• Accueil
  • /
  • Blog
  • /
  • Alzheimer
  • /
  • Alzheimer : le sundowning syndrom accentue leur agitation en fin de journée
Amélie Wallyn

Alzheimer : le sundowning syndrom accentue leur agitation en fin de journée

Alzheimer et angoisse du soir : comment gérer le fameux syndrome du coucher de soleil ?

Si votre proche est atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de maladie neurocognitive, il se peut que vous observiez des changements dans son comportement ainsi que dans son sommeil en début de soirée. Il s’agit d’un phénomène connu sous le nom de syndrome du coucher du soleil, ou sous son nom anglais le sundowning syndrom. Cette confusion de fin de journée concerne 20% des personnes atteintes de démence. Les symptômes peuvent inclure une agitation accrue et des troubles du comportement, impactant ainsi la santé globale des patients et générant du stress chez les aidants.

Ce syndrome (commun à d’autres maladies) engendre divers changements de comportement chez les personnes atteintes. Vous pouvez ainsi constater chez votre proche plusieurs symptômes crépusculaires, notamment :

  • des sautes d’humeur soudaines,
  • de l’anxiété
  • de la tristesse,
  • de l’agitation et des poussées d’énergie,
  • une confusion accrue,
  • des hallucinations ou des illusions.

Comment repérer un Sundowning Syndrom  ? 

 

sundowning syndromLa première chose à prendre en compte est l’heure à laquelle se produit ce phénomène crépusculaire. En fonction de la saison et des facteurs environnementaux, le syndrome du coucher de soleil peut commencer aux alentours de 17-18h, ou bien plus tard (lors des plus longues journées d’été), perturbant ainsi le rythme circadien des personnes âgées atteintes de démence.

Ensuite, c’est l’attitude et les comportements de la personne qui seront représentatifs de ce phénomène. Le sundowning Syndrom peut se caractériser par divers troubles :

  • une déambulation importante et parfois des chutes.
  • des fugues
  • une désorientation (la personne se perd dans un quartier où elle s’oriente facilement d’habitude, ou même au sein de son domicile)
  • des pleurs
  • de l’agressivité
  • de la confusion. Elle ne reconnaît plus ses enfants qu’elle identifie pourtant sans problème habituellement, oublie qu’elle est malade alors qu’elle en a parfaitement conscience habituellement, demande à voir un proche décédé ou à rentrer chez elle (alors qu’elle y est). 

Une personne âgée à un stade moins avancé de la maladie d’Alzheimer peut également souffrir de ce syndrome. Elle se sentira plus anxieuse en fin de journée, demandant de rentrer chez elle et de retrouver sa routine habituelle. Ainsi, il est peut-être préférable d’éviter de sortir pour dîner avec une personne atteinte de démence, afin de minimiser le stress. Elle aura besoin de ses repères et d’un environnement familier pour rester sereine.

Il est aussi important de noter que le départ des proches ou le changement de personnel soignant en fin de journée peut accentuer l’anxiété et le stress. Cela peut créer une sensation de vide ou d’abandon chez les résidents atteints de démence, intensifiant ainsi leur agitation et compromettant leur santé mentale.

Combien de temps dure ce phénomène ? 

Pour certains patients, les comportements liés au syndrome du coucher du soleil s’atténuent rapidement, un peu comme un véritable coucher de soleil.

Pour d’autres personnes, ce phénomène se poursuit dans la soirée et la nuit, perturbant ainsi leur rythme circadien et leur sommeil. Cela peut aller jusqu’à modifier le rythme de vie de la personne, qui présente trop d’agitation la nuit pour dormir, résultant en une somnolence diurne. Souvent, les aidants qui vivent avec la personne âgée malade sont amenés à modifier leur propre rythme de sommeil, car la personne est bruyante et présente des comportements inquiétants la nuit, nécessitant parfois l’ajustement des médicaments prescrits par le médecin.

 

À quoi est dû le syndrome du coucher de soleil ? 

