’a pas pu être faite donc aucun regard et droit abusif ou rien compris la famille ayant action d’aidant a le droit
d’être informé de l’état du parent dont il a la charge et dont il est le seul a le faire car
souvent sur les personnez âgés l’état de déni total met en isolement total des équipes
sociaux medicales mettant seul le proche aidant a devoir tout prendre pour lui
sur accompagnement laissant trace physique ! voir décès ou suicide pour certains
la vieillesse devrait être un instant magique entre déjà une autre réalité de vie
par le spirituel lui fonctionnant , les liens familiaux si ils ont été bons voir autre liens
si moins , la dégradation physique psychique liée a la première met un état
totalement autre qu’une fin douce paisible permettant de tisser les dernier instants de partage de vie
vivement des méthodes aures que le médical , ou un médical autre comme un vaccin
ou implant cellulaire a partir des premier âges de déclin bloquant mais surtout ralentissant la vieillesse avec les déclins qui suivent sinon oui on va vers soleil vert aussi
ceci est fort possible ce dans les années a venir 2050/2060 surtout si la planère change totalement mais la science fiction reste encore fiction nous permettant de faire au meilleur pour apporter ce meilleur de restant de vie et de ces instants de vie !
ah merci pour cet article , mais ceci est difficile a lire , effectivement
ma maman avec laquel je vis depuis 2017 pour la maintenir a domicile cette dernière n’ayant plus de famille , vient de changer brutalement de comportement soit ne plus manger et être en narcolepsie soit dormir en permanence , aussi ai je pensé a une infection urinaire via une septicémie donc , mais les chutes ne sont passés a coté effectivement maman a fait deux petites chutes dans son salon , la première elle s’est relevée toute seule
la seconde j’étais avec ellle , elle a failli se prendre le coin d’un meuble en allant s’affaler
part terre , j’ai pu la relever en la mettant a 4 pattes et l’aidant a s’appuyer sur moi
elle n »avait rien , ceci étant du au fait qu’elle traine les pieds en marchant ayant de ce fait usé le tapis sur le bord mettant un fil entre le tapis et le sol elle s’est pris cela dans les pieds , le tout est rentré en ordre par la suite mais je n’ai pensé au choc psyschologique
vous êtes encore en bon état de marche ceci est donc normal de tomber par terre via
un obstacle l’essentiel étant de ne pas se faire mal on se relève et tout repart comme avant
ceci poru une personne âgée qu’elle quelle soit ceci a un autre ordre comme un appel
et par la suite cette dernière pense que son heure est , maman a donc a cette issue changé en espérant toutefois que ceci ne soit pas mais autre , même si pas meilleur
cela fait deux jours qu’elle ne mange plus et qu’elle dort en permanence ne tenant plus
elle s’affale totalement sur le canapé , et là par levée de la journée , le 18 a été fait par la suite le 15 car comme vous l’expliquiez elle est en refus de soins depuis 2013 elle n’est donc pas suivi par aucun medecin , ceci est terrible pour la famille et la gestion de son état
le medecin du 15 n’a pas voulu la prendre ce soir , car risque de trainer dans les couloirs mais je rappelerai demain matin si son état est identique et qu’elle ne bouge pas et ne se levé pas ils feront examen et ou si cela ressemble au syndrome de glissement il sera fait selon tout dépendra d’elle et de son état physiologique a ce stade elle est affaiblie déjà sur deux jours de mal nutrition car elle ne veut plus manger et comme décrit ne veut pas manger avec moi non plus et s’efforce de manger ou de me faire croire qu’elle mange en recrachant les bouchées qu’elle s’est efforcée de manger pour me faire plaisir , aucune remarque ne lui en a é té fait meme complimenté d’avoir mangé ! que cela me faisait plaisir
j’espère le meilleur encore pour maman ou je me dois de me faire idée de la voir partir
si tel est la fin pour nous tous sur cet ordre de départ ceci est difficile mais fait partie de la vie et si cela évite le placement également avec le glissement également
la préférence va a la maison et en étant avec elle , car le placement les kilometres sont
et ensuite la perte de contact avec le proche car souvent ceci vous est reproché
et on culpabilise pour le restant des jours
Je vous remercie.. article intéressant
Merci beaucoup pour toutes ces informations très utiles. J’ai fait hospitaliser mon père de 92 ans en urgence car il a soudainement « dévissé » malgré un bon état de santé général (compte tenu de son age). C’est à l’hôpital que j’ai appris qu’il s’agit d’un syndrome de glissement et je voulais en savoir plus. Nous sommes très présents et suivons de près son évolution même s’il refuse encore de s’alimenter au bout d’une semaine (il est sous perfusion en permanence). Rien n’est encore joué et nous gardons espoir que son état s’améliore. C’est aux proches de garder le moral. Bon courage à tous !
Bonjour Amélie, tout d’abord je tiens à vous dire que ma Mamounette adore faire ses exercices MALO, ça lui fait une activité de plus!
Sa maladie n’est pas encore dépistée mais les médecins soupçonnent que ce soit le corps de Lewy. J’aimerais savoir si c’est possible d’avoir des séance d’orthophonie par appel téléphonique ou zoom? Avez- vous des références à me partager?
Pouvez vous aussi m’envoyer les bénévoles dont vous parlez que la personne âgée peut appeler pour parler de ses angoisses?
Bonne journée et merci de ce travail incroyable!
Bonjour, ce doit être possible de trouver des plateformes qui mettent en place des séances d’orthophonie en visio mais celles-ci ne sont pas prises en charge. Pour quelle raison ne souhaitez-vous pas que votre mère aille en cabinet ou qu’une personne vienne à domicile (même si ce sera difficile à trouver).
Pour les bénévoles, il est possible d’être appelé une fois par semaine par un bénévole de Auboutdufil (la personne âgée et le bénévole définisse d’un créneau horaire ensemble).
Même chose avec la Croix rouge qui écoute les besoins au premier appel et réoriente pour bien programme des appels de courtoisie : https://www.croix-rouge.fr/soutien-psychosocial-par-telephone
Et sinon il y a SolitudEcoute des petits frères des Pauvres que votre mère peut appeler tous les jours entre 15h et 20h.
Bonjour,
Merci pour ces renseignements très explicites.
Ma mère ( 88 ans) vient juste d’être hospitalisée afin d’ éliminer toute cause organique à sa perte totale d’ autonomie qui s’ est installée doucement mais qui s’ est aggravée extrêmement rapidement cette dernière semaine.
Elle ne se nourrit plus ou presque, ne boit plus grand chose, est incontinente ( urinaire et fécale) et ne s’ intéresse plus à rien.
Je viens vers vous car , malgré tous ces symptômes, elle peut être déconcertante : elle peut, en fonction des personnes qui viennent la voir, se montrer très bien, parler, dire que tout va bien et dès qu’elle se retrouve avec ma sœur ou moi , elle reprend une attitude très négative et même son Visage change ( il se creuse , il blanchit).
Nous ne comprenons pas ces changements d’ attitude.
Est-ce parce qu’ elle fait des efforts avec les autres et qu’ elle peut se relâcher avec nous?
Est- elle consciente de ce changement de comportement ?
Elle nous fait passer par toutes les émotions possibles !!
Merci de m’ avoir lue.
Bonjour,
Est-ce que votre maman a une maladie d’Alzheimer ? Car il m’est arrivé d’avoir une femme agressive avec ses filles… parce qu’elle les confondait avec sa mère qui avait été maltraitante. (Retour dans le passé lié à la maladie, et traits familiaux marqués chez les deux filles).
Sinon : Est-ce qu’elle ne vous en veut pas d’une manière ou une autre pour l’hospitalisation ? Une peur que vous cherchiez à vous débarrasser d’elle en l’installant à l’hôpital ou en ehpad ?
bonjour vous parlez du comportement de votre maman qui change avec l’extérieur ceci est la même chose avec ma mère également et elle met en déroute tant le corps médical que le reste mettant un adoucissement a son état et donc le doute sur le suivi de l’aidant ! ooops soit que ce dernier angoisse trop effet psy !
Ceci toutefois sur lectures médicales entre dans le déni d’un état perçu par la personne âgée sentant la déficience de ses facultés qui veut l’accepter , pas tous
et ce naturellement instinvtivement on remplace ou on ne fait pas
ici les mots l’attitude remplace et fait mouche souvent un reflexe de survie donc
sur hélas une perte d’autonomie progressive – le courage étant de passer par dessus malgré tout et d’agir sur l’urgence vitale , sinon , établir des protocoles d’activités et ou de langages pas toujours facile a avoir avec ses parents ! j’en fais l’expérience avec ma mère et étant seule a me défaire de tout ceci , c’est épuisant ! mais
normal dira – t-on car faisant partie de la vie ne nous sommes pas tous égaux face a notre propre vieillesse et d’ailleurs COMMENT BIEN VIEILLIR EN TERME PSYCHOLOGIQUE ET DONC PHYSIQUE ( Le sport , la nourriture et le reste ne fait pas tous , certes la santé et son suivi comme la vue et l’audition sont aussi avec
une force capitale ! car sans vue et sans audition il y a perte du cognitif et du social
par enfermement de la personne et ensuite le tout étant de faire comprendre pas simple
Très bon entretien renseignements bien expliques merci
89 ans,mon papa n’est plus qu’un squelette ,il vomit n’a plus l’envie ni le courage de rien.Cela à débuté mi Août avec le covid et une pneumonie,là il voulait se battre,puis il à fallu trouver un ehpad ,il se retrouvait dans le village de son enfance.Mais quelques jours plus tard il refusait de se nourrir et les périodes ehpad et hôspitalisation ont commençé.Je sais que papa va partir et pourtant on me dit que je l’aie sécurisé ,personne ne s’est douté un instant ni son psychologue ni les infirmiers ……….Merci pour votre article.
Très bons conseils.
Mon père âgé de 81 ans vient de glisser suite à un fort choc émotionnel, il y’a un mois. C’est l’ombre de lui même. La famille est au plus près mais nous sommes démunis. Nos espoirs reposent à présent sur sa prise en charge par un psychiatre associé à une psychothérapie.
Merci beaucoup, en tous les cas pour votre partage.
Bien cordialement.
Bonjour j ai perdu ma maman il y a 11 mois du syndrome de glissement j ai pourtant agi tout de suite j ai alerté le médecin mis en place une femme de ménage une auxiliaire de vie l infirmière qui lui apportait ses médicaments chaque jours mais les posaient et partaient ma maman a été hospitalisée et est dcd 3 semaines plus tard
Bonjour,
Ce syndrome est vraiment terrible. Je suis désolée pour son décès. Toutes mes condoléances.
Bjr, je viens de découvrir votre site. Je connais une personne âgée qui a tous les signes d un glissement. Cette personne a une cousine qui s occupait bien d elle, mais depuis une chute, la personne âgée refuse de voir cette cousine qui déprime et n ose plus se rendre chez son cousin âgé. Je ne sais pas quoi faire, car je ne suis pas de leur famille. Que puis-je faire afin qu un médecin spécialiste puissent voir cette personne âgé qui refuse de sortir et de revoir ses anciens amis. Merci de vos conseils.
Malheureusement, à part la convaincre vous-même, il n’y a pas grand chose à faire. La cousine peut toujours appeler le médecin traitant si elle le connait pour l’informer de la situation et que le médecin fasse des contrôle et des prescriptions adaptées lors de sa prochaine visite de routine.
Sinon, il faut appeler les secours si son état est vraiment dégradé.
Il est difficile de soigner une personne qui ne veut pas l’être et c’est la difficulté du syndrome de glissement. Si vous êtes proche de cette personne et qu’elle accepte de vous voir, vous pouvez vous-même essayer de lui redonner assez de moral pour manger avec vous, faire quelques pas dehors par beau temps, etc.
