Comment éviter la dénutrition d'une personne âgée qui ne mange plus ?
Je pense que vous connaissez tous au moins une personne âgée qui ne mange plus beaucoup. Vous avez sûrement déjà entendu "Tu ne te rends pas compte de l'âge que j'ai, à mon âge on n'a plus très faim". Personnellement, je l'entends chaque fois que je sers une assiette à ma grand-mère ou que je conseille à l'un(e) de mes patient(e)s de manger un peu plus.
91% des séniors pensent manger suffisamment par rapport à leur âge. Pourtant 400 000 séniors à domicile sont dénutris. Ce n'est pas normal de maigrir en vieillissant ! Avec l'âge, nous avons tendance à ne pas manger suffisamment et donc à nous mettre en danger sans nous en rendre compte.
Comme vous ne pouvez pas forcer une personne qui ne mange plus assez à manger à nouveau, je vais vous donner des astuces pour que votre proche ait une alimentation qui subvienne à ses besoins. Il faut à tout prix éviter l'amaigrissement rapide de la personne âgée.
Parce que connaître les risques de la dénutrition peut vous aider à convaincre votre proche de prendre ses collations, je vais commencer par ça. Puis je vous donnerai des conseils et astuces pour prévenir la dénutrition sans pour autant faire manger plus votre proche. Pas forcément besoin de manger plus, mais il faut alors manger mieux.
Risques de dénutrition : mais qui est concerné ?
Tout le monde peut être concerné par un épisode de dénutrition (puisqu’en Europe, 5% de la population souffre de dénutrition). Mais nous nous intéressons principalement aux personnes âgées sur Autonome à Domicile et c’est donc d’elles que nous allons parler. D’après une étude de l’INSEE, une personne âgée de plus de 75 ans sur cinq souffrira de dénutrition en 2050 ! Cela montre bien que la dénutrition n’arrive pas qu’aux autres et qu’il est important de s’y intéresser et de s’en protéger.
Il ne s’agit pas forcément de personnes qui ne mangent plus. La dénutrition survient quand la personne ne couvre pas ses besoins. Et en vieillissant, les besoins deviennent plus importants. Certaines maladies peuvent faire bruler plus de calories. C’est le cas par exemple dans la maladie d’Alzheimer.
Diagnostic de dénutrition
Un suivi régulier par le médecin traitant aide à repérer les signes de dénutrition. Par ailleurs, vous pouvez vous-même amener votre proche chez le médecin traitant si vous suspectez une dénutrition. Vous la repérerez grâce à la perte de poids de la personne. On parle de dénutrition lorsqu’il y a une perte de poids ≥ 5 % en 1 mois, ou ≥ 10 % en 6 mois. Si vous ne savez pas estimer la perte de poids, amenez cette personne chez son médecin traitant. Il peut prescrire des examens ou utiliser des outils pour confirmer ou non un diagnostic de dénutrition. Il vous réexpliquera à vous, ainsi qu’aux personnes âgées, les risques de la dénutrition. 5% ca peut vous sembler beaucoup, mais chez les personnes âgées ca peut aller vite ! Une courte hospitalisation puis une baisse de moral ont amené ma grand-mère a perdre 5% de son poids. En un mois seulement !
Petit exemple pour montrer comme il est facile d’arriver au 5% ou 10% de perte de poids :
Votre proche pèse 70 kg. Il lui suffit de perdre 3.5kg en un mois pour être en dénutrition, ou 7kg sur 6 mois.
(Bon, si je perds 1kg en 1 mois en réduisant mon alimentation et en faisant du sport c’est déjà incroyable. Mais pour une personne âgée, c’est loin d’être aussi difficile)
Pourquoi les personnes âgées ont-elles d’importants risques de dénutrition ?
Il est fréquent que les personnes âgées mangent moins suite à des problèmes de santé, à l’absorption de leurs médicaments ou tout simplement suite à une perte d’appétit physiologique. Il n’est pas non plus rare qu’une personne âgée veuille perdre du poids pour des raisons esthétiques, ces considérations là n’étant pas l’exclusivité des femmes et hommes plus jeunes. Seulement, leurs besoins ne sont pas en baisse, au contraire ! Elles ont autant besoin de manger qu’un adulte moins âgé et ont besoin de plus de calcium. En effet, même si elles sont souvent moins actives, leur corps a besoin de plus d’énergie pour fournir un effort et pour lutter contre les maladies chroniques ou de passage fréquentes chez les personnes âgées. Par ailleurs, certaines maladies (comme le diabète) entraîne une malabsorption des protéines consommées. Protéines indispensables au bon fonctionnement des muscles. Alors il ne faut absolument pas laisser votre proche âgé se mettre au régime ou se mettre à manger moins. Si votre proche mange moins lors des repas, incitez le/la à manger plusieurs petites collations dans la journée.