 

Il existe de nombreuses théories sur les causes de ce phénomène, et la cause précise n’est pas identifiée. Il peut s’agir des facteurs suivants :

  • d’une réaction à la diminution progressive de la lumière,
  • d’une fatigue extrême,
  • de la faim ou de la soif à l’approche du dîner,
  • des déséquilibres hormonaux à mesure que le soleil se couche.
  • Le soir et l’obscurité peuvent accentuer la peur d’être en danger, comme si nous gardions en mémoire le danger de se faire attaquer par un animal la nuit (ou la peur des cambriolages et agressions nocturnes)
  • Les aidants sont plus fatigués et plus stressés, la personne malade le ressent et l’interprète comme un signe de mécontentement ou d’agressivité. 

Quelle qu’en soit la cause, voir un être cher présenter ces symptômes peut être un cauchemar pour les membres de sa famille et les aidants, engendrant un stress considérable et affectant leur santé mentale.

Les perturbations de l’horloge biologique, où le cycle circadien jour-nuit est inversé, peuvent également jouer un rôle crucial dans le développement de ce syndrome. Quand la confusion entre le jour et la nuit s’installe, cela altère la perception du temps chez les résidents atteints d’Alzheimer, augmentant leur stress et leur anxiété.

Quelques conseils pour gérer les symptômes du coucher du soleil de votre proche :

 

1. Observer et minimiser les déclencheurs.

Il se peut que quelque chose dans l’environnement du domicile change quand vient le soir. Peut-être que c’est le moment où tous les aidants viennent rendre visite au patient, qui se sent angoissé d’avoir autant de personnes chez lui. Ou, au contraire, le moment où tout le monde repart. Essayez de déterminer si le phénomène se produit chaque soir ou uniquement dans un certain contexte. Peut-être que le fait de voir dans la rue des personnes rentrer du travail éveille de l’agitation chez lui. Il a alors lui aussi l’impression qu’il doit rentrer quelque part, ou déprime de ne plus être en mesure de travailler…

Surveillez également les déclencheurs nutritionnels et ajustez les horaires de repas. Peut-être que la personne ne supporte plus aussi bien la caféine ou que le goûter de 16h30 est trop sucré pour elle, ce qui peut perturber son sommeil. La caféine, la théine, et le sucre sont des excitants qui peuvent aggraver l’agitation en soirée. Il peut être recommandé de les éviter après une certaine heure pour minimiser les symptômes du syndrome du coucher du soleil.

Enfin, déterminez si un médicament pourrait causer ce changement de comportement. Prend-il un comprimé en fin d’après-midi qui le fatigue physiquement ? Aurait-il besoin de prendre un médicament en quatre fois plutôt qu’en trois ? Le médecin de votre proche peut revoir le traitement et ajuster les dosages si besoin est. N’hésitez surtout pas à communiquer avec le médecin lorsqu’un nouveau symptôme apparaît, d’autant plus s’il se manifeste après l’ajout, le remplacement ou le retrait d’un médicament, afin de maintenir une bonne santé et minimiser les troubles comportementaux.

 

2. Gérer les routines et structurer l’activité.

 

syndrome du coucher de soleilMaximisez les activités physiques plus tôt dans la journée. La stimulation cognitive sera également plus adaptée dans la matinée ou en début d’après-midi (après une courte sieste), ce qui aide à maintenir une routine quotidienne stable et à réduire les symptômes du syndrome crépusculaire.

Essayez de réduire les siestes pour réguler le sommeil de votre proche âgé. Une sieste ne doit pas durer plusieurs heures dans l’après-midi, surtout si votre proche a du mal à dormir la nuit, ce qui peut intensifier le stress et les troubles du comportement. Redonner un rythme au quotidien peut être difficile au début, car il sera fatigué et ses troubles du comportement seront exacerbés, mais à moyen terme, cela lui fera du bien et vous permettra de maintenir une routine stable, facilitant ainsi le sommeil nocturne pour tous.

Essayez de réduire les tâches difficiles et stressantes quand la nuit approche. Le sundowning syndrom a déjà tendance à augmenter l’anxiété de la personne. Au moment du crépuscule, choisissez plutôt des activités de détente telles que la lecture, l’écoute de musique apaisante ou des exercices de respiration pour diminuer l’agitation et favoriser une ambiance sereine.