Bonjour, peut on en être atteint plus jeune ? Une de mes proches est en depression entrecoupee de courtes remissions depuis qu’elle n’a plus de cycles ça fait bientot 10 ans. Elle l’a vecu comme une mise au rebut et une ostracisation de plus (elle est bipolaire et financierement precaire depuis longtemps) c’est ue totale rupture dans sa vie, elle le decrit comme un exil et le franchissment du fleuve des morts. Elle presente presque tous ces symptomes (sauf incontinance et repli jusqu’à ne plus parler) et son isolement s’est encore accru sans vehicule. Les atidepressurs sont effuicaces mais on refuse de lui en prescrire en s’en tenant à l’etiquette psychose. Qui pourrait l’ider ? un psy ou un neurologue ? elle est trop jeune pour un ehpad malgre sa situation. Merci pour elle.
Bonjour,
Je ne suis pas habilité à faire des diagnostiques. Mais sachez qu’une dépression peut être chronique. Et que la bipolarité entraine justement des dépressions chroniques, avec parfois des phases maniaques et parfois des périodes un peu plus stable entre ces deux extrêmes.
Toutefois, elle peut toujours consulter un autre psychiatre pour avoir un second avis si elle ne se sent pas en confiance avec la personne qui la suit actuellement. La confiance est très importante pour un suivi de qualité.
Par rapport à ces cycles, elle peut également en parler à son gynécologue. Celui-ci pourra étudier la question d’un déséquilibre hormonal et envisager des solutions en fonction de la situation.
Mon père est décédé de maltraitance post opératoire. A 86 ans son opération ablation gros orteil et revascularisation de la même jambe (droite) avait bien fonctionné. Sa jambe grosse liée à une phlébite que le généraliste a négligé, que c’est son infirmière qui a collé une photo du pied de mon père sous le nez du médecin qui a daigner prendre divers rv….
Bref, il s’est fait opérer un vendredi, ne jamais se faire opérer une veille de we en hôpital qd on est âgé et fragile, car, Non, contrairement à ce que vous dites, il y a des services qui opèrent bien, mais qui tuent après. Déshydratation car l’infirmière du we a décrété que tout patient qui sort de la salle de réveil est capable de se servir à boire tt seul….
Je vous donne le nom de l’hôpital. CHRO Orléans. Une enquête interne est en cours et nous irons plus loin s’il le faut. De mon côté je suis physiquement choqué et je subis des baisses de tension, dont je vais m’occuper des demain, au point d’être tt mou, presque à tomber. J’ai du mal à boire et à manger mais je vais faire ce qu’il faut. Moi j’ai 62 ans et me suis beaucoup occupé de papa et maman qui est placée en unité alzheimer. Mais le choc de sa mort, abandonné à Lui-même, avec du personnel qui ne devrait mm pas travailler près des humains, l’on flingué en 2 nuits. Nous l’avons accompagné jusqu’à son dernier souffle. Alors encore une fois NON, TOUS LES HÔPITAUX NE SE VALENT PAS…..
Merci pour toutes ces informations qui m’aident à comprendre ce que vit mon père en ce moment. Ce qui me désole c’est que ni le personnel de l’Ehpad, ni son médecin traitant que j’ai alerté plusieurs sur fois sur l’état de déprime que je présentais n’a jamais été pris en considération. Je penses qu’il est aujourd’hui trop tard. La fin me parait inéluctable…
Je suis vraiment désolée de cette situation. Malheureusement, ce sont souvent les familles qui réalisent que leur proche ne va pas bien et qui doivent se charger de l’accompagnement de la personne. L’aidant connait mieux son proche que les professionnels, qui souvent n’ont malheureusement plus le temps de prendre 5 minutes pour discuter avec les patients. Est-ce qu’il est sensible à vos visites ? Est-ce qu’il pourrait manger avec plaisir des choses inhabituelles que vous apporteriez ? Est-ce qu’il avait des passions sur lesquelles vous pourriez vous appuyer ?
Mon mari a 67ans et je retrouve dans vos explications tous les symptômes que vous décrivez.il est soigné pour un dépression et je constate que son état s’aggrave. Incontinence, perte d’autonomie complète, repli etc….
Nous nous rendons régulièrement aux urgences et il ne se passe rien.mon généraliste a fait un courrier pour des examens complémentaires et rien ne se passe.que faire?je suis complètement perdue.
Bonjour, Votre mari est hospitalisé ou en institution actuellement ? Sinon pourquoi n’arrivez-vous pas à faire les examens complémentaires, à cause de délais pour les rendez-vous ?
Bonjour, je suis tombé sur cet article en demandant de l »aide pour ma Manman adorée et âgée. Ça m’a très instruit et je suis « content » d’en savoir plus sur ce syndrome de glissement. Merci.
Très intéressant
Mon mari a fait une chute et a du être hospitalisé pour une chirurgie sévère sur le fémur. Tout ceci en pleine période le la Covid. On ne s’est pas posé des questions sur le bien être du malade. Après 5 semaines il a été mis dans un centre de rééducation toujours sous Covid. Pas d’animation, repas dans la chambre. On lui donne des repas mixés et puis mon pauvre mari perd kilos après kilos. Il ne peut quasi plus marcher et on envisage de le retourner chez lui sans préparation, ni aide à domicile. Finalement on lui trouve une Ehpad. La encore personne ne se pose de question, il maigrit de plus en plus, 20 kg. Personne ne fait d’évaluation et on ne prend même pas en compte sa maladie première la PSP.
Ce n’est qu’après avoir lu ces articles sur le syndrome de glissement que je m’aperçois que peut être inconsciemment il a fait un syndrome et en subit encore les conséquences.
Ce qui m’attriste c’est l’Ehpad qui jongle avec le manque de personnel mais n’essaye jamais d’aller plus loin pour comprendre ce qui arrive à leurs résidents. Et pourtant il y en a qui restent couchés et finalement allités ne pouvant plus se lever!
Le syndrome de glissement doit être présent partout.
Bonjour, je suis contente d’avoir trouvé à lire l’explication ce que je ressens. J’ai plus de 10 heures de présence d’auxiliaires de vie par semaine. Tout serait beau si le service suivait. Ces présences me demandent une énorme charge mentale. J’ai 7 personnes différentes qui se succèdent chaque mois. Je n’arrive plus à savoir qui fait quoi, sans parler des absences remplacées par une nouvelles a qui ne ne cherche même plus à expliquer ce qu’il y a à faire parce que je ne le sais absolument pas du tout, je ne le lève plus depuis des mois. Je ne sais pas du tout dans quel état sont mes toilettes où chacune des femmes va deux fois à son arrivée et à son départ. Je me souviens qu’une fois le fond de la cuvette avait une traînée de plusieurs centimètres tout le tour. Je me plains au responsable qui me répond qu’il fait tout pour m’arranger mais que mes aidantes ne sont pas disponibles. Ne me dites pas que sur la trentaine que j’ai vues défiler depuis dix mois, on ne peut pas m’en réserver deux ou trois… J’ai bien du mal à le croire. Aussi, je n’en peux plus de cette valse de chaises continue autour de moi, de ma porte qui s’ouvre à n’importe quelle heure avec une nouvelle personne. J’en ai tout simplement marre. Je ne veux plus de ces casse têtes. Je ne cherche même plus déjà les connaître. Ni leurs prénoms ni leur apparence. Myope comme une taupe, je ne porte plus mes lunettes. Si seulement au moins je pouvais ne pas me réveiller quand on me demande ce qu’il y a à faire, à moi qui ne bouge pas de mon lit… il arrive parfois que je dorme si profondément que l’auxiliaire n’ arrive pas à me réveiller et qu’elle reste assise en attendant la fin de ses deux heures de présence. Si seulement je pouvais ne plus me réveiller du tout.
Merci mais cela met très difficile de me remonter depuis la mort de mon mari je suis comme une coquille vide Je ne sais comment expliquer et que faire surtout pour garder le morale ….
Je suis désolée et vous présente mes condoléances. Je ne saurai vous accompagner dans votre deuil, mais sachez que vous pouvez en parler à votre médecin qui peut vous aider médicalement, ou vous orienter vers des associations locales.
Merci Amélie. Je suis tombée par hasard sur votre article. Je ne connaissais pas le syndrome de glissement. Mon père je pense en souffre et vous m’en avez fait prendre conscience. Je ne m’en étais pas aperçu n’habitant pas à proximité. Je ne veux pas le perdre et vais faire tout mon possible pour l’aider. Il est actuellement hospitalisé aux Urgences (à Saint-Etienne dans le 42) depuis 3 jours pour une fracture de 2 vertèbres lombaires L4 et L5. Il n’a plus le goût a grand chose depuis qu’il a arrêté de faire son jardin depuis 1 an environ. Il a également beaucoup souffert en silence car il était alité depuis 3 semaines pour des soit disant douleurs lombaires et ma mère qui partage sa vie minimisait sa douleur. Il n’osait pas en parlé comme il a toujours fait devant ma mère qui n’accepte pas de le voir souffrir. Cela était difficile pour moi de me positionner. Il doit rejoindre à partir de demain une maison de rééducation et l’on va lui mettre un corset. Il a évoqué au téléphone à un ami commun qu’il attendait la mort. Demain je vais aller passer du temps avec lui. Ce n’est pas simple à gérer car je suis fille unique, j’élève ma fille de 12 ans seule et ai la responsabilité de ma propre entreprise donc le temps n’est pas évident à trouver. A la lecture de votre article, je pense qu’il faut que j’en parle de suite aux soignants car ils ne le connaissent pas et mon père est d’une nature à ne jamais rien demander pour ne pas déranger donc difficile sans le connaitre de savoir qu’il ne va pas bien. J’espère qu’il est encore temps de l’aider. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir dit-on… Merci beaucoup. Cela fait du bien également de se confier…
Bonjour,
De ce que je comprends, cela fait plus d’un an que votre père est dans cette situation. Cela me fait plus penser à une dépression qu’à un syndrome de glissement, mais le médecin fera la part des choses. Dans tous les cas, votre présence lui fera du bien. Lui donner des objectifs pour l’avenir pour avancer un pas après l’autre. Voir et apprendre des choses positives. Découvrir de nouvelles acivité, de nouvelles saveurs, etc.
Je ne sais pas si vous connaissez Linote. C’est une tablette qui permet de faire des appels visio hyper facilement (puisque la personne âgée n’a rien à toucher, la tablette décroche automatiquement en captant sa présence). C’est un super outil pour garder du lien à distance, pour se voir, pour montrer votre chez vous, votre lieu de vacances, d’éventuels petits enfants, etc.
Merci pour les infos complètes sur le glissement de la personne âgée. Je n’ai rien vu venir ni son medecin. Mon papa a subi un TAVI. Une intervention qui l’inquiétait beaucoup. Il était vraiment bien en sortant de l’hôpital après l’intervention. Un mois plus tard c’est la descente aux enfers. J’espère qu’on n’est pas intervenu trop tard ?
Je suis contente de me confier ici car je suis enfant unique et je fais face seule. C’est vraiment dur….
Bonjour, il me semble que c’est tout de même une grosse chirurgie qui a des conséquences. La personne fonctionne au ralenti après ce type d’opération, a des douleurs, n’est plus aussi autonome qu’avant pendant un temps. Vérifiez qu’il n’y ait pas de douleur, cela peut être cela qui tape sur le moral à la longue.
Et sinon, vous pouvez le féliciter sur les progrés qu’il fait (s’il avait du mal à aller jusqu’aux WC mais en est maintenant capable, s’il peut marcher jusqu’à son jardin, etc.). Stimulez-le avec d’autres petites missions (être capable d’aller à la boulangerie ensemble d’ici 10 jours) ou offrez-lui des « récompenses » comme « aller au restaurant maintenant que tu peux marcher un peu ».