Conséquences de la dénutrition
Cercle vicieux
La dénutrition est ce qu’on pourrait appeler un cercle vicieux. En effet, être dénutris provoque une fatigue, un amaigrissement et une perte d’appétit. Une personne qui est fatiguée, et qui n’a pas d’appétit, mangera moins. Et la dénutrition sera alors de plus en plus conséquente. Il semble donc évident qu’il est important de prévenir la dénutrition, ou de la repérer précocement. On ne peut pas bien vieillir chez soi sans s’alimenter correctement (ou du moins, sans manger un minimum ! )
Affaiblissement – isolement – perte d’autonomie
La dénutrition amène à un affaiblissement de la personne. Celle-ci diminue alors ses activités. Elle est trop fatiguée, elle n’a plus la force ni la motivation. Petit à petit, elle peut s’isoler socialement car elle ne sort plus voir ses amis, ne va plus faire ses courses régulièrement. Elle peut également perdre en autonomie : elle n’a plus le courage de faire ses repas, n’a pas la force d’aller faire sa toilette. Cela est d’autant plus vrai qu’il y a une fonte musculaire chez les personnes dénutries, et donc que chaque geste demande alors plus d’efforts. Cette perte de muscles et donc d’autonomie s’appelle la sarcopénie.
Chutes
La personne âgée est affaiblie. Ses muscles ont fondu. Elle n’a plus de force dans les jambes et est rapidement essouflée. Cela peut donc mener à des chutes dont la gravité peut être dramatique. On pense notamment à la fameuse fracture du col du fémur qui est une cause importante de perte d’autonomie et de décès chez la personne âgée.
Infection
Les infections font parti des risques de la dénutrition. En effet, il faut savoir que la dénutrition augmente de 2 à 6 fois le risque d’infection. Cela est lié au fait que la personne est plus faible, et que sont système immunitaire l’est également. Avec peu de nourriture, le cerveau est bien obligé de laisser certaines choses à l’abandon ! Et on sait quelles conséquences peuvent avoir les infections sur les personnes âgées, avec leurs pathologies associées et leur fragilité… vaut donc mieux éviter !
Escarres
Par ailleurs, dans le cas de personnes âgées à la mobilité réduite, la dénutrition augmente le risque d’escarre. En effet, la peau est plus fine chez les personnes dénutries, et la circulation sanguine est moins importante au niveau des points d’appuis. Cela entraîne une apparition plus rapide des escarres, et des soins plus longs. Les escarres sont douloureux mais aussi des points d’entrées faciles favorisant les infections.
Comment réussir à éveiller son appétit ?
Parfois, il est possible de faire retrouver l’appétit à une personne qui ne mange plus. Quelques petits changements peuvent l’aider. En effet, une personne âgée ne vit plus au même rythme et n’a plus les même capacités de digestions. Les repas doivent changer.
Fractionner les repas : manger moins, mais plus souvent
Les personnes âgées ont souvent du mal à manger une grande assiette, elles sont vite rassasiées. Par contre, elles sont souvent capables de grignoter. De ce fait, plutôt que de leur proposer entrée/plat/dessert, il est possible de découper l’apport énergétique en plusieurs fois.
Votre proche peut ainsi manger au petit-déjeuner, un goûter vers 10-11heures, un petit en-cas pour l’apéritif, le déjeuner, un petit biscuit avec le café, et leur repas du soir.
Pour les goûter et en-cas, proposez des aliments riches comme une portion de fromage, un yaourt, un verre de lait. Cela leur apportera du calcium, mais surtout les protéines dont les personnes âgées manquent souvent (elles ont besoin de 20% de protéines en plus par rapport aux besoins de l’adulte). Quand les protéines manquent, les muscles fondent. Cela cause des chutes, des essoufflements, des malaises…
Exemple d’une journée type :
- Petit-déjeuner : Un muesli contenant un yaourt avec des fruits et des céréales complètes. Ou un bol de chocolat chaud avec des tartines de pain complet.
- Goûter vers 10-11h : Une portion de fromage ou un smoothie protéiné (mixez 1 banane, 1 cuillère à soupe de beurre de cacahuète, 1 tasse de lait, 1 cuillère à soupe de graines de chia ou bien 1 tasse de fraises fraîches ou surgelées, 1 pot de yaourt grec, 1 tasse de lait, 1 cuillère à soupe de miel pour sucrer si nécessaire)
- En-cas pour l’apéritif : Des bâtonnets de légumes avec du houmous, ou des noix de cajou.