Respectez une routine quotidienne régulière : la routine apaise les personnes malades et offre un sentiment de sécurité. Elles se sentent en sécurité dans leurs habitudes établies, ce qui réduit le stress et aide à stabiliser leur santé mentale et leurs comportements.

 

Exemple de journée adaptée : 

  • Lever et petit déjeuner.
  • Détente courte (un peu de musique, arrosage des plantes, lecture d’un magasine de jardinage).
  • Toilette
  • Retour au calme (si la toilette est compliquée) par un peu de musique ou autre. 
  • Activité physique ou stimulation cognitive (ou les deux : en proposant à votre proche de vous aider à faire les poussières, à trier le linge par couleur, à vous accompagner à la boulangerie ou à la superette, etc.)
  • Repas
  • Sieste rapide. 
  • Stimulation cognitive (avec un jeu ou une séance de la méthode MALO, par exemple)
  • Goûter. 
  • Activité apaisante (jardinage, peinture, écoute de musique, lecture à voix haute, etc.)
  • Repas
  • Préparation pour la nuit avec ses rituels spécifiques.

 

3- Détournez son attention

 

agitation fin de journée alzheimerEssayez de détourner l’attention des pensées troublantes et des angoisses en réorientant votre attention vers des activités apaisantes, des aliments rassurants, des animaux de compagnie ou des personnes qui calment votre être cher. Peut-être est-il apaisé en regardant son émission de télévision préférée, en faisant une promenade dans un environnement familier, en se blottissant contre un animal de compagnie ou en se remémorant des souvenirs heureux, aidant ainsi à réduire l’agitation et l’anxiété.

Ce n’est pas grave s’il feuillette le même livre de photographie chaque soir ou s’il écoute les mêmes chansons en boucle. Le but n’est pas de le stimuler activement, mais de le réconforter et de renforcer sa routine, ce qui aide à stabiliser ses comportements et à rappeler des souvenirs positifs.

 

4- Éclairez suffisamment les pièces

La personne âgée peut avoir du mal à distinguer les objets quand la luminosité baisse. Une personne âgée atteinte de démence peut alors facilement s’angoisser face à des ombres inconnues dans son environnement. Par ailleurs, quand la luminosité diminue, les sensations de fatigue et de déprime peuvent apparaître, impactant sa santé mentale. Et si l’endormissement est adapté en fin de soirée, il ne l’est pas à 17h !

Vous pouvez réduire le sundowning syndrom en adaptant la lumière dans le domicile. Une meilleure gestion de la luminosité permettra à la personne de réaliser que la journée n’est pas terminée, et qu’elle peut encore participer à des activités, réduisant ainsi les symptômes d’anxiété.

 

5- Jouez de la musique et des sons apaisants.

Essayez de passer une musique apaisante lors du coucher du soleil. En fonction de votre proche, cela peut être des chansons douces, des slows, des musiques instrumentales lentes… Cela peut également être ses chansons préférées, sur lesquelles il a des ancrages heureux et apaisants, renforçant ainsi sa routine de détente. Enfin, cela peut simplement être des sons comme les bruits de la nature, favorisant le sommeil et réduisant l’agitation.

 

6. Utilisez des huiles essentielles, des plantes, des compléments alimentaires.

La lavande, la rose, l’ylang-ylang, la camomille, la tanaisie bleue, l’encens et d’autres huiles essentielles peuvent être calmantes et aider à apaiser une personne atteinte d’un sundowning syndrom. Ces plantes aromatiques contribuent à réduire l’anxiété et à améliorer la santé mentale. Cela peut également être des odeurs qui rappellent de bons souvenirs à votre proche, comme l’odeur du cookie. Testez à quelles odeurs votre proche réagit le mieux pour optimiser les bienfaits thérapeutiques.

Vous pouvez diffuser ses huiles essentielles ou arômes dans un diffuseur, les appliquer sur un objet à proximité de la personne ou sur un mouchoir, afin de créer un environnement apaisant dans le domicile et soutenir sa santé mentale.