Soyez vraiment présente (par des visites, mais aussi par des appels, en apportant une petite boite de chocolat, en ressortant vos album photos que vous lui laisez à disposition en votre absence, en lui imprimant des photos récentes, en faisant participer votre conjoint/enfant s’il y en a, etc.)
Soyez positive (même si c’est très dur), et à l’initiative du mouvement. Avec un syndrome de glissement, il n’a actuellement pas la force de vouloir faire des choses, ni même l’énergie de chercher comment vous pourriez l’aider.
Courage, vous serez très heureuse quand ca ne sera plus qu’un mauvais souvenir, et cette situation va vous rapprocher tous les deux.
C’est ce que je vis avec ma mère….depuis des années, avec des périodes de mieux, de plus en plus courtes. Mon frère est décédé depuis 10 mois et depuis, c’est l’enfer. Elle me demande même de l’aider à mourir…je suis désespérée.
Je viens de découvrir ce syndrome, et en lisant votre article,je retrouve totalement les symptômes. Maman,91ans,est en Epadh depuis deux ans et avait déjà une tendance,à se laisser aller, à refuser les soins,la toilette…heureusement avec la ténacité des soignants….malheureusement, il y a 1 mois, elle est tombée de son fauteuil résultat fracture et déplacement de 2 vertèbres. Alitée, elle refuse les soins,de prendre ses traitements ,de manger.Elle dort et ne nous regarde plus, très difficile pour papa qui supporte mal cette situation. Merci de tous vos conseils.
Bonjour, j’ai dû placer ma maman de 84 ans en Ehpad le 2 janvier suite à de graves troubles cognitifs et des épisodes de démences. Même si elle est très bien accompagnée dans cette institution, elle souffre d’un syndrome de glissement qui s’est aggravé en 15 jours. Elle n’ouvre presque plus les yeux, s’alimente très peu et nous n’arrivons plus à avoir aucune interaction avec elle. Nous sommes dévastés et impuissants face à l’évolution de sa maladie qui est fulgurante.
Mon père âgé de 89 ans a été hospitalisé fin décembre en urgence pour changer son pacemaker. Dès sa sortie a commencé un syndrome de glissement ne plus se faire ses repas, puis ne pas manger ce que nous lui préparions. Mi janvier il a été hospitalisé après une décompensation pulmonaire et cardiaque. Depuis il demande qu’on lui donne ce qu’il faut pour mourir. Il a perdu plus de 20 kg. Lorsqu’on lui a parlé de HAD, il a pris peur et a demandé d’aller en EHPAD. Nous pensions que cela l’aiderait mais cela continue. Nous ne savons pas quoi faire et le voir souffrir tant physiquement que psychologiquement nous démolit.
Salut, ce que je viens de lire à propos ce syndrome est exactement la situation de ma belle mère que j’aime beaucoup, elle est aujourd’hui dans la première phase, suite à une embolie pulmonaire, puis hémorragie intestinale qui a engendré une hospitalisation, ensuite elle a eu une autre complication au niveau du vésicule biliaire pour aller vers une autre intervention, actuellement tout est bien passé et elle mange de très petites quantités dans la journée et juste une pomme le soir suite à sa demande, boit de l’eau régulièrement mais toujours allongée au lit. Comment faire pour que la situation ne s’aggrave pas?
Bonjour, mon papa c’est fait operer d’une tumeur a la langue et depuis que le chirurgien lui a annoncé cela et qu’il s’est fait opérer ce n’est plus le même, il ne veux plus parler il ne veux plus sortir , conduire, il a perdu du poid il mange que des chose pas tres consistante et dur, quand on lui parle il nous fait un signe vers sa machoir en disant j’ai du mal a parler, il sort de temp en temp pres de la maison tout seul mais il ne veux voir personne il met sa capuche pour pas que les gens voyent l’odème au niveau du coup quand il en avait un, il s’enferme dans la chambre ou dans le salon et il est allonger les yeux fermer il peut rester comme ca toute une journée, on essaye de lui parler pour comprendre ce qu’il a mais impossible, quand on s’approche de lui il respire fort et vite comme s’il faisait une crise d’angoisse, on arrive vraiment pas a comprendre ce changement radical de comportement, franchement votre article c’est vraiment la description de mon pere mot pour mot, quel sont vos conseils svp et est ce qu’il faut parfois lui faire faire des choses de force et ne pas prendre de pincettes ? En vous remerciant pour votre article qui est vraiment bénéfique pour beaucoup de personne je penses et en esperant que certaines personne on pu améliorer l’etat de leurs proche
Bonjour, est-ce qu’il a effectivement du mal à parler à cause de douleur ou d’oedeme ? Cela expliquerait peut-être aussi son alimentation. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin. Son traitement anti-douleur peut ne pas être adapté.
Peut-être qu’il a besoin qu’un médecin lui dise que tout s’est bien passé, qu’il peut reprendre une alimentation et une vie normale.
Est-ce que son opération se voit physiquement ? Car il peut tout simplement être complexé et avoir besoin de temps pour l’accepter. Si besoin, il est possible de parler à un psychologue (ils ont peut-être des références de professionnels à vous donner à l’hôpital) ou à d’autres malades.
mon mari 75 ans a fait un infarctus au mois d avril il a du diabete le médecin le soigne pour son diabéte et depuis il prend comme médicament du brilique et depuis il a énormément de gamma-gt et il ne s alimente plus il a passé un scanner et il a rien au foie que faire je ne peux plus le voir dans cet état il a perdu 14 kg que puis je faire
Bonjour, en dehors des problème d’alimentation, et-ce qu’il a d’autres symptômes ? Est-ce qu’il a le moral, fait des activités, se déplace, garde une bonne hygiène ? Cela permettrait d’éliminer de troubles comme le syndrome de glissement ou la dépression. Votre médecin aura peut-être une autre piste en voyant qu’il n’a rien au foie. Souvent, pour trouver la cause d’une maladie, les médecins recherchent d’abord les maladies les plus fréquentes puis petit à petit, par élimination et en faisant différents examens, ils trouvent le problème. Beaucoup de maladie ont les mêmes symptômes.
Très intéressant ma mère a 92 ans et refuse la maison de retraite donc nous avons fait le maximum pour qu elle reste chez elle . j ai conscience de l état de ma mère et ce que j ai lu m aide. Cependant lorsque la personne accepte aucune aide extérieure et devient agressive on ne sait plus quoi faire Effectivement elle glisse vers le « je supporte plus d être seule « Et pourtant nous allons la voir chez elle 5 fois par semaine. Isabelle
Malheureusement, il arrive un moment où il faut fixer des limites. Tout accepter n’aide pas la personne et peut vous mettre en situation de surmenage. Vous pouvez tenter différentes approches pour les aides. Voici quelques idées : https://autonome-a-domicile.com/proche-ne-laisse-entrer-personne/
Si aucune ne fonctionne, laissez-lui deux choix : la venue d’une personne ou l’entrée en Ehpad et dites-lui que vous n’êtes pas une option car vous ne viendrez plus faire telle ou telle chose pour elle. Vous continuerez à lui rendre visite régulièrement, mais pour passer des moments agréables avec elle, pour discuter. Et non pas tou les jours pour faire des soins ou tâches ménagères qui vous épuisent.
C’est très difficile d’imposer ainsi les choses. Mais vous ne pouvez pas lui donner de choix qui n’existent pas. Vous ne pouvez pas lui rendre la santé de ses 20 ans. Vous n’êtes pas responsable de la situation, aucune de vous ne l’est.
Bonjour,
Je m’occupe de personne agee et tout ce que vous décrivez dans cet article « syndrome de glissament » est identique à ce que j’observe. Est-ce que le choc provoquant se glissement pourrait être la Covid?
Le Covid a provoqué beaucoup de syndrome de glissement. Mais le syndrome de glissement est un syndrome qui évolue très très vite. Comme l’épidémie commence à dater, il est plus probable que cela soit plutôt une dépression. Mais la réaction à avoir est la même : être présent, être porteur d’energie et d’initiative. Alerter les soignants sur la situation afin de déterminer si une aide médicale peut/doit être apportée.
Beaucoup de personnes ont été impactées après le covid, ont perdu le goût de sortir, de faire différentes activités. Elles arrivaient à se forcer et se motiver un peu avant… mais ne retrouvent plus l’énergie de s’y remettre après tout ce temps et après avoir connu le confort du chez-soi.
Bonjour. Mon conjoint Alzheimer lourd n’a plus le droit de rentrer à la maison, la gériatre le refuse alors que je veux vivement l’avoir à mes côtés et je sais que c’est ce qu’il souhaitait puisque cela fait 35 ans que nous nous connaissons. Je suis si triste. Je crains le phénomène de glissement. Et pourquoi un malade quelle que soit sa maladie n’a pas le droit de finir sa vie chez lui. Il m’a laissé ses directives anticipées il y a longtemps en mentionnant que c’était moi qui déciderait pour lui pour les années à venir au cas où il ne pourrait plus le faire. Merci de me répondre. Loin de moi, je sais qu’il doit être très éprouvé et que cette vie en gériatrie n’est pas pour lui.
Malheureusement, je ne m’y connais pas vraiment en droit. Peut-être pouvez-vous contacter un juriste pour avoir un avis ? Il y a des consultations juridiques gratuites dans les grandes villes et certains départements proposent leur aide en ligne. Vous pouvez aussi contacter la commission des usagers du groupe hospitalier.
Il est probable que vous deviez fournir des preuves que vous avez conscience de l’état de santé de votre époux et que vous pouvez mettre en place à domicile tous les soins dont il a besoin (passage de professionnels +++, maison adaptée, entourage présent pour lui comme pour vous, etc.). Car il y a parfois pénurie de professionnels et il y a aussi un coût élevé pour maintenir une personne au domicile avec une pathologie lourde.
Le but de l’équipe est de prendre soin de votre proche, mais de vous aussi.
Vous m’avez mal compris. Mon compagnon était bien avec moi. Il mangeait bien. mais devait aller à l’hôpital pour cette maladie horrible où il est tombé à de nombreuses reprises et s’est fait très mal. A chaque fois, c’est pareille. A la maison tout va bien. Il a contracté la covid à l’hôpital car pas de masque en gériatrie et le laisser déambuler seul, de jour comme de nuit. Il est pratiquement aveugle et est sourd. A ce jour il est encore là-bas et devient vraiment grabataire. si vous trouvez cela normal, moi pas. I ‘hôpital a perdu tous ses papiers et les Usagers refusent l’évidence. Une orillette a été perdu également. Il tombe une fois par jour voire plus. Oreille gauche en sang, fortes douleur dos, bras droit, côtes, jambes. Deux jours avant d
son hospitalisation, il marchait encore à mon bras, pas bien mais il marchait et sa marche a été testé par son médecin traitant et moi-même. lit trop haut sans barreaux. Il n’en a toujours pas. Lit baisser et matelas au sol. Je ne m’entends pas avec la gériatre et comment peut-on supporter cela. Ses dents sont un foyer de microbes. Ses cheveux sont très sales. Pas humain. Si l’un ou l’une d’entre vous souhaitent vivre cela à 82 ans , je vous le souhaite de tout coeur. Il est cardiaque et je lui est sauvée la vie.
A force de tomber, récidive de hernie inguinale.
Avant de penser que la gériatrie est le » Milieu IDEALE ». renseigner vous.
Tous les médecins savent qu’un malade Alzheimer est mieux chez lui quel que soit son état et je m’en occupe très bien.