- Déjeuner : Un plat équilibré avec des protéines, des légumes, et des féculents.
- Biscuit avec le café : Un biscuit riche en fibres, ou une part de flan aux oeufs.
- Repas du soir : Une soupe (enrichie avec du fromage et de la crème fraiche, ou avec des lentilles ou des pois cassés) accompagnée de tartines complètes et de fromage si la personne arrive à manger.
L’astuce de l’apéro dînatoire :
Les personnes âgées restent des personnes avec des envies que l’on a tous. Lorsqu’elles sont face à plein de choses appétissantes, elles ont envie de goûter à tout. Ainsi dans les restaurants de type buffets ou lors d’un apéritif dînatoire, elles mangeront beaucoup plus !
L’apéro dînatoire lui permet de manger un peu de chaque chose sans se lasser. En plus, elle peut laisser le repas traîner un peu en longueur puisque de nombreuses choses sont froides.
Ce repas est alors l’occasion de lui faire consommer des protéines sous de nombreuses formes :
- des cakes ou quiches riches en oeufs, voire en crème ou yaourt. Ils peuvent être garnis de tout ce que vous voulez : viandes, poissons, légumes.
- des toasts variés : encore une fois, il est possible d’y mettre de tout. Cela peut être des rillettes, mais aussi du poisson riche en oméga 3 ou des terrines végétales. On en trouve beaucoup maintenant dans les hypermarchés au rayon bio/végétarien ou dans les magasins bio.
- des crudités sous forme de tomates cerises ou de bâtonnets de légumes. Ils peuvent être servis avec un houmous de pois chiche (qui est riche en protéine), ou un guacamole.
- des fruits secs
- des dés de fromages
- des gambas, du saucisson, etc.
Des aliments et des présentations insolites :
Il arrive que la personne âgée se soit lassée de manger. Elle a l’impression de revenir toujours à la même chose (surtout si un diabète, des douleurs dentaires ou des troubles de la déglutition entrainent un régime spécifique).
Mais il y a sûrement beaucoup de choses qu’elles ont encore à découvrir.
Cela peut être en lui faisant découvrir de nouveaux plats, de nouvelles épices.
En lui amenant de la cuisine du monde (faites-lui gouter japonais, chinois, indien, mexicain, africain… les idées ne manquent pas).
Mais cela peut être aussi en proposant de nouvelles formes.
Des toast découpés avec un emporte-pièce en forme de coeur. Du riz joliment présenté en forme de dome. Une quiche lorraine présentée en plusieurs mini-quiche plutôt qu’en une grosse part. Du fromage et des crudités alignés sur un pic à brochette, etc.
Ou des contenants « extravagants ».
Proposez de la compote ou des yaourts en gourde (toutes prêtes pour les enfants, ou des lavables à remplir vous-même).
Présentez la purée en forme de boulette.
Proposez de manger la salade de riz dans un bol et avec une cuillère à soupe face à la télévision (si pas de problème de fausse route)
De la vaisselle adaptée :
Parfois la personne peut avoir du mal à manipuler ses couverts. Avec l’arthrose, serrer longtemps une fourchette ou un couteau peut être douleureux. Les tremblements peuvent rendre la manipulation difficile également.
Proposez des repas qui peuvent être facilement mangés avec les mains et vous verrez si votre proche mange plus. Petit à petit, vous pourrez proposer de plus en plus souvent ce type de repas. (Je vous rassure, il y a pleins de choses qu’on peut adapter pour ne pas les manger avec des couverts. L’alimentation peut être saine, variée. Et les mains peuvent rester propres).
Certaines assiettes peuvent également stimuler l’appétit. Une quantité moyenne dans une petite assiette semblera être une grosse portion et votre proche pourra être découragé d’avance. Cette même quantité dans une grande assiette (ou une assiette creuse) semblera moins conséquente.
Les couleurs semblent également jouer dans la stimulation de l’appétit.
Astuces pour enrichir l’alimentation de la personne âgée sans la faire manger plus :
Toutes les personnes âgées n’accepteront pas de prendre des collations. Soit parce que ce n’est pas dans leurs habitudes et qu’elles ne veulent pas en changer, soit parce qu’elles oublient, soit parce qu’elles n’ont pas assez faim pour cela.
Mais il y a quand même une solution pour éviter la dénutrition à ces personnes qui ne mangent plus.