Attention par contre : les huiles essentielles sont des produits très puissants et peuvent interagir avec certains médicaments ou être contre-indiquées dans le cas de certaines pathologies (cardiaques par exemple). Demandez toujours l’avis d’un professionnel de la santé ou de votre médecin avant d’utiliser une huile essentielle, afin d’assurer la sécurité et le bien-être de la personne atteinte.

De la même façon, vous pouvez proposer des plantes médicinales à votre proche. L’heure du coucher du soleil peut ainsi devenir l’heure d’une infusion rituelle favorisant la relaxation. Chaque personne réagit différemment aux plantes, en fonction de son âge et de son état de santé. De plus, certaines plantes peuvent être contre-indiquées avec certains traitements médicamenteux. N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre médecin, pharmacien ou naturopathe. Les conseils que vous pouvez lire sur internet ne sont en effet pas forcément adaptés à votre proche. Si la valériane a fonctionné pour votre amie sur Facebook, elle n’aidera pas forcément votre père en raison de leurs différences biologiques et de leurs traitements spécifiques.

 

7- Calmez-le par le toucher

Un massage peut être particulièrement relaxant pour la personne âgée atteinte d’Alzheimer. Il peut s’agir d’un massage des mains, des pieds ou d’autres parties du corps, offrant ainsi une détente complète. Un bain de pieds peut également être très agréable pour votre proche, améliorant sa santé mentale et réduisant les comportements anxieux. En plus, cela vous permet d’accéder à une zone qui n’est pas toujours facile d’accès lors de la toilette, facilitant ainsi les interactions quotidiennes.

Vous pouvez également proposer de vous asseoir l’un contre l’autre dans un canapé et profiter d’une pause tendresse, favorisant ainsi une interaction positive et réduisant les comportements agités.

 Soyez détendu vous-même !

C’est plus facile à dire qu’à faire bien sûr. Par habitude du fait que ce moment de la journée soit pénible, vous vous contractez peut-être inconsciemment quand le soir se couche, ce qui augmente votre stress. Mais votre proche le ressent, impactant sa santé mentale. Son cerveau va se dire que ça signifie qu’il a raison d’être inquiet, puisque vous l’êtes aussi. N’hésitez donc pas à travailler sur votre propre bien-être en tant qu’aidant. Cela peut être de faire une activité qui vous détend juste avant, comme passer un appel, faire du sport ou pratiquer la sophrologie. Chacun trouve son moyen de relaxation ! Vous verrez, si vous vous sentez mieux, les interactions seront plus sereines, et vous serez moins enclin à vous énerver facilement quand des imprévus surviennent.

Dans tous les cas, avoir conscience de l’existence du sundowning syndrom vous permettra d’aménager le quotidien de votre proche de manière à réduire le stress et les comportements problématiques. Vous pourrez ainsi planifier les rendez-vous et déplacements à un autre moment de la journée, favorisant une routine stable. Vous saurez mieux répartir les différents types d’activités en fonction du moment de la journée, ce qui améliorera la santé mentale de votre proche et apaisera ses symptômes. Cela facilitera aussi vos interventions en tant qu’aidant, en rendant votre rôle moins stressant et plus efficace.

Et vous, quelles sont vos astuces pour calmer votre proche quand vient le soir ? 

 

 

 

 

FAQ

Quels sont les principaux symptômes du syndrome du coucher de soleil chez les personnes âgées atteintes de démence?

Les principaux symptômes du syndrome du coucher de soleil chez les personnes âgées atteintes de démence incluent de la confusion, de l’agitation, des comportements réactifs, des hallucinations, de la déambulation nocturne, une méfiance accrue, et une instabilité émotionnelle. Il peut aussi se manifester par de l’irritabilité, des pleurs, des hallucinations, et des difficultés à se faire comprendre .

Quelles sont les causes potentielles du syndrome du coucher de soleil, et quels facteurs peuvent l’exacerber?