Nous deviendrons tous vieux si nous y arrivons????? L’amour et la confiance rentre beaucoup dans cette maladie. J’ai des amies qui se sont occupées de leurs parents jusqu’au bout. c’est ce que je veux pour lui. En plus nous avons 23 ans de différence d’âge.
Je ne vous en veut pas de vos réactions mais elles sont dures et sans empathie.
Ce n’est pas la gériatre qui décide. C’est vous. J’ai un ami, qui a pousser des gueulantes et a taper du poing sur la table pour sortir sa mère de l’hôpital afin qu’elle meure à son domicile entourée de ses proches. Insistez, quitte à vous faire aider juridiquement. Faites le pour lui et pour vous. Votre chagrin sera un chagrin d’amour lorsqu’il partira alors que s’il reste en gériatrie, ce sera un chagrin d’amour et de colère, de douleurs…
Prenez soin de vous deux
Guillaume 29
Article complet et qui décrit bien le syndrome de glissement, bravo
bonjour,
votre site est intéressant et me fait penser à mon voisin de 83 ans qui fait de la dépression. il a eu une période très difficile ou il restait au lit continuellement et souhaitait mourir. il est suivi par un médecin mais refuse de voir un psy. Depuis un moment il est un peu mieux car il se lève et me fait même un café quand je vais le voir (environ tous les 2 jours) mais son état est surprenant car il discute bien et même blague, mais il ne parle que de la mort. Je suis sure qu’il ne suicidera pas car il l’aurait déjà fait et il lui est interdit de par sa religion. Mais lui qui était très actif, il a tout laissé tomber et n’a plus goût à rien. Je ne sais pas quoi faire pour lui redonner le goût de vivre. ce qui est étrange c’est qu’il pourrait se laisser mourir en ne s’alimentant plus mais ce n’est pas le cas.
cordialement
VOTREDIAGNOSTIQUE CORRESPOND EXACTEMENT A MONAMIE QUI A 85 ANS ET JE SUIS COMPLETEMENT DESARME DEVANT CETTE SITUATION
Merci pour cette description detaillee qui m alerte sur le diagnostic vital d un proche
Votre site..vos conseils et soutien est très instructif.. merci. Et quand on se pose beaucoup de questions à propos de notre parent ça fait plaisir d’être aidée et comprise..
Merci beaucoup.
OMG! C’est le portrait de ma mère
c est tout a fait ce qu a subit ma compagne avant de décéder
Article très intéressant je suis actuellement en plein syndrome de glissement avec ma mère et suis désemparée
Bonjour je viens de découvrir ce site et je me pose beaucoup de questions à propos de ma maman de 87 ans
Bonjour,
J’ai lu avec attention votre article sur le syndrome du glissement qui concerne actuellement ma grand-mère. En effet on lui a diagnostiqué un cancer du colon avec métastases il y a quelques mois et depuis son état psychologique se dégrade de jour en jour… Elle ne mange plus (elle a perdu plus de 30kg en quelques mois) ne veut plus sortir de son lit, vomit son repas etc. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises mais lorsqu’elle retourne à son logement Domitys, son état psychologique empire. C’est très difficile en tant qu’aidant car on voit son humeur se dégrader de jour en jour.
Avez-vous des solutions/conseils ? Peut-on contacter un psychologue qui pourrait se déplacer à son chevet pour l’encourager ?
Je vous remercie par avance pour votre aide.
Bonjour, certains psychologues se déplacent effectivement et d’autres peuvent donner des consultations par téléphone (mais je ne sais pas ce que cela vaut). Il y a aussi des associations pour aider les malades du cancer, pour leur proposer des visites, des activité, une écoute d’anciens malades. Peut-être y en a-t-il une dans votre secteur.
Est-ce que dans sa résidence elle mange seule dans sa chambre ou bien y a-t-il une salle commune pour manger avec d’autres personnes ? Etre entourée stimule l’appétit. Après, est-ce que ce n’est pas un effet secondaire de ses soins par rapport au cancer ? La perte d’appétit et les vomissements sont fréquents avec la chimio, par exemple.
ma maman a 92 ans et elle est tombe en sortant sa douche il y a environ 4 mois et depuis son etat se degrade rapidement (hallucinations, perte de memoire, perte d’appetit, se lave a peine , mange tres peu , bois quand on l’y oblige, perte d’autonomie , elle marche tres difficilement, elle fait ses besoins sous elle quand on l’a emmene plusieurs fois en urgence a l’hopital et chaque fois apres quelques heures on nous la rendait en nous disant qu’elle faisait des crises d’angoisse, jusqu’a avoir vue un geriatre qui lui a donne quelques medicaments qui ont ete nefaste, et celui ci l’a fait hospitalise
Bonjour Maman de 93 ans qui s occupait de mon papa 96 ans Aujourd hui j ai mis ma vie entre parenthésé pour eux puisque je suis à la retraite Dentiste Hémorragie dentaire transfusion Maman a chuté et depuis son hospitalisation On l a fait rentrer à la maison J ai travaille et quitté 3 EHPAD Je ne pouvais pas travailler dans ces conditions Je passe 45 mns à nourrir Maman En ehpad c’est impossible !! Maman a signé une décharge pour qu il n y ait pas d acharnement Là elle est à la maison les Infirmières du village qui lui font la toilette et les soins sont adorables Maman est sous morphine je ne sais pas si c est bon !! parce qu il y a des hallucinations . Papa veut tout gérer encore ce matin il allume la lumière pour la mettre sur la chaise percée Je rouspete gentiment Elle dormait forcement il etait 5h30 Je m’epuise Ma soeur qui me remplace un week end sur deux et pendant ses congés elle travaille toujours.depuis quelques jours le syndrome de glissement c’est installé Le docteur du village passe régulièrement. Elle ne souffre pas physiquement. c’est tres dur entre papa qui ne veut pas voir les choses qui croit que dans 8 jours maman sera sur pieds et sera autonome comme avant. je lui explique tu sais maman ne sera plus jamais comme avant ! Il est dans le déni complet alors on jardine tous les deux Merci de m avoir ecoutée et lu celà m’a fait du bien d ‘ ecrire Merci et bon courage à vous tous
Bonjour,
N’hésitez pas à voir une assistante sociale pour mettre en place des aides financières qui vous permettront d’être aidée au quotidien (pour le ménage, tenir compagnie à l’un de vos parent, etc.)
c’est important de vous ménager des temps de repos en déléguant tout ce que vous pouvez. Par exemple, peut-être qu’une personne peut s’occuper des courses (en commandant sur un retrait en drive ou en faisant livrer au domicile).
Bonjour à toutes et à tous aujourd’hui alors que je viens de prendre mon programme pour la journée et Dieu c’est que c’est pas facile d’être Artisan je vais me rendre chez mes deux parents qui ont eux cette perte d’autonomie, maman c’est beaucoup occupé de mon papa après de nombreuses maladies diverses et variés. Et bien je suis absolument d’accord sur l’approche que vous y conférer. Parce que les aidants en prennent toutes les parties de la difficulté d’aider l’autre, et c’est la que prends tout son sens de stimuler renforcer accompagner mais arrive un jour ou cela a un prix. Le prix de l’oublie de soit aux profits de la personne qui ne stimule plus ces attentions majeur. Et la c’est l’aidant qui tombe, mais vraiment dans le sous-sol de la maison heureusement bracelet en alerte pompiers à la rescousse moi qui les rejoint en attente d’un diagnostic de prise en charge, et ce jours là malheureusement direction l’hôpital 22h45 ne pouvant accompagner ma maman a l’hôpital et après un rapport impeccable du médecin urgentiste et de l’équipe magnifique des pompiers me voilà rassuré. J’ai rassuré ma mère avant sont départ a l’hôpital et je lui est promis de m’occuper de mon père en attente des résultats de son hospitalisation.
La nuit fut longue et les attentes de mon père incessantes sur le retour de ma mère, je lui est promis d’appeler afin d’avoir de ces nouvelles par les services d’urgence. Ce que je fût vers 0h30 du matin avec un rappel de leur part. Je rassure mon père et lui demande de bien vouloir s’endormir. Angoissée il n’y parvient pas. C’est la que mon esprit c’est réorganiser d’un coup et me souvins des techniques de respiration 365. Aux vue de ces problèmes respiratoires je tante le coup. Il essaie tant bien que mal, et la miracle il ce met à bailler et vouloir gagner son lit hospitalier à la maison. Il s’endormit confiant. Le médecin me rappelle 3h45 du matin pour me signifier l’ensemble du diagnostic et de la prise en charge de soins. Retour de maman 4h20 du matin avec une ambulance et une équipe merveilleusement prévenant. Je lui demande comment ce sentait t’elle. Très éprouvé et fatigué avec le souci d’avoir laissé mon père seul.
Voilà une partie de ce qu’est le glissement. Aujourd’hui je leur ai appris à parler avec leur cerveau et préconiser les repas avec des jus de légumes des fruits. Des produits laitiers seins et probiotic. Oui parler à son cerveau c’est redirigé sa conscience vers sont subconscient. C’est à dire de remettre les apprentissages de sont cerveau inconscient vers nos besoins primordiaux.
Oui c’est vraiment une approche très juste de la part d’Amelie Wallyn et il me tarde d’en apprendre plus pour être un Bonne aidant bien aider
Je n’avais jamais entendu parler de cette maladie . Cependant en ce moment j’ai une personne dans ma famille qui est atteinte de ce syndrome et qui va de plus en plus mal.et cela est allé très vite.
Je n’avais jamais entendu parler du syndrome de glissement, ce syndrome peut-il par erreur être diagnostiqué comme une maladie cognitive (type sénilité, Alzheimer). Merçi
Bonjour,
Non, ca me semble improbable. Les démences ne sont pas diagnostiquées à la légères mais en s’appuyant sur des résultats d’imageries (et éventuellement prise de sang et ponction). Ce sont ces examens qui montrent qu’il y a une anomalie. Par ailleurs, le syndrome de glissement évolue bien plus vite tandis que les diagnostiques de démence arrivent en moyenne 3 ans après le début des symptômes (le temps que l’aidant se rendent compte des oublis, puis qu’il trouve cela suffisamment inquiétant pour consulter, puis d’avoir les rdv chez les spécialistes et pour réaliser les examens, etc.).
Bon sang c est juste mon conjoint depuis 43 ans , je vie avec mon mari cet étranger . Par moment il me regarde méchamment, mais n en est pas vraiment conscient . Pourtant , il est médecin et comme je dois avoir des piqûres 2x par jour, j insiste pour que ce soit lui qui continue à les faire . Uniquement pour le revaloriser . Pour qu il sache qu il est encore indispensable à la famille . Je suis démunie , je ne sais plus ce que je dois faire. Il dort dans un fauteuil relax dans le salon depuis plus de 4 ans . Moi sur un coin du sofa car je dois être près de lui . Il a peur de tout . Il ne lui faut aucun changement sans que cela le perturbe. Pas question de rester 10 minutes seul Je lui donne également un complément alimentaire pour personne dénutrie , malgré qu il mange très bien Il a perdu 30 kg sur 1 an . Lui qui lisait beaucoup, il ne lie presque plus . Je suis désespérée et vraiment démunie. Certains me disent que ce sont des caprices, moi je crois que c est un état . Que faire , je suis épuisée. Mais ma décision est prise , il restera avec moi dans la maison jamais dans un home .
Bonjour,
Est-ce que vous avez pu consulter un médecin ou un neurologue ? Y a-t-il une pathologie retrouvée via une IRM ?
Pour le poids, est-ce qu’il y a eu des recherches de pathologie, comme un souci de diabète ou de thyroïde ? (Ou autre, car je ne suis pas médecin et il y a sûrement des causes possibles auxquelles je ne pense pas).