Dans ces cas-là, la solution est de proposer des repas plus riches à la personne. Il existe quelques astuces pour augmenter la quantité de protéines dans un repas facilement, rapidement et sans dépenser une fortune !
- Dans les sauces : Vous pouvez mettre de la crème fraîche, du lait (liquide ou en poudre), de l’oeuf
- Dans la purée, les gratins : vous pouvez mettre de la crème fraiche ou du fromage.
- Pâtes et riz : choisissez-les en complet (ou semi-complet pour ne pas faire un changement trop brutal)
- Dans la soupe (parce que beaucoup de personnes âgées tiennent à leur soupe du soir) : vous pouvez ajouter du fromage râpé, de la crème fraîche, de lait en poudre, de la vache qui rit (et autres fromages du même type). Peu de gens y pensent, mais on peut aussi mettre de la viande dans la soupe. Le plus simple est le jambon qui se mixe facilement. En protéine végétale, vous pouvez facilement intégrer une poignée de lentille ou de pois cassés à vos légumes (faites-les tremper dans du bicarbonate avant la cuisson pour faciliter la digestion). Vous pouvez également proposer à votre proche de manger un morceau de fromage ou d’étaler du beurre ou du fromage à tartiner sur leur tartine. Ou ajoutez des vermicelles dans le potage et croûtons dans la soupe.
De manière générale, il ne faut pas hésiter à ajouter de la crème fraîche, des oeufs, du lait, du fromage dans les repas ou à proposer des desserts et encas qui en contiennent.
Voici un petit tableau récapitulatif de l’apport en protéine des aliments avec lesquels vous pouvez facilement enrichir les repas :
Poudre de lait ou Lait concentré | 3 cuillères à soupe apportent ~ 8g de protéines |
Fromage râpé | 20g de gruyère = ~ 5g de protéines |
Oeuf | 1 jaune d’oeuf = 3g de protéine |
Crème fraîche épaisse | 1 cuillère à soupe (~ 25g) = ~ 80 calories |
Beurre / huile | 1 cuillère à soupe (~ 10g) = ~ 75 à 90 calories |
Les protéines ne se trouvent pas que dans la viande !
On pense souvent à tort que les protéines sont la spécialité des aliments provenant des animaux. Pourtant, on peut en trouver dans de nombreux autres aliments (et c’est ainsi que les végétariens peuvent manger équilibré).
Les protéines végétales peuvent être très intéressantes pour les personnes qui doivent aussi faire attention à leur consommation de matières grasses.
Ainsi, il est possible (entre autres) de leur proposer des légumineuses et céréales riches en protéines.
Pour cela, il est possible de leur cuisiner des lentilles et pois chiches, ou tout simplement d’accompagner son repas de spaghettis au blé complet. Les céréales complètes sont très faciles à intégrer à l’alimentation de la personne. Il suffit juste de changer le type de pâtes acheté au magasin, de prendre le pain complet ou aux graines du boulanger, de faire découvrir le quinoa, etc.
Les pâtes et le riz complet et le quinoa se trouvent dans le même rayon que les pâtes habituelles. C’est très facile à trouver !
Vous pouvez aussi trouver des pâtes à d’autres céréales que le blé ou des sauces enrichies en protéines dans le rayon bio/végétarien du magasin. C’est très intéressant pour varier l’alimentation de la personne.
Je connais la réticence de nombreuses personnes à entrer dans ce rayon. Mais y acheter quelques ingrédients ne vous empêche pas de continuer à manger de la viande. Consommer de bons falafels à l’apéritif ne vous condamne pas à devenir végétarien. Ces ingrédients doivent juste être proposés comme de nouvelles variantes de repas intéressantes gustativement et nutritionnellement.
Et si la personne est vraiment hostile aux légumineuses… préparez-lui une soupe aux lentilles, ca passe inaperçu et c’est délicieux !
Enfin, si votre proche continue à maigrir et à perdre en force :
N’hésitez pas à alerter son médecin sur la situation. Il pourra alors prescrire des compléments alimentaires sous forme de boisson enrichie, de yaourt, mais aussi de pâtes, de plats préparés… Les produits enrichis en protéines sont beaucoup plus nombreux de nos jours et se déclinent sous différents goûts et saveurs. Pour être conseillés et orientés vers une plus grande variété de produits, vous pouvez vous renseigner auprès de vendeurs spécialisés ou auprès de revendeurs de matériels médicaux qui travaillent parfois avec les sociétés qui produisent ces produits ainsi qu’avec des nutritionnistes.