Les causes potentielles du syndrome du coucher de soleil incluent une perturbation du rythme circadien, une fatigue accumulée au cours de la journée, des changements hormonaux liés au cycle jour-nuit, et une diminution de la lumière naturelle. D’autres facteurs comme la faim ou la soif, les effets secondaires de certains médicaments, la douleur ou l’inconfort physique non exprimé, et l’ennui ou le manque de stimulation durant la journée peuvent également contribuer. Des facteurs aggravants incluent l’exposition à la lumière bleue des écrans, l’agitation autour de la personne, et des environnements mal éclairés ou inquiétants .

Comment peut-on gérer et atténuer les effets du syndrome du coucher de soleil chez une personne âgée?

Pour gérer et atténuer les effets du syndrome du coucher de soleil chez une personne âgée, il est essentiel de maintenir une routine quotidienne stable et prévisible. Créer un environnement calme et bien éclairé en fin de journée peut aider à réduire l’agitation et la confusion. Encourager des activités relaxantes comme la lecture, la musique ou des exercices légers peut également être bénéfique. De plus, éviter les stimulants tels que la caféine et limiter les changements brusques dans l’environnement sont recommandés. Les aidants peuvent également utiliser des techniques de communication claire et rassurante pour calmer la personne affectée .

Quels sont les conseils pour maintenir une routine quotidienne afin de réduire l’impact du syndrome du coucher de soleil?

Pour réduire l’impact du syndrome du coucher de soleil, il est essentiel de maintenir une routine quotidienne régulière. Voici quelques conseils clés: – Établissez une routine quotidienne structurée avec des heures prévisibles pour le réveil, les repas et les activités . – Limitez la caféine et les siestes aux premières heures de la journée pour éviter de perturber le sommeil nocturne . – Maximisez l’activité physique et la stimulation cognitive plus tôt dans la journée . – Assurez une exposition suffisante à la lumière naturelle pendant la journée pour réguler l’horloge interne . – Réduisez les tâches difficiles et stressantes en fin de journée et optez pour des activités de détente .

 

Insert Table of Contents

A propos de l'auteur Amélie Wallyn

Ergothérapeute et co-auteur de la méthode MALO, je partage mes conseils et outils pour vous aider à maintenir votre proche à domicile le plus longtemps possible !

Ne partez pas sans nous laisser un petit commentaire :)

  • J’aime beaucoup vos conseils et ils sont réalistes, merci pour tous vos écrits , cela permet de relativiser les évènements et de mieux comprendre notre proche atteinte de ces maladie tournant autour de la démence.

    • Merci. C’est tellement important de comprendre. On prend moins à coeur les crises et les remarques car on sait qu’il s’agit de la maladie. On parvient aussi à être plus dans l’empathie en comprenant que la personne souffre aussi de la situation. Et on peut mieux l’aider en comprenant ce qui démarre ces crises.

  • Bonne initiative je vis en ce moment cette situation avec ma maman âgée de 95 ans vos conseils sont précieux merci

  • Bonjour
    Travaillant en institution, ce sont exactement les techniques que j’utilise et ça marche très bien. Surtout un temps d’échange sur le canapé et un bol de tisane avec ce temps froid.
    Parfois une tâche du quotidien qui aurait fait partie des habitudes de vie (essuyer et ranger la vaisselle, un petit ménage du coin kitchenette, apprêter la cafetière et plateaux petits déjeuners du lendemain etc….).

  • Merci pour vos conseilles et surtout pour nos proches qui souffre de cet maladi. J’en pleure qu’en je lis vos conseille. Encor Merci

  • Merci beaucoup pour toutes ces informations, mon papa âgé de 91 ans veut téléphoner tous les soirs à sa maman (décédée biensûr) pour lui dire qu’il ne pourra pas rentrer cette nuit, il veut la prévenir pour qu’elle ne se fasse pas du soucis, mais il ne trouve plus son numéro de télèphone pour l’appeler, pour l »‘instant j’arrive à le calmer en lui expliquant que je fais le nécessaire et que je téléphone à ma grand mère pour la rassurer, du coup ça le calme….mais jusqu’à quand ??!!!.