Mon dieu, vous décrivez vraiment là ce que vit mon père. Suite à un avc, décès de ma tante et perte d’emploi. il s’est petit à petit replié sur lui meme et ne veut faire aucun effort de la journée. Mais le plus dur pour nous c’est qu’il ne parle quasiment plus combien même on essaie :/ Voilà presque 5 ans que cette situation dure et malheureusement, ici à Madagascar, il n’y a pas de soins adaptés… Nous sommes vraiment perdus et impuissants …
Merci pour votre article! Vous m’avez éclairé sur l etat de ma mère qui serait en début de glissement.
Je suis aidant pourtant, vivant avec elle. Je la stimule à bouger de son lit mais refuse de s habiller etc.
Merci donc à vous … je préviens son médecin traitant des demain, si toutefois il prendra mes propos et craintes au sérieux…. je suis et serais attentive pour votre prochain article.
Merci pour cet article, la description y est très juste.
Mon grand-père vient de sortir de l’infection au variant Omicron mais je pense que cet épisode l’a fait basculer vers le syndrome de glissement. C’est arrivé de façon très soudaine mais on a constaté un rapide changement de son comportement et son humeur : il refuse de s’alimenter ou de s’hydrater, il s’isole, il réclame systématiquement un accompagnement pour les besoins vitaux élémentaires alors qu’il était, préalablement à cet épisode, tout à fait autonome, il refuse même de nous répondre parfois et tient un discours décousu. Il semble tout à fait conscient de son état lorsqu’il dit Je veux bien manger une pomme, ça fait 10 jours que j’en ai pas mangé et tout à coup on est déroutés en l’entendant dire Je veux partir, il est temps, laissez-moi m’en aller…Les professionnels de santé font tout ce qu’ils sont en mesure de faire mais restent impuissants par une méconnaissance de ce syndrome et un manque de volonté à s’y intéresser de plus près. Les familles quant à elles sont désespérées et ne savent pas quoi faire.
Bonjour,
Vous trouverez pas mal d’idées pour lui redonner un peu le moral dans l’article et les commentaires ci-dessus.
Au sujet du discours décousu, il faut savoir qu’une déshydratation peut créer de la confusion extrème (en plus de la fragilité physique, des pertes d’équilibres, etc.). Essayez autant que possible de lui proposer des boissons qu’il apprécie et de boire en sa compagnie. Souvent, on ne propose que de l’eau aux personnes âgées et cela peut les lasser.
Bonjour,
Mon papa est hospitalisé depuis 5 mois à la salpėtrière, à la suite d’un accident de vélo ! Avec énormément de lésions, pour nous il à guéri de son accident, mais maintenant il subit toutes les complications, mon papa à 82 ans, il est sportif, jamais aucunes maladie, d’ailleurs il vient de contracter le Covid, et s’en sort ! Il à toute sa tête avec une sacré mémoire ! Mais à l’heure d’aujourd’hui, il baisse les bras,refuse de se nourrir, d’essayer de se lever, nous sommes dévasté, malgré nos futurs projets ensemble, nous lui rendons visite tout les deux jours, et le mottivons ! Je suis sa fille,et je vous demande de l’aide ! Merci
Récit très instructif, riche de détails, clair, merci car très utile pour mes écrits pour le BPJEPS animateur social
Vous écrivez « Comme si elle attendait la mort. « . Et oui certaines personnes âgées attendent la mort, veulent partir, rien de plus humain quand tous les amis sont morts, les frères et soeurs, j’ai connu et entendu beaucoup de ces personnes vouloir partir rejoindre leurs proches (pour les croyants), dirent explicitement j’en ai marre, je voudrai partir, je veux que cela s’arrête (cela : la dépendance, la perte d’autonomie, la sénilité, la solitude, un monde totalement changé par rapport à ce qu’elle on connu).
Oui, effectivement certaines personnes en ont assez et sont sereines vis à vis de la mort et en parlent comme le début d’autre chose. Mais d’autres attendent la mort pour échapper à des soucis, à des douleurs, à de l’ennui… et si les douleurs et l’ennui disparaissent, retrouvent l’envie de vivre. Il faut faire particulièrement attention à cela, à voir si l’on ne peut rien faire de plus pour elles. L’idée n’est pas de les forcer mais au contraire de leur donner le choix (et pas un choix fait par dépit, à cause de la douleur ou du chagrin).
Tout à fait d’accord. On peut comprendre la lassitude quand on souffre, qu’on est seul(e), mais l entourage voudrait pouvoir aider la personne âgée, que faire…..
Parfois, il suffit d’un rien pour redonner le sourire à la personne. Lui montrer qu’elle est toujours utile en lui donnant des petites tâches à faire pour aider (en fonction de ses capacités, cela peut être d’aller chercher un colis à la poste pendant que son proche est au travail, plier le linge, préparer les bonnes recettes de mamie pour que tout le monde ait une gamelle pour le travail, etc.)
Cela peut être aussi en lui proposant des choses nouvelles : tester un nouveau restaurant, goûter de la nourriture asiatique, aller se faire faire les ongles pour la première fois de sa vie, etc.
Ou en multipliant les contacts : envoyer des cartes postales et des photos via le courrier, appeler, montrer des vidéo du quotidien quand on se voit, etc…
(Et bien sûr, veiller à ce que la santé de la personne soit bonne… difficile d’avoir le sourire quand on a du mal à respirer ou de fortes douleurs non soignées)
description du symptôme très juste
Ma maman n’est qu’en début de syndrome. L’ hôpital covidienne a été un désastre sans compter que le monde médical n’y connait pas grand chose et s’en fout. Ce monde là nous répète que c’est son choix.
Moi, j’ai bien l’intention de prouver quelle peut guérir. Elle remange un peu et boit 3ou 4 verres de limonade/jus de raisin/…
J’y ajoute du Pianto, CBD médical, green pasture, vitamines,etc mais ce n’est pas assez régulié
J’ai même un dépôt de plainte contre moi d’une maison médicale pour avoir deamnder avec insistance des soins.
Aujourd’hui, nous sommes seuls avec un kiné holistique qui coûte 45€/h
Bonjour,
Malheureusement je ne connais pas du tout ces compléments que vous lui apportez ni leurs effets.
Ce que je peux vous conseiller en tout cas c’est d’être présent pour elle, de la faire participer à des activités qu’elle aime ou aimait, de l’amener le plus possible sur l’extérieur (choisir une pâtisserie en boulangerie, dans un petit café, aller au parc, etc.). Voire même, lui faire découvrir des choses nouvelles comme de la nourriture étrangère. Et surtout… de la faire se sentir utile pour lui donner une raison de continuer à vivre.
Très intéressant cet article.
Merci à vous.
Jean-Pierre
Tout d’abord merci mille fois pour vos conseils précieux. Maman 94 ans, ne se nourrit que très peu, mais continue de se maquiller. Souvent, elle ne s’habille pas. Je suis en permanence avec elle, car elle n’est absolument plus en capacité de faire face au quotidien. Elle ressasse le passé et confond les liens de parenté de ses petits enfants avec les étrangers, mon frère et son frère etc….la façon dont est dcd son frère avec un de ses accidents qu’il a eu, où est sa Maman….Elle a grand plaisir de raconter son passé à qui veut l’entendre. Elle répète et répète et oublie, c difficile et je la malmène souvent; Elle n’a pas Alzheimer, seulement fatiguée me dit on suite à l’IRM cérébral; Elle pleure souvent, je ne reconnais plus Maman qui était très joyeuse et aidait les autres, qui la trouvent toujours hors du commun; mais elle fait erreur sur son passé et les choses qui se sont passées et qu’elle a vécu péniblement et tout revient plus qu’avant et elle raconte tout cela aux personnes lorsqu’on nous faisons les courses, et qu’elle veut venir avec moi; J’avoue ne pas l’emmener souvent car elle se déplace très péniblement; Elle aimerait que la promène en voiture. Mais je n’en ai plus et j’ai horreur de conduire, mais je sais que cela serait pour elle une grande joie. Son sommeil est de très mauvaise qualité car le voisinage est extrêmement odieux et bruyant qui ne travaille pas et c’est l’horreur en permanence. merci pour tout!
Le fait de mal dormir et d’avoir aussi éventuellement des carences alimentaires peut en effet entrainer des problèmes de mémoire. Parfois aussi, quand on raconte mille fois une histoire, on finit par y ajouter quelques petites erreurs et par y croire. Cela peut donc ne pas être plus grave que cela.
Il y a des cheque sortir plus qui permettent aux personnes âgées de bénéficier d’un taxi. Si elle est assez autonome pour être seule, vous pourriez utiliser ce cheque pour que le taxi la dépose à l’entrée d’un parc, par exemple. Sinon, est-ce qu’elle serait d’accord pour utiliser un fauteuil roulant lors de ses sorties (voir uniquement un déambulateur si cela suffit) ? Vous pourriez ainsi vous promener ensemble dans le quartier.
Peut-être aussi qu’elle a le droit à l’APA, qui pourrait ainsi financer le passage d’une aide de vie. Certaines sont véhiculées et pourraient emmener votre mère faire des petites courses pour se promener (si elle accepte le fauteuil roulant ou une autre aide à la marche qui serait adaptée).
Merci beaucoup del’info
Le médecin de ma mère de 92 ans a diagnostiqué ce syndrome mais comme maman vit depuis de nombreuses années avec la bipolarité, on se questionne à ce sujet. Nous aimerions que maman soit soulagée de l’angoisse et c’est comme si on nous disait qu’il n’y avait rien à faire sauf accepter.
Dans tous les cas, il y a quelque chose à faire. Mais effectivement, soutenir une personne atteinte de syndrome de glissement est à peu près pareil que soutenir une personne souffrant de dépression. C’est très difficile. Bien sûr, tout cela est sans garantie de fonctionner. Comme tous les soins, surtout lorsqu’il s’agit de l’esprit et non du corps. Vous pouvez la revaloriser en lui proposant de faire des choses utiles, lui montrer qu’il y a encore des choses intéressantes qu’elle peut faire malgré son état de santé, lui faire gouter ou tester de nouvelles choses, etc.
On lui propose des activités et elle ne veut absolument rien faire. Elle reste assise toute la journée mais veut qu’on reste assis devant elle sans rien dire. Elle refuse souvent de manger, de boire et de prendre ses médicaments. Elle dit vouloir vivre mais le dire et le faire diffère. Elle nous traite ainsi que le personnel du Centre d’hébergement de méchant et d’hypocrite. Bon enfin…. ce n’est pas agréable et déstabilisant.
Bonjour, Mon mari (psy retraité) depuis août 21 a subi 2 néphrectomies et dialysé maintenant, donc je comprends que ce soit un traumatisme pour lui (impréparation et non acceptation). Par ailleurs, il a perdu + 15 kgs entre les interventions et hyperthyroïdie régularisée maintenant. Hospitalisé depuis août, il mangeait de moins en moins car nausées puis vomissements. Il a fait une pleurésie et on lui a drainé les poumons (drain retiré il y a 4 jours) Actuellement alimenté (depuis 5 jours) à 2 reprises par sonde gastrique, il est maintenant devenu complètement anorexique car il n’accepte plus rien par la bouche. Il a des visites régulières de nos enfants + amis proches. Un ami à Lyon lui a fait hier une première séance d’une heure d’hypnose par Facetime. Je ne sais pas comment procéder pour réintroduire une alimentation buccale qu’il refuse (même une soupe hyperprotéinée qu’on lui donne le soir) Auriez-vous quelques conseils à me donner ? (même les aliments qu’il aimait sont refusés catégoriquement et je pensais qu’il voulait éviter les nausées et vomissements mais en réalité, il s’agit de ce syndrôme de glissement, si je comprends bien)
Merci beaucoup pour vos échanges car évidemment, on ne peut connaitre ce syndrôme tant qu’on y est pas confronté….