Votre médecin pourra prescrire des prises de sang à intervalles réguliers pour vérifier l’absence de carences alimentaires.
la dénutrition est très bien expliquée.je pourrai mettre en pratique ces conseils. ecore merci
Merci pour ce partage, c’est très intéressant.
Bonjour,
je suis assistante de vie et une de mes bénéficiaire suivant des séances de chimiothérapie ne supportait pas les compléments alimentaires classiques dosé à 20g de protéines sous forme de soupe ou de boisson lactée. Ils lui coupaient l’appétit. Je lui ai donc proposé les formules plus légères, dosées à 8g/bouteille ressemblant à des jus de fruits. Elle en prenait deux par jour ce qui était mieux que rien, le pharmacien a d’ailleurs pu me fournir ces compléments en double car il doit simplement ne pas dépasser la dose de protéine prescrite. Il existe plusieurs parfums et marques, il y en a forcément un qui pourra convenir à votre proche !
A vous de jouer, Murielle.
Oui, heureusement il existe d’autres formats. C’est dommage qu’ils soient moins connus et rarement proposés car il y a beaucoup de personnes âgées qui ne supportent pas les laitages. Il y en a également sous forme de soupe qui peuvent être interessantes.
Merci beaucoup!
Très bon programme
Bonjour, vos articles reflètent ce que nous vivons avec nos Anciens alors que ces sujets sont si peu évoqués, développés et expliqués ; merci.
Merci pour vos précieux conseils . J’ai appris beaucoup de choses en lisant vos suggestions . J’en étais pas à « protéines = viande » mais presque . Les oeufs par ex j’en rajoute un ou deux quand je fais des crèmes ou des gâteaux pour mon amie . Merci encore? ça donne des idées et ça encourage aussi à proposer une alimentation plus variée .
Bonjour. En France, c’est une idée assez répandue car nous avons pris l’habitude de la viande presque à chaque repas. Dans d’autres pays, la viande est bien plus rare ans qu’ils soient carencés pour autant, car les recettes du pays intègrent beaucoup de légumineuses (soupe de lentilles, houmous, taboulé de quinoa, etc.)
vos suggestions sont parfaites sauf que la personne agée dont je m’occupe ne digere pas le lait, les produits de blé entier, n’aime pas le gout du beurre d’arrachides, des oeufs aucune épices sauf un peu d’herbamare, elle ne mange qu’une bouchée de macaroni au fromage, elle ne mange que par petite bouchée… je suis presque découragée, n’aime pas les soupes… que faire….
Peut-être s’orienter vers les produits vegan comme du fromage vegan ? Lui faire des pates à la bolognaise à base de tofu ou de lentilles avec des pates sans gluten (type pâtes au mais). Ou s’orienter vers des apéro dinatoires avec des falafels, du hoummous, des feuilletés aux légumes, des toast avec différentes préparation (pâté, thon, jambon, etc.), des nuggets de poulets… Beaucoup de personnes âgées aiment manger avec les doigts.
Si c’est au lait de vache qu’elle est intolérante, il est aussi possible de faire des plats avec du fromage de chèvre.
Concret,explicite, intéressant !
Je vous remercie.
Merci beaucoup.
Merci pour ces conseils précieux !
Site bien renseigné…au plaisir de lire les conseils
Ma mère ne mange pas son repas du soir. Elle le met dans une mouchoire et le jete à la poubelle en cachette. Nous revenons du resto pour une fête et maman a jeté son steak par terre pendant qu’on ne regardait pas. Elle a mangé du gâteau au chocolat. Elle a mangé des biscuits et du chocolat pendant la journée. Pas vraiment de protéines à part un demi sandwich au jambon le midi et une demi toast au beurre de peanuts la matin. Elle a perdu beaucoup de poids.
C’est triste!!
Bonjour,
Il faut peut-être jouer sur d’autres formes de protéïnes si la viande ne l’intéresse plus ? Par exemple, les quiches sont faciles à manger et peuvent être riches en protéines (oeufs, crème fraiche, lardons…). De même pour les omelettes dans lesquelles il est possible de mettre du saumon, du jambon blanc ou cru, du chorizo, etc.
Proposer de la viande dans des hachis parmentier (au boeuf, au canard, au poulet, etc.), sous forme de spaguettis bolognaise où la viande est moins visible ?
Sinon, il y a possibilité de lui faire manger des protéines végétales.
Et si elle ne mange pas beaucoup au repas, proposez-lui de grignoter, ce n’est pas grave. Seulement, plutôt que des biscuits, proposez-lui une portion de camembert ou du gruyère coupé en dés comme pour un apéritif. Des petits bouts de quiches comme pour un apéro-dinatoire, des petits saucissons, etc.