    • Bonjour,
      Continuez ainsi, vous faites très bien. On ne sait pas de quoi sera fait l’avenir, encore moins avec une telle maladie. Cette astuce pourrait durer longtemps. Ou du jour au lendemain, il passera sur une autre idée et vous demandera autre chose. Tout ce que l’on peut faire, c’est s’adapter sur l’instant.

  • Je ne trouve pas les 3 séances gratuites , j’ai du les jeter par erreur. Pouvez vous me les renvoyer s’il vous plaît.
    Merci

  • bonjour,
    merci pour le livret d’essai, je suis dans la phase de la découverte de vote méthode qui se rapproche beaucoup des séances pratiquées par l’orthophoniste. pour mon mari les exercices sont pour certains difficiles, mais, nous n’en sommes qu’au début, et, je pense m’abonner pour la méthode d’essai.Car, je ne veux pas baisser les bras. Il y a très peu d’ateliers autour de chez nous qui peuvent nous apporter le soutien indispensable pour la mobilisation cognitive, aussi, je compte sincèrement sur vote méthode pour apporter à mon malade le plus de de soutien possible.
    à bientôt
    cordialement
    Mariejo

  • Bonjours ce que vous dites sais ce que je vis avec ma mère le soir et la nuit elle se reveil et veux partir chez elle ou allez travailler

  • merci de ces informations. Mon père n’est plus en capacité à suivre la méthode Malo. Vos conseils je les mets en place depuis longtemps chez moi et cela fonctionne, malheureusement à l’Ehpad, il y a bcp de travail à faire auprès des professionnelles, pour que tout cela prenne sens et par conséquent bénéficie à nos proches…

  • Merci pour vos informations. C’est ce que ma mère vit a chaque jour avec mon père ! C’est la première fois que je tombe sur un texte comme le vôtre ! Merci beaucoup

  • Merci beaucoup pour cet article. C’est le premier sur lequel je tombe qui décrive aussi bien la situation que l’on vit. Nous allons essayer de mettre en place ces routines

  • Merci madame,
    Je vois que vous connaissez bien cette maladie.
    J’avais déjà complètement réorganisé l’emploi du temps et les activités ainsi que l’aménagement des habitudes. ( tant la situation me semblait ingérable)
    Cependant, vos conseils sont très pertinents puisque les professionnels en EPHAD en ont eux même besoin!

  • j’essaye de communiquez le plus possible avec la personne âgées, le lien de la parole c’est vital pour garder un contact, même si je ne parts pas dans une conférence, je continue un dialogue source de communication

    • Oui, on a tous besoin d’échanger et d’avoir du contact humain. Les personnes âgées plus encore. Elles ressentent leur nouvelle fragilité et cela les affecte plus ou moins consciemment. Les mots et le son d’une voix sont apaisants. Même quand la personne est atteinte d’une forme de démence avancée et qu’elle ne comprend plus le langage, le son d’une voix calme va l’apaiser.

  • On dit aussi qu’il existe le même type de syndrome avec les bébés, qui pleurent parfois le soir et ont besoin d’être réconfortés. En grandissant on maîtrise ce passage mais l’inconfort réapparaît quand on a des moments de faiblesse ou pour les personnes malades ou atteinte de démence.

    • C’est intéressant comme information ! Peu importe le sujet que l’on évoque, on réalise souvent que la personne atteinte d’une maladie neuro-évolutive se retrouve avec les mêmes incapacités et ressentis que les enfants. C’est même une ressemblance surprenante. D’où le danger accru d’infantiliser la personne malade.

  • Bonjour

    Ma maman de 88 ans a exactement ce comportement en fin de journée…elle angoisse et dort très peu la nuit, elle déambule partout, elle cherche je ne sais quoi et somnole le jour….il est aussi arrivé qu’elle fasse des crises de démence la nuit mon frère la retrouve au petit matin assise sur une chaise ou debout devant la fenetre au milieu de la cusine dévastée car elle a tout renversé , décroché les objets du mur, déplacé le micro ondes, cassé de la vaisselle etc nous sommes désemparés …

  • {"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

    Autres articles qui pourraient vous intéresser...

    >