Bien cordialement
Il est certain qu’il n’y a pas une gêne qui reste après avoir mangé ?
Comment cela se passe pour boire ?
Est-ce qu’un bonbon à sucer est accepté ?
Très intéressant. J’ai reconnu les symptômes de la soeur.
Bonjour merci
Tout ce que vs avez écrit me touche bcp car je le vis av ma maman de 93 ans
Mais mnt on a du la placer et j’ai du mal à vivre cette situation
Cette fin de vie pour elle
J’aimerais savoir cmt l’aider
Cmt lui parler
Elle est démente mot très dur mais parfois elle est bien « comme avant « pdt 1h
C’est très dur à vivre pour moi peut être ne suis je pas forte assez
Avec mes sœurs on va à tour de rôle tt les jours qlq heures près d’elle
Merci à vous
Il ne s’agit pas de force ou de faiblesse. Nous sommes humains et avons des émotions, c’est normal. L’attachement que vous avez pour elle, vos souvenirs mais aussi votre peur pour l’avenir vous font éprouver toutes ces émotions. N’hésitez pas à trouver quelqu’un à qui en parler (un proche ou une association d’aidants, par exemple). N’hésitez pas à m’écrire si la lecture du site ne répond pas à toutes vos questions et nous verrons ensemble comment aider votre maman au mieux.
Merci beaucoup de cette présentation simple et accessible qui m’a éclairée et déculpabilisee. L’honnêteté du pronostic, bien qu’il soit sombre, m’a quelque part rassurée, aussi étrange que cela puisse paraître!
Bonjour, je suis complètement démunie face au comportement de mon beau père qui ne se souvient plus de son fils( mon mari) et qui présente aussi des symptômes que vous décrivez. Il refuse de dormir dans son lit, il dort assis sur une chaise la journée et en tombe fréquemment. Il s’est ouvert la paupière inférieur récemment. La nuit, il dort su rle canapé, les jambes comme s’il était assis et le buste allongé sur celui ci. Il est violent avec ma belle mère et refuse de la laisser sortir de la maison en lui disant » tu ne me laisse pas hein?! » Mon.mari est parti les voir. Ils habitent en Algerie. Ils ont 80 ans passé tous les 2. Et avec la Covid, on n’a pu allé les voir avant. Ma belle mère est illettrée et c’est mon beau-père qui effectuait toutes les démarches administratives. Il y a tellement à faire et moi je suis seule ici à Pariq avec les 3 enfants de 7, 5 et 2ans et je me demande quoi faire… Il est sûr que mon beau-père à besoin de soin en urgence. Il a les chevilles enflées par sa posture avec des croûtes. Je me suis même demandée si je ne devrais pas écrire au Président de la République pour solliciter son aide. Je suis triste car j’ai connu un homme instruit, autonome, plein d’entrain qui ne laisser rien au lendemain et qui l’était jusqu’à il y a 5ans. Il a collé des papiers dans tout son appartement avec les dates d’anniversaire les choses à faire, les numéros de téléphones mais il ne sait même plus comment les composer… Je pense qu’il est atteint d’Alzheimer mais il refuse d’aller voir un médecin. Pour lui, il va bien… Que puis-je faire??? Merci d’avance pour votre(vos) réponse(s). À bientôt.
Merci beaucoup pour vos écrits, je comprends mieux la descente de ma mère. On pensait que c’était juste dû à son âge mais je vois bien qu’elle est bien dans cette descente avec un changement de jour en jour..
Merci beaucoup je vais réagir très rapidement
Je suis ravie d’avoir pu vous aider avant que ça n’aille trop loin.
expliquer moi,comment faire entrer une personnes de 73 ans qui refuse toute aides.on na aucun droit de faire entrer de reculons une personnes a l,hopital, a prt d,avoir un mandats,alors non cest pas si facile,si vous avez une iddées
Est-ce qu’il est reconnu qu’elle a des troubles cognitifs ? Car s’il est reconnu qu’elle n’est pas apte à prendre la décision elle-même, des soignants peuvent la prendre pour elle après un conseil médical. Sinon, malheureusement, il n’est pas possible de la soigner contre sa volonté.
Je pense que ma mère est atteinte du syndrome de glissement, les structures, ephad en particulier ne réponde pas aux attente du patient. Et que les aidants famille sont mal conseillers
Vos avis sont respectables et sont un soutien pour les personnes dont un ou un parent est atteint du syndrome de glissement.
Mais je trouve qu’il relève aussi d’un non reconnaissance du droit de la personne à mourir dans la dignité.
Et je suis d’accord avec vous. Les deux sont compatible. Le syndrome de glissement est une maladie dont on peut se sortir. La personne peut avoir la sensation de vouloir mourir, et au final retrouver le goût à la vie dès que ce symptôme s’estompe.
Par ailleurs je ne parle pas de forcer des soins. Mais de proposer des choses stimulantes à la personne, d’essayer de lui remonter le moral. Pour que soit elle remonte la pente dans le meilleur des cas, soit décéde après avoir passé de bons moments plutôt qu’après une dépression.
Bonjour mon père a chuté de l’escalier donc fracture des attaches de la prothèse de la hanche verdict il ne remarchera plus il est hospitalisé depuis huit jours et depuis il est amaigri affaibli les yeux vitreux le regard vide.il a de gros problème de constipation et il ne s’hydrate plus comme avant et il refuse de manger. Je l’ai signalé à l’infirmière au médecin mais sans résultat
C’est un coup dur pour votre père. Il doit être très inquiet de son avenir, du lieu où il va pouvoir vivre, des activités qu’il pourra encore faire ou non. Rassurez-le sur ces sujets, cela lui fera beaucoup de bien. Apportez peut-être quelques friandises ou petits sandwich s’il n’a pas de régime spécial. La nourriture en collectivité n’est pas toujours au top, et encore moins quand on est fatigué et déprimé.
Concernant la constipation, c’est assez fréquent pour les personnes alitées et celles qui ont subit une anesthésie. Les soignants vont certainement l’aider à se mettre debout et lui proposer un traitement si besoin.
Bonjour, ma mère âgée de89 ans, se laisse aller, ne fait plus sa toilette, s’alimente peu et mal. Elle a les jambes qui me font peur, des peaux blanches sur celles-ci. Le médecin l’a vue mais n’intervient pas. Je ne sais quoi faire.
Bonjour, il est tout à fait possible de changer de médecin si vous ne vous sentez pas écoutée par celui-ci. Malheureusement, certains médecins ne prennent pas toujours au sérieux les soucis et symptômes de leurs patients âgés. A-t-elle d’autres soignants qui peuvent constater le problème ? comme un.e infirmier.e ou un.e kiné qui pourrait écrire un courrier au médecin ?
Bonjour,
ma mère âgée de 92 est hospitalisée, après plusieurs chutes, la dernière a été plus grave, le nez cassé une blessure au front, elle a fait il y a plusieurs mois un AVC qui est passé inaperçu, depuis 10 jours elle n’a plus la force de se lever, elle souhaite mourir a perdu l’appétit, des problèmes aussi de mémoire, elle nous réclame bien que nous passons la voir chaque jour moi et ma soeur, les petits enfants aussi sont passés la voir. Elle pleure et très anxieuse, Comment l’aider davantage ? Nous sommes démunis et tristes de l’a voir comme ça, anéantie, merci de vos conseils A bientôt
Bonjour,
Cela ressemble en effet à un syndrôme de glissement.
Vous pouvez l’aider à reprendre confiance en elle. Quand on chute à répétition, on a peur de marcher et on se dit que l’on n’est plus bon à rien. La difficulté à se lever vient sûrement d’un manque d’envie à l’origine, puis à une perte musculaire à cause de l’alitement et du fait de ne pas bien manger (je vous renvoie vers mon article sur la sarcopénie)
Pour l’aider à reprendre confiance en elle, vous pouvez lui demander la recette d’un plat dont elle est la pro. Ou lui demander si elle peut vous dépanner en pliant du linge dont vous n’avez pas le temps de vous occuper. Des choses simples et utiles.
Parfois ca peut aussi passer par son apparence physique. Après plusieurs jours d’hospitalisation, on a les cheveux plats à l’arrière de la tête. On ne porte pas nos jolis vêtements, le parfum habituel. Rarement du maquillage etc. Surtout si on ne sait pas en mettre nous-même car les soignants ont peut de temps pour cela lors de la toilette. Vous pouvez donc lui apporter son parfum, un peu de poudre pour le teint, son rouge à lèvres… En fonction de ses habitudes.
Pour lui redonner le moral, vous pouvez lui apporter des choses qu’elle apprécie. Cela peut être de la nourriture (s’il n’y a pas de contre-indication médicale), son courrier, son magazine préféré, un cadre photo.
Vous pouvez aussi lui proposer des nouveautés. Par exemple, quand elle n’a pas le moral, je fais découvrir un nouveau type de cuisine à ma grand-mère ce qui lui fait dire que finalement, elle a encore beaucoup de choses à découvrir durant cette vie.
Bonjour, je vous remercie de fournir l’information du glissement. 1 an et demi passé, aout 2020 ma mère de 85 ans, qui vivait seule dans sa maison, et qui était autonome, est tombé et s’est cassé la hanche. Apres la chirurgie de la hanche qui a bien guérie, elle est revenu a sa maison mais avec de l’aide de préposées et de ma soeur. Elle n’était pas bien, elle voulait juste dormir, et n’était plus interessée a rien, aucun interet sauf dormir, elle refusait de l’aide, ne jaisait plus, répondait aux questions c’est tout. La nuit elle faisait de l’anxiété et nous tenait réveillé toute la nuit. Finalement, parce qu’elle ne pouvait plus s’occupé de sa maison, et ne voulais pas de l’aide de personne, elle m’a démandé de lui trouvé une résidence. En octobre 2020 elle entrait dans une résidence, pendant 6 mois a la résidence, elle a été malheureuse. Elle ne s’est jamais adapter, et s’est isolé, est devenu aggrésive, me demandait de l’apporter chez elle, refusait les soins, l’aide, ne voulait pas se faire laver, ni se faire habiller, n’aimait pas les préposées, elle voulait dormir et demandait qu’on la laisse tranquille. En avril 2021 elle a fait un petit ACV, sa jambe gauche été touché un peu.. elle est hospitalisé depuis, et est en attente d’un foyer spécialisé. Je vais la voir a tout les jours, mais elle n’a pas plus d’intéret pour rien. J’ai été surprise qu’apres avoir expliqué son histoire a une Dre, elle m’a dit tout de suite, que sa resemblait au syndrome du glissement. Elle lui a prescrit du Zoloft, mais ca aidé un peu, mais ne discute de rien. Je trouve très dure de la voir comme ça, j’aimerais tellement pouvoir lui redonné le gout de vivre, et qu’elle arrete de souffrir.. Merci.
BONJOUR JE VOUS REMERCIE CAR JE PENSE AVOIR COMPRIS DE QUOI SOUFFRE MA MERE SUITE
A UNE CHUTE ET HOSPITALISATION JE CONTACTE SON MEDECIN DE SUITE
Bonjour,
Mon père semble traverser le m^me type de situation. A 90 ans, il a du partir en maison de retraite car impossible pour lui de vivre dans sa grande maison seul. Depuis son arrivée là bas , son moral s’est grandement dégradé. Il dit qu’il est en prison alors que l’endroit est très agréable : il a une terrasse et peut sortir se promener, il a emmené son chat. Le personnel est charmant. Bref ,tout pour plaire. Pourtant chaque jour depuis 2 mois , il m’appelle pour se plaindre de tout. Il a tellement changé, lui qui était si gentil…. il est maintenant agressif, se met colère lorsqu’il s’agit de demander aux aidants de gérer sa prise de médicaments . Mais surtout, il est persuadé qu’il est seul alors que toute sa famille est autour de lui.Il me demande même d’appeler nos proches afin qu’ils soient plus présents… comme si j’avais encore le temps de solliciter les gens pour être autour de lui. Il est devenu une personne autocentré et oublie l’épuisement que nous ressentons en tant qu’aidants. Chaque jour , il appele du matin au soir pour m’exprimer son mal être. Je me sens impuissante. Il a été hospitalisé 10 jours avec pose de stents et son retour est terrible . Il ne mange plus et vomit. Il exprime clairement sa volonté de partir. J’habite à 200 kms et chaque jour j’ai des appels qui m’angoissent : il tombe, il vomit, il dort toute la journée, il a des saignements. Je n’en peux plus de la voir comme ça . il est en souffrance et je n’arrive pas à l’aider.
Bonjour,
Est-ce que vous avez un retour des soignants sur la situation ? Savent-ils que le comportement actuel de votre père n’est pas dans ses habitudes et que cela cache quelque chose ? Dans les structures de vie, il y a parfois un psychologue qui peut être consulté.
Est-ce qu’il s’est passé quelque chose de spécial il y a 2 mois ? Peut-être qu’il s’est fâché avec un ami dans la résidence ou qu’il y a eu un décès…
Help bonjour à vous ma maman âgée de 67 ans à perdu subitement son mari il y 3 ans puis s’est cassée le bras avec intervention chirurgicale (bronches) en juillet 2020. En regardant l’article sur le symptôme de glissement dont ce symptôme m’était inconnu jusque là je me rends compte que ma maman a les pieds en plein dedans. S’ajoute à cela l’alcoolisme depuis plusieurs années avec dépression depuis le décès de son mari. Elle s’alimente très peu incontinente ne bouge plus de chez elle, se lave rarement ( maman est en obésité ) difficile pour elle. Tous ces maux représentante bien ce syndrome qu’elle a depuis maintenant plusieurs mois. Pouvez vous me conseiller dites moi si vous vivez la même chose je ne sais pas vers qui me tourner. Je vous en remercie par avance.
Bonjour,
Est-il possible de la faire consulter un gériatre ou un psychiatre ? Il ne faut pas laisser la situation évoluer.
Est-ce qu’elle admet son alcoolisme ou est dans le déni ?
Un médecin traitant pourrait l’aider également. L’alcool entraîne des carences au niveau alimentaire qui peuvent lui faire perdre son énergie.
Bonjour,
Ma mère, qui a 68 ans, est en EHPAD depuis Mars 2021.
Ces 4 dernières années, elle a eu un cancer métastasé de l’utérus, puis de la thyroïde. Elle a enchainé avec un arrêt cardiaque qui lui a valu une pose de stents puis, il y a 1an et demi, les chirurgiens lui ont retirés une métastase au cerveau. Depuis cette dernière intervention, ma mère a beaucoup changé. Elle a perdu sa joie de vivre et a eu beaucoup de soucis de mémoire. Suite à de gros problèmes de concentration, de mémoire, de chutes à répétition, et d’hallucinations (on lui a détecté également une schizophrénie), ma mère a été placé en Ehpad. Depuis son placement, son état ne fait que de se dégrader d’avantage…Elle est incontinente, ne s’habille plus, ne se lave plus et elle voit des choses qui ne sont pas réelles. La seul chose qui l’anime, c’est la nourriture. Elle avait perdu + de 30kg lors de son 1er cancer et elle est persuadée que c’est grâce à son léger surpoids qu’elle s’en est sortie. Ce n’est pas facile de voir son parent se dégrader si vite et je ne sais pas si cela peut-être dû à un syndrome de glissement ou bien, si c’est l’issue de tout ce qu’elle a traversé ces dernières années.
Bonjour,
C’est délicat à dire car le syndrome de glissement est encore assez peu connu. Si les troubles arrivent d’un coup, cela peut néanmoins être lié (syndrome de glissement ou dépression… l’entrée en ehpad est rarement facile psychologiquement).
Je suis assez étonnée par le diagnostic de schizophrénie car ce sont des diagnostics que l’on fait en général bien plus tôt (plutôt début de vie d’adulte). Elle avait déjà des troubles d’ordre psy avant ses différentes opérations ? D’autres options ont-elles été envisagées ? (Il est malheureusement encore assez facile de se retrouver avec un diagnostic psy par dépit quand un autre diagnostic est difficile à établir).
Je vous envoie mes belles pensées et vous soutien dans cette difficile épreuve.
Bonjour Linda,
Les symptômes que vous décrivez (visions/hallucinations) me font penser au syndrome de corps de Lewy.
Comme Amélie, la schizophrènie m’étonne vu son âge mais, je ne suis pas médecin…
Bien cordialement,
Jackson
Bonjour,
Ma mère qui a 84 ans, a appris il y a 2 semaines le décès de son frère, en quelques jours son état s’est dégradé alors qu’une semaine avant elle était gaie et nous cuisinait de bons petits plats,
Il est vrai qu’elle avait tendance a oublié les mots, mais pas sa tête ! alors que là elle n’a plus goût à la vie, parle d’en finir avec la vie, a fait une tentative de suicide et a pris 2 Préviscan, nous l’avons emmené aux urgences 2 fois car son taux INR est monté à 7, après lui avoir administré de la vitamine K, ils l’ont fait ressortir; aujourd’hui nous veillons sur elle 24/24…à certains moment de la journée, surtout le matin et l’après-midi, elle ne parle plus, nous regarde de travers, elle rentre dans un mutisme…par contre nous lui avons redonné le goût de manger et de boire de l’eau.
Elle a des peurs soudaines, comme quand nous voulons prendre sa télécommande de télé, elle ne veut pas et crie de peur que nous lui cassons sa télé, elle dit qu’il n’y a plus son émission favori alors qu’elle la regarde…
elle fait des cauchemars la nuit, mais elle est rassurée si nous sommes là…
Nous sommes perdus, y a -t-il un traitement ? comment pouvons nous l’aider ? nous avons envoyer en urgence avec l’aide d’une association, un dossier APA pour qu’elle puisse avoir toutes les aides possibles, nous ne voulons pas qu’elle aille en EPAHD, nous souhaitons la maintenir chez elle, mais pour la nuit c’est compliqué !
nous avons besoin de vos conseils,
Par avance merci
Bonjour,
Peut-être que la situation évoluera favorablement avec le temps. 2 semaines, c’est peu pour faire son deuil et se remettre d’un tel choc. Les personnes en situation de fragilité (du fait de leur âge, de leur psychisme ou de leurs fonctions cognitives) peuvent exprimer ce deuil d’une façon différente des autres personnes. A-t-elle pu exprimer ce qu’elle ressent auprès d’un proche ou d’un professionnel ?
Il est très important de surveiller son alimentation car une mauvaise alimentation et surtout une déshydratation peuvent aggraver les symptômes. Il en est de même pour de petites infections (comme une infection urinaire ou même un simple rhume).
Il existe quelques services d’aides à domicile pour la nuit mais c’est encore assez peu développé et les coûts sont importants. L’association dont vous vous êtes rapprochés semble compétente et devrait pouvoir vous fournir la liste de ces services s’il y en a près de chez votre mère. Parfois aussi, certains ehpad proposent uniquement des séjours de nuit. Cela peut-être un compromis.
Bonjour, je vous remercie pour vos précieux conseils et le temps passé à nous répondre. Vous êtes une personne rassurante et ça fait du bien.
Bien à vous
Bonjour ,
Voilà maintenant un an que ma mère( 76ans) a été placé en EPAHD suite à une dépression et un confinement dans un état déplorable ( mutisme, denutrition,…) à l,hôpital .
Aujourd’hui je pense qu’elle a le syndrome de glissement. Elle ne marche plus, ne mange plus seule, bref n’est plus autonome . Elle n’à plus envie de vivre.
Mon père ne comprends pas ce qu’il lui arrive. C’est très difficile de la voir dans cet état. Je ne sais plus quoi faire pour l’aider à retrouver goût à la vie et sortir de cet état..
Elle a un traitement contre la dépression mais pas très efficace à priori !
Que puis je faire pour l’aider.
Bonjour,
Malheureusement, c’est très difficile d’aider une personne dans cette situation. La dépression est une maladie dont il est difficile de se sortir et la personne malade doit avoir envie d’aller mieux.
De votre coté vous pouvez faire preuve de patience et tenter chaque jour de nouvelles choses pour lui donner le moral. Lui montrer que la vie vaut encore la peine.
Tout dépend ensuite de sa personnalité. Est-ce qu’il y a une activité à laquelle elle tenait beaucoup qu’elle ne peut plus faire maintenant ? Dans ce cas, il est posible de lui montrer qu’avec un peu d’aménagement, il est possible de faire quelque chose de ressemblant.
Si elle a l’impression d’être inutile, d’être une charge pour les autres, il est possible de la « rendre utile » en lui demandant des services. Par exemple, vous pouvez apporter votre panière de linge à l’ehpad et le plier ensemble. Si elle est bonne en orthographe elle peut relire des documents pro ou des devoirs de ses petits-enfants.
Il est aussi possible qu’elle ait besoin de réaliser que même à son âge de belles choses peuvent lui arriver et qu’elle peut encore faire des découvertes et donc que ce vaut la peine de continuer. Cela peut-être des activités nouvelles qu’elle n’avait pas l’idée ou le temps d’essayer (activités manuelles de création de cartes, de dessins, atelier d’écriture, etc.) mais ca peut aussi être tout bêtement de goûter à de la cuisine exotique.
Je vous souhaite le meilleure à toute les deux.
Bonsoir je suis un peu perdue je tombe sur votre article je mets le mot de glissement sur ce que vit ma mère 76 ans actuellement est ce que nous vivons avec elle. mon père est décédé en 2018 elle avait fait son infirmière pendant 16 an, il est parti du cancer de la prostate depuis elle se sentait seule. Mais bon… Et puis en décembre 2019 elle a été hospitalisée tumeur au cerveau elle a subi des rayons mais sa mémoire immédiate était altérée les petits symptômes neurologiques mais qui ne l’empechaient i pas d’être autonome chez elle et puis le 29 janvier elle est tombée et s’est cassée le fémur. elle a été opérée mais avec le covid pendant près d’une semaine n’avons pas pu aller la voir. elle comprenait pas elle pensait qu’elle était abandonnée. Ces problèmes neurologiques ce sont amplifiés et cette dépression quelle avait depuis 1 an s’est accentuée. elle est actuellement en maison de convalescence mais elle ne se souvient pas quand on y va où quand on l’appelle. Elle croit encore être abandonnée et chaque fois que j’y vais elle pleure elle se lamente sur son sort elle dit qu’elle veut mourir que ce n’est pas une vie pour elle, qu’ elle embête tout le monde et que ce serait mieux pour tout le monde si elle partait elle ne fait plus du tout d’efforts, n’accepte pas de se lever avec le kiné ses jambes sont devenues toutes maigres. Ça me rend dingue ça me met en colère de l’avoir se laisser aller ne pas se battre alors que mon père s’est battu pendant 16 ans contre un cancer qui devait l’emporter en 2 ans en fait je lui en veux beaucoup d’être égoïste et de ne penser qu’à elle et là c’est vraiment le glissement je ne pense pas qu’elle pourra remonter c’est très difficile à vivre je crois que c’est encore plus difficile de se dire que ma mère vivre les derniers j’attends les dernières années et dernier moment avec ce manque d’envie de vivre que de recevoir un jour un coup de fil m’annoncant son départ dans la nuit. Dans son cas on a beau alerter contre le glissement j’ai l’impression qu’il n’y a plus rien à faire et pourtant je me dis qu’on ne peut pas mourir d’une fracture le fémur je ne sais pas si vous aurez une réponse pour moi et je crois que j’avais besoin d’en parler car je suis seule mon frère vit à 500 km et lui le vie différent de moi il est souvent très en colère contre elle il se dispute souvent avec elle mais je pense que c’est parce qu’il souffre et comme moi il lui en veux de ne pas se battre alors qu’elle a encore des choses à vivre comme la naissance de son arrière petit-fils le mois dernier qu’elle n’a toujours pas vu voir ses petits-enfants grandir encore et ses enfants être heureux mais non elle ne voit qu’elle…
Merci de m’avoir lu….
Bonne soirée
Barbara
Bonjour,
Malheureusement, ce que vous décrivez correspond tout à fait au syndrome de glissement. Le positif c’est qu’elle est entourée d’une équipe de soignant et donc qu’ils peuvent surveiller son alimentation, essayer de la stimuler au quotidien et essayer de lui redonner le désir de se battre.
Il ne faut pas lui en vouloir. Le syndrome de glissement est une maladie comme une autre. Elle en est la première à souffrir. Elle n’est pas malade de sa fracture mais de ce syndrome qui peut toucher n’importe qui et plus encore les personnes âgées qui traversent ce type de situation. Pour elle, ces dernières années ont été vues comme une dégringolade, avec des chocs émotionnels importants et des troubles cognitifs qui l’ont empêchée de faire le tri dans ces émotions et de faire appel à la raison. Ce n’est pas un parallèle à faire avec le cancer de votre père, les situations sont très différentes, les vies vécues le sont aussi.
Son manque d’envie de vivre actuel ne signifie pas qu’elle n’aime pas assez ses enfants et petits-enfants. C’est juste qu’elle a l’impression d’être dans un chaos dont elle ne pourra jamais sortir. Surtout si elle ne comprend pas ce qui lui arrive, et ne se souvient pas des visites.
Communiquez un maximum avec l’équipe soignante pour leur faire savoir qu’elle ne se souvient pas de vos visites. En fonction de son état de santé, ils vous proposeront peut-être de laisser une photo ou des friandises qu’ils pourront lui montrer entre chacune de vos visites. Ou vous proposer des appels visio sur tablette de temps en temps.
De votre côté, n’hésitez pas à consulter une psychologue ou une association d’aidants qui pourra vous aider à comprendre ce qu’il se passe et vous mettre en relation avec une personne qui pourra vous écouter et vous aider à vivre la situation.
Bon courage à vous, et je l’espère, bon rétablissement à elle.
Bonjour
Je comprends tout a fait ce que vous éprouvez, notre mère à un syndrome de glissement mais c’est seulement maintenant que l’on entend parler de ce syndrome.
Nous sommes dans un désarroi total. Notre mère sort de l’hôpital après une chute sans suivi psychologique il la laisse sortir sans se soucier si sa maison est adaptée ou pas, ma soeur habite à 450 Km et moi 300 Km. Notre mère a chuté le 1er jour de sa rentrée de l’hôpital. Notre père est lui aussi décédé d’un cancer du pancréas il y a 4 ans après l’enfer, j’ai dû faire hospitaliser mon frère schizophrène qui a toujours vécu chez mes parents car cela devenait trop dangereux car les conflits entre ma mère et mon frère étaient très alarmant. Depuis le décès de notre père toutes les démarches ont été faites aide à domicile portage des repas infirmières 2 fois par jour et ma soeur s est occupé de tout l’administratif. De plus mon frère et ma mère présentaient un syndrome de diogène. Le nettoyage le tri on l a fait à plusieurs reprises.Elle a refusé de rentrer en epadh mais dès lors que notre mère est rentrée elle s apercoit qu elle ne peut pas rester dans cette maison et toute seule et ma soeur reste coincé là bas. Je vais aller la seconder quelques jours il faut faire rentrer notre mère dans un établissement. Notre vie est la misère depuis 4 ans ma mère à toujours tout refuser elle a toujours été dans le déni pour tout la maladie de mon frère, de mon père, elle a toujours été près de ses sous jusqu’à délaisser l’entretien de sa maison et son jardin. cela fait bien longtemps qu elle se laisser vivre c’est notre père qui portait tout. C est vraiment l’enfer aucune démarche de protection n’avait été faite pour notre frère c’est en cours. Ce n’est pas juste que l’on doit supporter tout ceci car mes parents n’ont jamais rien fait pour prévenir de l’avenir alors que je les avait alerter de tout cela. Ma soeur vit avec ses 4 enfants toute seule dont une atteinte d une maladie orpheline certes ils sont grands. Je suis en invalidité et mon mari travaille toujours et a subi un infarctus, nos enfants et petits enfants ont besoin de nous les épreuves de la vie ne les a pas épargné. Je trouve que les familles ne sont vraiment pas aider dans toutes ces grosses épreuves de la vie et le contexte actuel ne fait rien pour arranger. Je m étendrai pas plus car cela ne changera pas grand chose.
Courage à vous tous
Bonjour, je suis vraiment désolée pour votre situation. J’espère que petit à petit, les aides et mesures nécessaires se mettront en place. Mais il est vrai qu’en cette période de crise, tout prend encore plus de temps que d’habitude. Je vous envoie mon soutien.
Mon mari est en clinique convalescence/rééducation : il a u un AVP avec un tram le 19.03.2018 et a été opéré pour changement de prothèse : hanche D 3 fois, hanche G 5 fois la dernière datant du 12.05.2020, puis opération du cœur en urgence 8 jours plus tard le 19.05.2020.
J’ai le droit de le voir 1 h. par semaine au réfectoire, séparés par une table de 1m40 . Depuis qq. temps plus rien ne l’intéresse; il oublie beaucoup de choses; il a d’énormes douleurs et est sous sulfate de morphine. Il ne peut plus marcher et se déplace en fauteuil roulant.
Le chirurgien revu la semaine dernière dit que tout va bien mais ce n’est pas le cas.
Auj. il m’a fait peur : le visage blafard, la bouche ouverte, les yeux retournés : il n’a pas voulu que j’appelle une infirmière.
Pour mois il se laisse glisser vers le départ final : il pleure chaque fois que je l’appelle .
Je pense demander une entrevue avec la doctoresse de l’établissement JE NE SAIS PLUS QUE FAIRE. AIDEZ-NOUS. (NOUS VONS 86 ET 87 ANS et notre fils nous a quitté le 15.04.2019 à l’âge de 52 ans suite à un cancer.)
Bonjour,
Je suis désolée pour la souffrance et l’angoisse que vous ressentez.
C’est une bonne idée de prendre rendez-vous avec le médecin chef de service. Il pourra faire un point sur le dossier de votre mari, et peut-être pourra-t-il faire une exception pour les visites en connaissant la situation. Il doit aussi être informé des pleurs de votre mari car il peut envisager un autre plan d’action ou un accompagnement/traitement…
Parlez aussi à votre médecin traitant pour avoir son avis ou pour servir d’intermédiaire si vous en avez besoin.
Bon courage à vous deux et beau rétablissement à votre mari.
bonjour,
ma mère en maison de retraite 93 ans a le syndrome du glissement, combien de temps peut elle vivre en sachant qu’elle refuse de boire et qu’elle est déshydratée depuis 15 jours, qu’elle est confuse, qu’elle maigri, .elle dit que l’eau est empoisonnée
Bonjour,
Je ne peux absolument pas vous donner d’indication de ce genre. Cela dépend de son corps, de son état de santé à la base. Cela dépend aussi si elle parvient à avoir envie de vivre à nouveau, si une hydratation par perfusion est proposée, etc.
Je suis vraiment désolée que vous viviez cela et j’espère que tout s’arrangera.
Bonjour, mon papa à également développé se genre de comportement. Il refusait de boire car l’eau avait une odeur voir empoisonné. Il ne mangeait plus, et développait une paranoïa sur ces voisins et sa famille. Il à été hospitalisé en psychiatrie sans traitement n’arrivant pas à l’alimenter. Il à perdu 30 kilos et avait du mal à bouger, nous avons rencontré beaucoup de psychiatres. Par le biais de recherche on nous a parlé d’un traitement qui pouvait être adapté à sont états. Après de nombreux examens nécessaires pour mettre en place un protocole. Il à subit 20 séances de sissmo (impulsions électriques au niveau de la tête). À présent il à retrouvé l’appétit et se porte bien tout cela à durer 8 mois.
Bonjour ,je connais la même chose avec mon époux de 66 ans ,en juin 2019 ,plusieurs passages aux urgences et un mois et demi en hôpital psychiatrique ,le spy a dit qu’il pouvait rentrer à la maison car la dépression était traitée que son cas était plus neurologique .
Rendez vous pris au centre de la mémoire, avec le corona rendez vous annulé.
Depuis sa sortie en août ,mon mari refuse de s’alimenter,son seul repas ( 6 gros biscuits bn et un peu de café)qu’il vomit tout de suite après) ,refuse de se laver ,ne veut plus voir le médecin, ne prend plus aucun médicament,refuse tous soins .Il a perdu 40 kg.
J’ai alerté plusieurs fois mais personne ne bouge(médecin,infirmier,samu ) tous me disent ,qu’il à la droit de refuser de se soigner que fait-on de la non assistance de personne en danger ?
Si une personne a une solution je suis preneuse .
Bonjour,
Je suis vraiment désolée par cette situation. Je ne sais vraiment pas quoi vous conseiller. Est-ce que vous avez pu reprendre contact avec son psychiatre pour voir ce qu’il en pense ? Peut-être que vu l’évolution de la situation il pourrait reprendre votre époux en consultation ou peut-être qu’il connait un neurologue à conseiller ?
Bonsoir..ma maman semble traverser ce symptôme sauf qu’ elle mange..et qu elle prends soin de sa propreté en plus de l ide a domicile pour la toilette..ma question est..peut on dire que c est un symptôme de glissement ? Elle a 89 ans et a subi le 11 septembre dernier une laparotomie suite a un kyste benin mais enorme sur une ovaire ..merci pour votre réponse.
Bonjour,
N’étant pas médecin et n’ayant en plus par rencontrer votre mère, je ne peux pas effectuer de diagnostic. Si vous êtes inquiète, n’hésitez pas à en parler à son médecin qui déterminera s’il s’agit d’un syndrome de glissement ou d’une dépression.
Le fait qu’elle mange et reste coquette est un point très positif. C’est qu’elle a encore le goût à quelque chose.
Mais vraiment, il ne faut jamais laisser place au doute. Il vaut mieux consulter pour pas grand chose, que se mordre les doigts après. Nos ainés sont fragiles.
Nous avons connu ce problème avec ma mère, il y a quelques années. Le syndrome s’est déclenché à la clinique après une chute qui avait entraîné une fracture du col du fémur : techniquement l’opération avait réussi, mais ma mère se laissait mourir, ne voulant plus rien avaler et même débranchant les perfusions ; le chirurgien nous a averti qu’elle faisait un syndrome de glissement qui allait être fatal. C’est une de mes sœurs qui a tellement insisté pour qu’on la traite avec des antidépresseurs qu’elle a obtenu gain de cause : le traitement a été réellement efficace : en un mois et demi, elle a retrouvé des forces, a pu aller en convalescence et après un séjour de quelques mois retourner chez elle où elle vivait avec mon frère, ceci, malgré sa maladie d’Alzheimer.
Elle a survécu ainsi plusieurs années avant que son état ne nécessite une hospitalisation en EHPAD. Elle est aujourd’hui décédée.